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2021, Les chantiers de la création
https://doi.org/10.4000/lcc.4053…
4 pages
1 file
unil.ch
Ce numéro de Nouvelles Questions Féministes aborde la problématique des migrations dans une perspective de genre à partir de recherches menées en Suisse. Dans ce pays, les travaux traitant des migrations sont rares et récents et souvent peu connus dans le monde francophone. Comme dans la plupart des pays du continent européen, les migrations n'ont pas retenu l'attention des chercheur·e·s en Suisse jusqu'à il y a quelques années (Fibbi et Ogden, 1989). Quant au rôle du genre dans la configuration des processus migratoires, force est de constater que cette perspective est le parent pauvre de la production scientifique. À l'exception de quelques études pionnières qui évoquent la situation spécifique des migrantes (voir par exemple Braun, 1970), il faut attendre les deux dernières décennies du XX e siècle pour que des recherches portent explicitement sur les femmes dans les migrations (Fibbi, 1995 ; Prodolliet, 1995). Ces études permettent certes de mieux connaître les conditions de migration que les femmes vivent et affrontent, mais il reste beaucoup à faire pour comprendre et montrer comment les migrations contribuent à la production de la division et de la hiérarchie des sexes, et inversement comment le genre influence les processus migratoires. En réunissant des articles fondés sur des études menées en Suisse et intéressés par la dimension sexuée des phénomènes migratoires, notre objectif est de pointer des pistes pour de futures recherches sur cette thématique. Ce numéro fait ainsi écho à des publications francophones récentes (Zaidman, 2000 ; Hersent et Zaidman, 2003 ; Verschuur et Reysoo, 2005 1 ). 1. Cf. Compte rendu dans ce numéro. Des 1 639 125 personnes étrangères en Suisse, 763 925 (soit 46,6 %) sont des femmes. Si les populations allemande, portugaise, italienne et africaine sont à dominante masculine, les communautés américaine, asiatique NQF Vol. 26, No 1 / 2007 | 5.
Vst - Vie Sociale Et Traitements, 2009
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Eléments pour une histoire archaïque de la négativité André Laks 2 19/07/16 Avertissement Les pages qui suivent développent, à l'incitation de Thierry Marchaisse, que je remercie vivement pour l'intérêt qu'il lui a manifesté, une communication présentée au colloque « Que faisons-nous du négatif ? », organisé en décembre 2002 par l'Institut de la pensée contemporaine, dirigé par François Jullien. J'y avais posé la question de savoir ce qu'eux avaient fait du négatif -eux, les Grecs -et plus précisément, ce qu'en avaient fait, après Parménide, le penseur de l´être (mais aussi, moins connu, celui de l'Amour), Leucippe, le philosophe du vide (et du plein), et Empédocle, celui de la Haine (et de l'Amour). Au lecteur de juger s'« ils » nous parlent encore de « notre » négatif. Les renvois aux fragments des auteurs présocratiques sont à l'édition de référence (H.Diels et W. Kranz, Die Fragmente der Vorsokratiker, 6 e éd. Berlin 1954, abrégé en DK), dont la numérotation est reproduite dans toutes les traductions disponibles. La traduction des textes grecs cités est mienne, sauf indication contraire , mais j'ai largement repris, pour les Purifications d'Empédocle, la version de Jean Bollack (Paris, Editions du Seuil, 2003, coll. Points/Essais), dont je discute par ailleurs implicitement l'interprétation, qu'il s'agisse du poème religieux ou du poème physique, tout en m'appuyant sur elle. De manière générale, les décisions interprétatives, nécessairement nombreuses, s'agissant d'auteurs qui ne nous sont transmis que de manière indirecte et toujours fragmentairement, ne sont que sporadiquement argumentées ou même marquées comme telles. Ce n'est pas plus mal. Le philologue spécule lui aussi. Que Gérard Journée soit remercié de sa relecture.
« Echenoz biographe du vide», actes du colloque international « Jean Echenoz : la fiction, la langue », université Paris 4-Sorbonne, 24-25 mai 2013. Les fictions biographiques encombrent désormais les vitrines de nos librairies. Avec sa trilogie, « suite de trois vies » pour la quatrième de couverture de Des éclairs, Ravel (une vie d'artiste, 2006), Courir (une vie de héros, celle du champion tchèque Zatopek, 2008) et Des éclairs (une vie de savant, celle de l'inventeur Nicola Tesla, 2010), Jean Echenoz n'a pas échappé à la mode de ces biographies conjecturales et souvent largement fictionnelles qui constituent un genre de fait du contemporain. Jouant la déconstruction des illustres ou au la magnification des minuscules contre le roman à thèse ou la biographie académique, le genre qui s'est arrogé en régime démocratique le champ d'une écriture égalitaire du l'unique, du singulier, de l'incomparable à travers des vies régies par la liberté de l'imagination, le parcours d'espaces intérieurs nouveaux, la passion pour des solutions existentielles atypiques. Des vies marginales et incertaines, opaques et étranges, aussi fameuses qu'elles soient : tels est le paysage biographique dans lequel je voudrais replacer pour mieux le comprendre les vies imaginaires d'Echenoz. Ainsi recontextualisée, cette trilogie nous confronte d'emblée à un paradoxe de l'histoire littéraire contemporaine : pourquoi le moment formaliste, où la littérature tend à jouer à l'infini de ses procédés, et l'époque postmoderne, où l'histoire littéraire vient constituer le substrat ou l'intrigue du récit, vient recourir au genre biographique, pourtant éminemment transitif, à la structure linaire, surdéterminé par son sujet, où les procédés ne devraient avoir comme finalité que l'accès à un autre, à un tiers ? Je défendrais l'idée que le roman ludique 1 d'Echenoz, si elle refuse la forme d'une série de biographèmes pour proposer des récits continus, cherche délibérément à louper et à vider délibérément le portrait ou la vie qu'il esquisse, à éviter scrupuleusement toute forme de réalisme psychologique, sociologique, ou autre, pour faire ostentation de son excentricité, de son incongruité : en cela par une manière analogique de se dérober, il rend hommage à ce que la vie humaine peut avoir autonome, d'obscure, de fermée. Pour Echenoz l'opacité (ou la fausse transparence) du récit font signe : par un mode de signification indirect mais indiciaire, les fictions biographiques d'Echenoz ne représentent pas la vie de leur personnage, elles mettent en regard de l'obscurité de la condition humaine et l'obscurité du geste esthétique. Chacun préfère savoir quand il est né, tant que c'est possible. On aime mieux être au courant de l'instant chiffré où ça démarre, où les affaires commencent avec l'air, la lumière, la perspective,
Article, 2019
A l'instar des développements techniques et conceptuels, l'art contemporain incite une révolution des perceptions et des rapports au « sens » de l'art ; ce dernier encore relégué à l'artefact visible. Seulement, l'art ne consiste pas à reproduire ou à créer des formes, mais à « capturer des forces » ; ce principe étant commun à tous les arts. L'art est un vide, à la fois plein et vide. Étendu, invisible, capté, perceptible, par qui le veut bien.
VEDA: -« le savoir » concerne le domaine de la vie religieuse et sociale période védique s'étend du XVI au VI av. JC -> txt concernent l'élite de l'époque -Hindouisme: long processus / n'a pas de prophète. Vers le -III -II on glisse peu à peu du védisme vers l'hindouisme -> de nvx txt populaires importants apparaissent:
Edith Stein naquit le 12 octobre 1891 à Wroclaw (à l'époque connu sous Breslau), en Pologne. Nous comprendrons ultérieurement que cette date de naissance n'est pas sans signification/importance ; D'origine juive, sa famille fêtait le Yom Kippour, la plus grande fête juive, le jour de l'expiation. Edith fut la dernière de onze enfants et fut élevée en grande partie par sa mère, suite au décès de son père alors qu'elle n'avait pas encore trois ans. C'est sa mère qui, très pieuse, active et volontaire, devait vaquer aux soins de sa famille et diriger sa grande troupe. Malgré sa religiosité, elle n'a pas su maintenir une foi vivante chez ses enfants. « En pleine conscience et dans un choix libre, je cessai de prier » ; Édith perdit sa foi en Dieu. Jeune femme, elle obtint son diplôme de fin d'études secondaires en 1911 et se mit à apprendre l'allemand et l'histoire à l'Université de Wroclaw. Études, qu'en janvier 1915, elle réussit avec distinction en obtenant son examen d'État. Elle fut une des rares femmes de son époque à fréquenter l'université. Néanmoins, son véritable intérêt portait sur la philosophie et sur le féminisme. Les questions concernant les femmes, éveillaient en elle un intérêt particulier. Ainsi elle entra dans l' « Association Prussienne pour le Droit des Femmes au Vote » et se décrit comme une « jeune étudiante, féministe radicale ». Intérêt qu'elle perdit par après, voulant se consacrer essentiellement à la recherche de solutions purement objectives. C'est deux ans plus tard, en 1913, que l'étudiante Stein s'est rendue à Gôttingen en Allemagne pour assister aux cours de celui pour lequel elle deviendra son assistante, Edmund Husserl. À l'époque, ce personnage fascinait son public avec son nouveau concept de vérité : le monde perçu existant non seulement à la manière kantienne de la perception subjective. Sa philosophie devint comme un retour vers le concret, un retour à l'objectivisme. Cette phénoménologie a conduit plusieurs de ses étudiants à la foi chrétienne. Dans cette même ville allemande, Édith fit la connaissance du philosophe Max Scheler. Rencontre qui a occasionné son attention sur le catholicisme et influencé son intérêt croissant pour la religion. 1 C'est en 1914, alors qu'éclatait la première guerre mondiale, qu'Édith fréquenta une formation d'infirmière et travailla dans un hôpital militaire autrichien. Des temps difficiles pour elle, où elle prenait soins de malades et voyait mourir de jeunes militaires. En 1917, elle obtient sa thèse sur l' « Einfühlung » ou « summa cum laudae » 1 à Fribourg-en-Brisgau. Un jour, elle fut profondément surprise par l'attitude d'une femme du peuple qui, avec son panier à provisions, s'arrêta dans la cathédrale de Francfort pour une brève prière. « Ce fut pour moi quelque chose de complètement nouveau. Dans les synagogues et les églises protestantes que j'ai fréquentées, les croyants se rendent à des offices. En cette circonstance cependant, une personne entre dans une église déserte, comme si elle se rendait à un colloque intime. Je n'ai jamais pu oublier ce qui est arrivé. ». Un « détail » marquant dans la vie d'Édith. Nous pouvons lire dans les dernières pages de sa thèse : « Il y a des individus qui, suite à un changement imprévu de leur personnalité, ont rencontré la miséricorde divine » . Comment est-elle arrivée à cette affirmation ? À travers Husserl, Édith Stein fit la connaissance d'Adolph Reinach, également son assistant. Un lien d'amitié profonde se lia entre eux et l'épouse d'Adolph ; un couple converti à la foi évangélique. C'est à travers elle, qu'Édith vécu une expérience étonnante : Après la mort d'Adolph Reinach en novembre 1917, Édith se rendit, avec une certaine appréhension, à Gôttingen afin de rencontrer la jeune veuve. Profondément étonnée et touchée, elle rencontra une croyante. « Ce fut ma première rencontre avec la croix et avec la force divine qu'elle transmet à ceux qui la portent […] ce fut le moment pendant lequel mon irréligiosité s'écroula et le Christ resplendit ». Une expérience spirituelle prégnante, qui ne l'a pas laissé indifférente. La religion, qu'elle voyait comme un système de valeurs qui mérite attention, est soudain perçue comme une source de courage, d'espérance et de paix dans le malheur.
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van Haute Emilie, « Le CD&V », in Delwit Pascal, Pilet Jean-Benoit, van Haute Emilie (eds), Les partis politiques en Belgique, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 2011, pp.35-62.