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2017, Revue philosophique de Louvain
https://doi.org/10.2143/RPL.115.4.3284770…
25 pages
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Cet article porte sur la notion de vérité chez Kazimierz Twardowski. Celui-ci fut un disciple de Brentano, dont il a diffusé la méthode et les idées en Pologne. Mais Twardowski ne fut pas que le propagateur des idées de son maître. Comme l’exposent les deux premières parties de cet article, il s’est notamment opposé à Brentano en défendant une conception absolutiste de la vérité. Pour ce faire, il a d’abord montré que tous les soi-disant exemples de vérités relatives étaient ambigus et pouvaient être complétés de manière à exposer les jugements absolus dont ils dérivent. Il a ensuite mis en évidence le fait que la forme de relativisme qui consiste à affirmer que tout jugement est vrai pour nous est incompatible avec certains principes logiques fondamentaux, et ne peut pour cette raison être dérivée d’une thèse plus générale. La dernière partie de cet article est consacrée à la critique twardowskienne de la version forte de la vérité-correspondance développée par Russell. Après avoir montré les défauts de cette théorie en dénonçant la conception du jugement sur laquelle elle reposait, il en a proposé une version affaiblie reposant sur une conception du jugement comme acte sui generis.
Actes des congrès de la Société française Shakespeare, 2013
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous les pays ENTRETIEN A V E C KRZYSZTOF WARLIKOWSKI 1 Catherine Treilhou-Balaudé : Krzysztof Warlikowski, vous venez de mettre en scène avec l'équipe du Nowy Teatr 2 la pièce Contes africains 3 d'après les pièces de Shakespeare (Le Roi Lear, Othello et Le Marchand de Venise), les romans de J. M. Coetzee (L'Été de la vie et Au coeur de ce pays), les essais d'Eldridge Cleaver (Soul of Ice) et des
Paru en ligne dans Le Récit concordant, janvier 2012 https://lerecitconcordant.wordpress.com/2012/01/14/entretetien-avec-wiktor-stoczkowski/
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2012
La gendarmerie est aujourd'hui doté e d'un service spé cialisé d'aide à l'enquête, le Dé partement des Sciences du Comportement, qui appré hende sous un angle psychologique les affaires criminelles telles que les homicides ou les viols sé riels, notamment sur le terrain de la garde à vue. C'est ainsi, dans un contexte coercitif, que l'interrogateur doit recueillir la vé rité du suspect. Vé rité qui ne peut être que subjective, celuici é tant de plus libre de mentir et de se taire. Né cessaire, la pré paration de l'audition se ré alise aprè s une é valuation criminologique des faits et une é tude de la personnalité du suspect. L'absence fré quente d'é lé ment de preuve dans les dossiers traité s oblige à adopter la meilleure approche en fonction de son profil psychologique. Il est donc primordial d'é tablir entre l'interrogateur et le suspect un rapport propice à la confidence. Dans ce contexte, la recherche de la vé rité repose sur la dé tection du mensonge. Mais ne doivent être ré vé lé s que ceux qui servent utilement l'enquête. Or aujourd'hui, la recherche de la vé rité est encore souvent celle de l'aveu, l'enjeu é tant pour l'enquêteur de « faire parler ». Pourtant, la vé rité est indé pendante de l'aveu. En effet, parvenir à mettre en é vidence mensonges, contradictions et incohé rences peut parfois être plus pertinent que d'escompter l'aveu. Recevoir dans un cadre et un temps limité un discours authentique relatif à un acte criminel est de fait un exercice difficile. En tout é tat de cause, il semble illusoire de chercher à obtenir la vé rité absolue, a fortiori au moment de la garde à vue. Il s'agit davantage de lui ouvrir la voie, sans commettre d'erreur pour ne pas risquer de ne jamais l'atteindre. ß 2012 Elsevier Masson SAS. Tous droits ré servé s.
L'homme est peu de choses dans l'univers. Sinon génial, mais imprudent, et son orgueil le perdra.
Écrire l'histoire, 2012
Au sa l o n d e 1804, l'oeuvre qui eut le plus grand succès auprès de tous les publics fut Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa, 11 mars 1799 1. Plus de trente-cinq mètres carrés de peinture. Bonaparte préparait sa transformation en Empereur des Français, la guerre avec l'Europe reprenait après une courte trêve (paix d'Amiens, icelée en 1802-1803), et l'on disait en Angleterre que le iasco 1. Huile sur toile, 1804, 522 x 715 cm, musée du Louvre. 2. Je dois l'essentiel de ma documentation au travail de David O'Brien, Antoine-Jean Gros, trad. de l'anglais Jeanne Bouniort, Gallimard, 2006.
Feodor Dostoïevski n'avait pas encore dix-neuf ans lorsqu'il écrivait à son frère Mikhaïl : " les caractéres, je peux les étudier chez les écrivains en compagnie desquels je passe la meilleure part de ma vie dans la liberté et la joie ; je ne dirai rien de plus sur moi ; Je suis sûr de moi. L'homme est un mystère. Il faut l'élucider et si tu passes à cela ta vie entière, ne dis pas que tu as perdu ton temps ; je m'occupe de ce mystère car je veux être un homme. " (Dostoïevski, Correspondance, tome 1, Edition intégrale présentée et annotée par Jacques Catteau, trad. Anne Coldefy-Faucard, Paris, Editions Bartillat, 1998, p. 183 ; Lettre 26, du 16 août 1839).
E. Koustova (dir.), Combattre, survivre, témoigner : expériences soviétiques de la Seconde guerre mondiale, Strasbourg : Presses universitaires de Strasbourg, p. 85-126., 2020
5. Les archives personnelles de Piotr Lidov furent déposées en 1950 au RGALI (TsGALI à l' époque) par la famille du journaliste. Son fonds n o 1865 contient sa correspondance, son journal et ses carnets, ainsi que des brouillons d' articles et des matériaux rassemblés au front. Voir sa description dans Zajcev A., « Materialy fonda P.A. Lidova v CGALI SSSR » [Matériaux du fonds P. A. Lidov au TsGALI de l' URSS],
Leaves, 2019
« En temps de guerre, la vérité est si précieuse qu'elle devrait toujours être protégée par un rempart de mensonges », affirma Winston Churchill en novembre 1943 (Churchill 383). Ces propos résument parfaitement la stratégie des dirigeants militaires alliés lors de leur préparation du débarquement en Normandie de juin 1944. Afin de s'assurer la victoire contre les troupes nazies, il était capital de surprendre l'ennemi. L'Opération Fortitude visait ainsi à faire croire aux Allemands que le débarquement n'aurait pas lieu en Normandie mais dans la région du Pas-de-Calais, secteur le plus probable pour cette invasion du fait de sa proximité avec la Grande-Bretagne. Ce stratagème s'appuyait sur de multiples éléments. Les Alliés amassèrent autour de Douvres des décors faisant croire que d'intenses préparatifs militaires s'y déroulaient. Ils veillèrent également à ce qu'un simulacre d'activité radio de temps de guerre convainquît l'ennemi qu'une armée en réalité parfaitement fictive, la First U.S. Army Group (FUSAG), s'apprêtait à prendre d'assaut le Pas-de-Calais. Un aspect un peu moins connu de cette intoxication reposait sur des agents doubles, des
Revue d’Éthique et de Théologie Morale, n° 236/HS, p. 33-54, 2005
Dans Revue d'éthique et de théologie morale Revue d'éthique et de théologie morale 2005/HS (n°236) 2005/HS (n°236), pages 33 à 54 Éditions Éditions du Cerf Éditions du Cerf
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Vers une philosophie scientifique
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2023
en X. Zubiri, L’homme et la vérité, L’Harmattan, Paris, 2003
Les Politiques Sociales, 2021
Samuel Beckett Today / Aujourd’hui, 2021
Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo, 2023
Spirale Arts Lettres Sciences Humaines, 2002