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2016, Rapport final d'opération, Historia Metensis
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47 pages
1 file
Rapport final d'opération, Historia Metensis, 2022
En juillet 2022, l’association Historia Metensis a réalisé cinq sondages au pied du mur de fausse braie, daté de 1526-1527, au nord de la porte des Allemands et du moineau Desch. L’opération a permis de vérifier et de confirmer que le décor en bas-relief présent au pied du mur et composé de grelots/boulets explosifs et de visages à expressions différentes – dont l’interprétation reste ouverte – se poursuit sur l’ensemble du dispositif. Il est toutefois absent de la tour d’artillerie située à l’angle intérieur de la fausse braie, questionnant sur la contemporanéité de l’édifice. L’absence de chaînage d’angle et de décor à l’effigie de la famille Desch, commanditaire de l’ensemble, laisse penser à une construction postérieure par la Ville, hypothèse renforcée par la présence des armoiries de Metz sculpté sur son parement. Alors que l’opération de 2016 n’avait pas permis la mise au jour des décors et de l’inscription dessinés en 1856, ils ont cette fois été dégagés, présentant toutefois un mauvais état de conservation, notamment en raison des crues de la Seille. L’inscription révèle ainsi que l’ensemble a été achevé en 1527 et qu’une partie a été fondée sur pilotis, aux abords de la rivière, tandis que la partie nord a été fondée à l’aide d’un coffrage en bois (laye). Quant au décor sculpté, il représente bien deux renards, par ailleurs animal symbole de la famille Desch, portant un homme ligoté sur une perche. Il pourrait s’agir d’une allégorie figurant Philippe III Desch et son fils Renault bannissant un traître de la cité, ou alors d’une image plus générique avertissant les éventuels ennemis de la Ville, utilisant une image du monde inversé, très courante au Moyen Âge, inversant les rôles des humains et des animaux. Il faut également noter l’utilisation de l’ardoise pour les joints entre les blocs sculptés pour aider à les caler, mais également pour résister aux intempéries et aux charges lourdes. Ce phénomène avait déjà été observé en 2012 dans les salles de tir construites en 1529 par Philippe III Desch. Par ailleurs, deux canonnières monumentales à gueule de monstres finement sculptées ont été mises en évidence percées au nord et au sud de la tour d’angle. La plus méridionale a livré un glyptographe, dont l’identité de son auteur demeure indéterminée, contrairement à la canonnière percée au nord, car perturbée par une ancienne porte d’accès mise probablement en place au début du XXe siècle, aujourd’hui murée. L’ensemble de la zone a été remblayé probablement à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle, certainement lors des travaux de destruction et de réaménagements du secteur entre 1904 et 1911.
Rapport de relevé topographique, Historia Metensis, 2011
Archéologie médiévale, 2012
Les dépôts à crémation sont présentés dans le catalogue (Vol. II) qui accompagne ce texte. Ils sont décrits sous 12 rubriques :
Nancy, PUN-Edulor, 2017
Les trois siècles d’indépendance de la ville de Metz (1234-1552) peuvent être liés à la présence de ses fortifications, construites à l’extrême fin du XIIe siècle. Sa muraille, longue de 5 575 m, flanquée de soixante-seize tours, de sept portes et de douze poternes, a protégé une population de plus de vingt mille habitants, répartis sur plus de 150 ha. Entre les XIIIe et XVIe siècles, Metz est ainsi une des cités les plus prospères de l’ouest du Saint-Empire romain, protégée par une des plus grandes enceintes urbaines de la fin du Moyen Âge. Au XIVe siècle, la cité se munie d’une administration spécialisée, les Sept de la guerre, chargée de gérer la défense et la diplomatie, et les Sept des murs, dédiés à l’entretien de la fortification à l’aide des corporations de métiers. Il ne reste de nos jours de 1 000 m de muraille, équipée de certains éléments remarquables, comme la porte des Allemands, un des derniers symboles de cette puissance passée. Entre 2011 et 2016, les membres de l’association Historia Metensis ont entrepris l’étude de ces vestiges en les relevant et en complétant les données recueillies sur le terrain grâce aux documents d’archives. Cet ouvrage est le fruit de six années de recherche et, plus qu’une simple étude des vestiges du front de Seille, est une véritable synthèse sur l’histoire de l’enceinte urbaine messine, mais elle présente aussi son entretien et la mise en défense de la ville.
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Mémoires de l’Académie nationale de Metz, 2004, p. 295-311 (Numérisé dans GALLICA).
Vestiges de guerres en Lorraine, 2011
La sculpture romaine en Occident, 2016
Metz, Paraiges, 2013
Faivre V., Nielles-lès-Calais, SCEA de la Tour, rapport de diagnostic, 2021
2024
Revue Numismatique 2009, p. 113-127
Technè n°46, 2018