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2020, Cuadernos LIRICO Revista de la red interuniversitaria de estudios sobre las literaturas rioplatenses contemporáneas en Francia 21
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Cuadernos LIRICO Revista de la red interuniversitaria de estudios sobre las literaturas rioplatenses contemporáneas en Francia 21 | 2020 Glosolalias transplatinas: fantasmas, utopías y ficciones lingüísticas Uglosias y escrituras asémicas El poema en lengua babélica de Bernardo Schiavetta Le poème en langue babélique de Bernardo Schiavetta Bernardo Schiavetta's Babelic Poem DIDIER COSTE https://doi.org/10.4000/lirico.9693 Resúmenes Español Français English Desde 2001 Schiavetta publica regularmente versiones del Almiraphel, un work in progress que habla babélicamente de Babel; la obra es una larga versión multilingüe (en más de 60 idiomas) de su antiguo poema "Prosopopeïa". Como éste último, el Almiraphel es la glosa de un verso del Inferno (XXXI, 67) en el cual Dante inventa una frase sin sentido pronunciada por el constructor de la Torre de Babel, el gigante Nemrod, condenado a hablar un idioma (ficticio) que nadie puede comprender. La lengua babélica imaginaria de Schiavetta es un collage de más de cien citas rigurosamente referenciadas, collage realizado por un hetéronimo gran políglota (el autor ideal del poema). Este artículo interroga los diferentes procedimientos de composición del Almiraphel. Schiavetta publie régulièrement, depuis 2001, de nouvelles versions de l'Almiraphel, un work in progress qui parle babéliennement de Babel. L'oeuvre est une longue version multilingue (en plus de 60 langues) de son ancien poème "Prosopopeïa". À l'instar de ce dernier, l'Almiraphel est la glose (forme fixe poétique, la « glosa española ») d'un vers de l'Enfer (XXXI, 67) qui, selon Dante, ne peut avoir aucun sens pour nous. Elle est prononcée par le constructeur de la Tour de Babel, le géant Nemrod, condamné à parler une langue (imaginaire) que personne ne peut comprendre. La langue babélienne imaginaire de Schiavetta est un collage de plus de cent citations rigoureusement référencées, collage réalisé par un hétéronyme grand polyglotte (l'auteur idéal du poème). Cet article interroge les différents procédés de composition de l'Almiraphel. From 2001 onwards Schiavetta has published different printed and online versions of his work in progress, a multilingual text on Babel, Almiraphel. It is a patchwork or cento of quotations in more than sixty languages, a piece of procedural poetry which rewrites a previous poem of the author, namely "Prosopopeïa", a poetical commentary (the Spanish poetic form named "glosa") on a verse of the Divine Comedy (Inferno, XXXI, 67) written by Dante in the imaginary language of the giant Nimrod, the builder of the Tower of Babel. Nimrod's punishment is an eternal lack of comprehension: he can neither understand nor be understood. Schiavetta's imaginary babelian language is a collage of over a hundred quotations pieced together by a great polyglot, an imaginary author (heteronym). This essay addresses the process involved in the writing of the poem Almiraphel. Entradas del índice Mots-clés: autotélisme, autoreprésentation textuelle, métatextualité, contrainte littéraire, poésie expérimentale
Dante's conception of language is encompassed in all his works and can be understood in terms of a strenuous defence of the volgare in tension with the prestige of Latin. By bringing together different approaches, from literary studies to philosophy and history, from aesthetics to queer studies, from psychoanalysis to linguistics, this volume offers new critical insights on the question of Dante's language, engaging with both the philosophical works characterized by an original project of vulgarization, and the poetic works, which perform a new language in an innovative and self-reflexive way. In particular, "Dante's Plurilingualism" explores the rich and complex way in which Dante's linguistic theory and praxis both informs and reflects an original configuration of the relationship between authority, knowledge and identity that continues to be fascinated by an ideal of unity but is also imbued with a strong element of subjectivity and opens up towards multiplicity and modernity. Contributors: Zygmunt Baranski, Emma Bond, Gary Cestaro, Sara Fortuna, Stefano Gensini, Carlo Ginzburg, Manuele Gragnolati, Giulio Lepschy, Laura Lepschy, Bettina Lindorfer, Elena Lombardi, Franco Lo Piparo, Lino Pertile, Giorgio Pressburger, Irène Rosier-Catach, Francesca Southerden, Mirko Tavoni, Jürgen Trabant
Dvlces Camenae Poetica Y Poesia Latinas 2010 Isbn 978 84 338 5374 5 Pags 453 467, 2010
espanolTeniendo en cuenta las caracteristicas generales de los Carmina Latina Epigraphica (poesia concebida en la mayoria de los casos para la lectura, no para el recitado; descuido frecuente de la forma; mayor libertad en la seleccion de sus fuentes que la gran poesia latina) se analizan, con especial atencion a los recursos linguisticos, los epigrafes CIL. II2/ 7,353; CIL. II2/ 7,540 y CIL. II2/ 7,714 (CLE. 721). EnglishTaking into account the general characteristics of the Carmina Latina Epigraphica (poetry meant in most cases to be read, not only to be recited; frequent carelessness of the form; greater freedom than the big Latin poetry in choosing its sources), the epigraphs CIL. II2/ 7,353; CIL. II2/ 7,540 y CIL. II2/ 7,714 (CLE. 721) are analysed, focusing mainly on the linguistic resources.
international conference "European Poetry and Statelessness (1900-2016)" May 4th-5th, 2017 (peer review), org. by ATILF lab., CNRS and Lorraine University, Nancy, France, 2017
Clonts: « Le funambule apatride ou la question du rythme chez Gherasim Luca » Art. 13, page 2 of 11 soucieux de son indépendance artistique malgré de nombreuses difficultés matérielles, et fortement attaché à l'idée de rencontre. Salman Locker (1913-1994) est né roumain et juif ashkénaze. Il choisit pourtant très tôt la langue française pour ses productions littéraires et ses correspondances, et renonce à sa filiation en prenant officiellement le nom de Gherasim Luca. Quittant la Roumanie communiste, il s'exile en France en 1953, après un séjour en Israël, sans pour autant prendre la nationalité française. Ces éléments succincts de l'espace biographique montrent que le poète s'est d'abord exilé au travers de la langue dans une position non-oedipienne, avant de s'exiler physiquement. Ils soulèvent aussi un certain nombre de questions quant à la relation de la langue à l'identité et à la nationalité, comme peut le faire Jacques Derrida lorsqu'il évoque l'appartenance à une langue qui « ne se compare pas, au premier abord, à l'inclusion dans l'espace de la citoyenneté, de la nationalité, des frontières naturelles, historiques ou politiques, de la géographie ou de la géo-politique, du sol, du sang ou de la classe sociale » (24). L'apatridie du poète signale ainsi l'existence d'une plaie que les langues de ses origines familiales (yiddish, allemand, roumain) ne peuvent suturer en raison du trop-plein qu'elles véhiculent : pour le poète, la plaie des origines (généalogiques, bibliques) empêche une délivrance de la langue poétique. En effet, le poète habite une oeuvre kaléidoscopique, plus qu'il n'appartient à une unique patrie car il « s'est choisi un nom et un égarement » (Notices biographiques). Dominique Carlat évoque à ce propos la « théorie fantasmée » de non-OEdipe inventée par le poète. Son importance est telle qu'elle constitue le fondement d'un positionnement artistique et philosophique, mais aussi la pierre de touche d'une mise à l'épreuve de l'oeuvre de Sade qui apparaît en filigrane de nombreux textes du poète, comme le montre le critique à propos de la « transmission pervertie » (1998 : 61) chez Gherasim Luca et de cette « commune haine de l'ascendance et de la reproduction » (74). De la sorte, il s'agit « d'imaginer un nouveau mode de constitution du sujet qui échappe au jeu infaillible du manque et de sa dénégation » (62), dans un entre-deux virtuel qui viendrait remplacer « l'opposition réel/idéal » (62). Ainsi l'écriture de Gherasim Luca reflète cette tension et se constitue comme le lieu de la réalisation fictive de la théorie de non-OEdipe ou de l'apatridie créatrice du sujet libre (en rupture avec la mère patrie ou avec la patrie comme terre des ancêtres). Si l'on peut aussi parler d'apatridie dans son oeuvre, c'est parce que le poète met sans cesse en tension la langue poétique et la langue de la communication sociale. De fait, Gilles Deleuze et Félix Guattari trouvent chez Gherasim Luca une illustration de la puissance créatrice de la langue mineure, cette autre « fonction de la langue » (1980 : 231). Gilles Deleuze la définit comme une « langue […] à variabilité continue » (1979 : 100) qui « ne comporte qu'un minimum de constante et d'homogénéité structurales » (100), ce qui la distingue de la langue majeure dont « la condition de constance et d'homogénéité suppose […] déjà un certain usage de la langue considérée : usage majeur qui traite la langue comme un état de pouvoir, un marqueur de pouvoir » (102). L'évocation de Gherasim Luca par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans L'Anti-OEdipe signalait déjà une perception particularisante de l'oeuvre du poète en tant qu'opposition au pouvoir figeant de l'interprétation psychanalytique. Pour Gilles Deleuze, l'écrivain mineur cherche en effet à échapper à la langue majeure en créant une nouvelle fonction de la langue qui « trouve ses règles dans la construction d'un continuum. En effet, la variation continue s'appliquera à toutes les composantes sonores et linguistiques, dans une sorte de chromatisme généralisé » (1979 : 100). Le philosophe prend ainsi l'écriture poétique de Gherasim Luca comme un exemple de la tension qui existe chez l'artiste dit « mineur » entre les constantes de la langue, c'est-à-dire son « échelle diatonique » (1980 : 124), et les variations qui lui sont imposées afin d'échapper au « trou noir » (Langage, ordre et redondance). Il faut donc se demander dans quelle mesure l'oeuvre complète de Gherasim Luca « met en variation tous les éléments linguistiques, et même les éléments non linguistiques, les variables d'expression et les variables de contenu » (1980 : 124), à la manière de ce qui
Bulletin of Hispanic Studies, 2018
English abstract: This article examines the first part of Roberto Bolaño’s novel '2666' with regard to the strategy of telling a multilingual story in a monolingual narrative. Discussing the motives behind, and implications of, this flattening of the text’s linguistic surface, it argues that to dismiss the tension between story and discourse as a defect, is to overlook one of the novel’s principal proposals and to deny a key aspect of Bolaño’s narrative poetics. The article shows that in ‘The Part about the Critics’, effortless communication is confined to a utopian communicative space, which provides a level playing field for characters from different cultural-linguistic backgrounds. The novel’s approach to multilingualism and translation, for which Bolaño may have found support in his readings of Ludwig Wittgenstein, suggests that, to him, languages matter not for what separates them but for what they have in common as a generic means of communication. The article contends that the novel’s linguistic flatness is programmatic, exposing to ridicule narratives that claim to represent reality faithfully. In place of the myriad real-world problems of Babel, Bolaño sets an ideal of linguistic transparency and perfect translatability made possible by way of literature. — Spanish abstract: Este artículo examina la primera parte de la novela 2666, de Roberto Bolaño, con respecto a la estrategia de contar una historia plurilingüe en un relato monolingüe. Analizando los motivos detrás de esta nivelación de la superficie lingüística, así como las implicaciones de ella, argumenta que descartar la tensión entre historia y discurso como una deficiencia es pasar por alto una de las principales propuestas de 2666 y negar un aspecto clave de la poética narrativa de Bolaño. El artículo demuestra que, en ‘La parte de los críticos’, la comunicación fluida existe únicamente dentro de un espacio comunicativo utópico, que ofrece igualdad de condiciones para personajes de trasfondos lingüístico-culturales distintos. El particular enfoque de la novela sobre el plurilingualismo y la traducción, para el que Bolaño puede haberse inspirado en Ludwig Wittgenstein, sugiere que a aquel escritor las lenguas le importan no por lo que las separa sino por lo que tienen en común en cuanto medio de comunicación genérico (lenguaje). El artículo sostiene que el monolingüismo de la novela es programático, poniendo en ridículo narraciones que afirman representar la realidad fielmente. En lugar de los múltiples problemas reales de Babel, Bolaño propone el ideal de una transparencia lingüística y traducibilidad perfecta hechas posibles a través de la literatura.
Not only literary students, but also well-known scholars share the idea that the reconstruction of a text is a routine job which leaves little room for creativity. After some 40 years during which I have edited or prepared the edition of works of Machiavelli (Discorso intorno alla nostra lingua), Pietro Aretino (Cortegiana), Torquato Tasso (Aminta) and 17 years devoted to the textual transmission and the text of Dante's Commedia, I think that, except for the first phases of the job, textual editing requires almost constant critical thought and interpretation. I shall present a little series of examples, mostly from Dante's Commedia, with cases ranging from decisions in the realm of accidentals to rather complicated choices among competing substantial readings and to the risky enterprise of emendation against all the witnesses of the work. While these examples can give an idea of the novelty of some solutions of my forthcoming edition (the introduction and Inferno will appear in the first months of 2021), in my view, they seem to confirm the opinion of the great classical philologist Giorgio Pasquali, for whom textual criticism isn't mechanical; it is methodical.
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A Companion to the Latin Language, 2011
Enthymema, 2017
Humanidades, Educación y construcción del saber en la red, 2023
Textual Cultures, rpt. in revised form in Dante's Multitudes, Notre Dame U. P., 2022, pp. 162-79., 2019
Bibliotheca Dantesca, 2019
Divine Comedies for the New Millennium, 2003
Calíope: Journal of the Society for Renaissance and Baroque Hispanic Poetry, 2018