À une époque où une certaine génération d'auteurs et autrices se permet de revendiquer le droit à faire des fautes d'orthographe, il est essentiel de conserver une grande rigueur sur la question. Respecter l'orthographe est le premier signe de respect envers les potentiels lecteurs et lectrices ; c'est ce qui donnera et conservera l'envie de vous lire. Deuxio, l'étape de la relecture est essentielle pour s'assurer que votre texte conserve votre empreinte, ce qui fait votre singularité, votre style, votre façon de vous exprimer, car l'exemple poussé à l'extrême, pour ceux qui ont la référence : Frédéric Dard, l'un des derniers génies de l'écriture française était de suite identifiable, dès les premières phrases.

Il faut songer aux milliers de combinaisons que peuvent fournir les mots par leurs rencontres, leurs chocs, leurs déplacements ; briser les phrases longues, souder les phrases courtes pour en faire de longues, changer les indicatifs en participes énumératifs et réciproquement. Le premier travail fructueux à faire sur un premier jet, c’est le nettoyage : cribler, resserrer, nettoyer le style, passer à l’eau le filon, le débarrasser de tout ce qui l’encombre. Obtenir que l’unité de la phrase ne réside pas à la clôture de son contenu, mais au projet de la fonder comme un objet à part entière pour créer des images et des idées excitantes.

Il existe autant de méthodes de relecture que de rédacteur. Pour autant, nous pouvons dégager certains principes de base : - écrire, passer à autre chose, revenir dessus et relire, avec un oeil frais - capitaliser, répertorier nos "erreurs fétiches", celles que l'on ne peut pas s'empêcher de faire, et se référer systématiquement à cette compilation. Et surtout, celui que j'affectionne particulièrement, s'écouter "raconter le texte", de la façon la plus efficace qu'il soit, en s'enregistrant. Car un texte qui sonne bien à l'oreille est un texte réussi. Bien évidemment, chaque intention derrière l'écriture : pour quelle raison écrit-on, se doit d'avoir son propre processus de relecture.

When hiring a proofreader, I generally favour experience in a specific niche over being a native speaker of the target language. This can help contain the costs while still obtaining a final product that resonates with your audience in terms of technical language.

Sélectionner un correcteur est une étape absolument cruciale. Vous devez avoir la certitude de pouvoir vous reposer sur cette personne en tout confiance, sans avoir à vous dire "je vais repasser derrière pour m'assurer que le job est fait", sinon quel intérêt ? Pour ma part, cela passe par une sélection assez drastique : En observant son contenu en ligne, en interagissant sur ses contenus, en échangeant sur les réseaux sociaux. Et dans le meilleur des cas, par recommandation, car comme on dit, rien en vaut la preuve sociale ! Et de façon systématique, un entretien au préalable. Car l'expérience parlant, il doit y avoir une certaine alchimie entre l'un et l'autre pour que cela fonctionne parfaitement.

La relecture est un gage essentiel de notoriété et de légitimité. Alors que nous nous trouvons à la croisée des chemins, une époque où la création de contenus en ligne est de plus en plus importante en volume, et qu'une génération qui revendique le droit de faire des fautes d'orthographe arrive, un contenu vierge de fautes et autres coquilles, sera quoi qu'il en soit remarquable ! En tant qu'éditeur, recevoir un manuscrit truffé de fautes d'orthographe est une offense ! vraiment ! Cela prouve l'importance que l'auteur aussi bien que l'autrice n'accorde pas à son manuscrit, et par la même, le manque de respect montré envers la personne qui lira celui-ci. Donc pourquoi accorder un minimum de considération au-dit manuscrit ?