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une telle passion autour de ce simple mot ? C'est d'abord que ce mot passe pour gaulois, et nous en avons peu. Et c'est ensuite évidemment que de l'interprétation des quelques mots laissés par les auteurs antiques, dépend en grande partie la vision que nous nous faisons de la société gauloise. Comme notre interprétation est différente de celles de ces auteurs, nous dirons tout d'abord les principes qui nous guident. Premièrement, il faut admettre, compte tenu de la rareté de nos informations, que nous ne pourrons jamais former que des hypothèses probables. Deuxièmement, il convient de toujours aller du certain vers le probable, de toujours distinguer les deux, et en conséquence de n'admettre, a priori ou de façon implicite, aucune hypothèse qui risquerait d'invalider gravement la suite des raisonnements. Ainsi, nous n'admettrons pas d'entrée de jeu, contrairement à la plupart de nos prédécesseurs, l'identité du soldure et de l'ambacte. Rien dans le texte de César, ni dans la forme linguistique de ces mots, ne prouve une telle identité. Qu'ils soient identiques est seulement une possibilité, que nous examinerons comme telle. Troisièmement, l'anthropologie sociale nous a appris que les sociétés primitives (sans État, ou avec un État incomplètement formé) présentaient une multitude de statuts, de fonctions, de positions, que les anthropologues professionnels ont beaucoup de mal à distinguer et à décrire, même après des années d'observation. Par contraste, les sociétés antiques de type cité-État apparaissent comme marqués par une extrême simplicité, ne serait-ce qu'en raison de la mise en avant de l'opposition libre/esclave, toujours tenue par les Anciens comme la division majeure, laquelle laisse dans l'ombre des formes de dépendance inclassables dans les termes de cette opposition 1 . Nous postulons pour la société gauloise au moment de la conquête une complexité similaire à celle qui s'observe dans les sociétés primitives, la présence d'institutions similaires à celles des Romains ne faisant d'ailleurs qu'accroître cette complexité dans la mesure où cette adoption n'a pas éliminé des coutumes et/ou institutions plus anciennes. Cette position a priori nous invite, plus que toutes les autres, à la prudence et à reconnaître que nous ne pourrons tout au plus que reconstruire avec un petit degré de probabilité quelques points en nombre limité. Elle nous renforce également dans notre idée de ne pas assimiler soldure et ambacte ; nous pensons même qu'il a pu exister, à côté de ces deux formes de compagnonnage guerrier, d'autres formes encore, dont nous n'avons aucun témoignage. Pour le reste, la critique des sources que nous pratiquerons s'inscrit dans la ligne de ce qui a été fait (et bien fait) jusqu'ici, avec ses deux principes majeurs : 1. Nous ne faisons ici que reprendre un des principaux enseignements de M. I. FINLEY (1984, chapitre « Entre l'esclavage et la liberté »). 1. Ci-après abrégé en B.G.
Outils monétaires. Disque monétaire ATEVLA VLATOS. Disque monétaire arverne.
Laporte (L.) dir. - Des premiers paysans aux premiers métallurgistes sur la façade atlantique de la France (3500 -2000 av. J.-C.). p.470-504., 2009
Des premiers paysans aux premiers métallurgistes sur la façade atlantique de la France (3500-2000 av. J.-C.)
Les meules du Néolithique à l’époque médiévale : technique, culture, diffusion, 2017
La collection des meules d'Acy-Romance, dont Cl. Pommepuy avait commencé l'inventaire, constitue un ensemble unique parce que ce village a été entièrement fouillé et que tous les fragments lithiques ont été systématiquement localisés et conservés. Il a été occupé de La Tène C2 à l'époque augustéenne ; toutefois la majorité des pièces proviennent de structures datées de La Tène D1, et dans une moindre mesure de La Tène C2. Les roches sont de différentes origines, mais le calcaire apparaît nettement comme la pierre meulière dominante avant le grès et d'autres roches plus anecdotiques. Parmi les calcaires, les faciès attribuables au Lutétien supérieur sont très largement dominants. On note une fragmentation très importante du mobilier : 1 000 fragments de roches, dont 600 de calcaire du Lutétien, auxquels s'ajoutent 350 fragments de meules (18 meules ou molettes va-et-vient, 175 meules rotatives et 91 meules indéterminées). Les meules rotatives sont présentes dès La Tène C2, associées à des meules va-et-vient. Cl. Pommepuy indiquait que la part des meules tronconiques à dépression centrale profonde (type 3) diminuait avec le temps au profit des meules cylindriques à cuvette (type 2) ou à dépression centrale (type 1). Ces observations, confirmées par notre étude, mettent en évidence le passage d'un type de moulin à meta plane ou en cuvette associée à un catillus de type 3 à un moulin à meta conique et catillus de type 1 et 2. La répartition des types de meules, de leurs fragments et des éléments brûlés est quasiment homogène sur le site, suggérant une phase d'abandon, voire de destruction générale.
Archéologie en Picardie, n° 15, 2000
Résumé La paragonite est un minéral sodique du groupe des micas blancs. En France et en Italie, les gîtes de paragonite massive sont situés entre 2000 et 2700 m d’altitude dans les Alpes internes et en Queyras ; récoltée sous la forme de petits nodules ou de plaquettes, la paragonite a été exploitée dès la fin du VIe millénaire. Cette matière première rare a été utilisée pour la fabrication d’anneaux-disques, de pendeloques et de perles, qui ont circulé sur 650 km à vol d'oiseau jusqu’à la fin du IVe millénaire, mais en faible nombre. Deux nouvelles perles en paragonite ont été identifiées à l'oeil nu dans les collections de la Cité de la Préhistoire, puis analysées par spectroradiométrie en réflectance diffuse et comparées à notre référentiel des paragonites alpines. La perle bipointe de Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) est d'un modèle inconnu jusqu'ici ; elle appartient vraisemblablement à la transition IVe-IIIe millénaires. Quant à la perle-tonnelet de la grotte des Fées à Tharaux (Gard), elle pourrait alors être le premier témoin attribuable à la fin de l’âge du Bronze ancien, ce qui porterait à plus de 3000 ans la durée d'exploitation de ce minéral très caractéristique, mais que préhistoriens et géologues peinent encore à reconnaître dans les collections archéologiques. Mots clefs Néolithique, âge du Bronze, parure, paragonite, origine, diffusion Summary Paragonite is a sodic mineral of the white mica group. In France and Italy, massive paragonite deposits are located between 2000 and 2700 m altitude in the internal Alps and in Queyras; collected in the form of small nodules or platelets, paragonite has been exploited since the end of the 6th millennium. This rare raw material was used to make disc-rings, pendants and beads, which circulated over 650 km as the crow flies until the end of the 4th millennium, but in small numbers. Two new paragonite beads were identified with the naked eye in the collections of the Cité de la Préhistoire, then analysed by diffuse reflectance spectroradiometry and compared to our reference of alpine paragonite samples. The Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) bipointe bead is of a hitherto unknown type; it probably belongs to the 4th-3rd millennium transition. As for the barrel shaped bead from la grotte des Fées in Tharaux (Gard), it could be the first artefact dated to the end of the Early Bronze Age, which would bring to more than 3000 years the duration of exploitation of this very characteristic mineral, but which prehistorians and geologists still meet difficulties to recognize in archaeological collections. Key words Neolithic, Bronze Age, personal adornment, paragonite, sourcing, diffusion
est un grand spécialiste du calendrier, il est aussi un expert en 1 'art de rechercher dans certains textes médiévaux ce qui pourrait ressortir à la Mythologie française. Ses récents travaux sur Le Livre de Caradoc, sur La Fille du Comte de Poitiers ou sur Valentin et Orson 1 l'attestent bien. Son exemple est à suivre dans le sens où il a toujours cherché à travailler sur des oeuvres originales, peu connues, et systématiquement en se basant sur le texte en ancien français. C'est cette méthode que je voudrais ici suivre en étudiant deux oeuvres dans lesquels le grand dieu celte Lug pourrait bien apparaître.
Batellerie gallo-romaine, 2011
Rappelons que le point de départ de ces recherches fut la découverte à Londres en 1962, sur les bords de la Tamise, de l'épave Blackfriars I correspondant à un caboteur fluvio-maritime du milieu du II e s. ap. J.-C. (fig. 1). Les caractéristiques architecturales de cette épave ne pouvant se rattacher ni à la construction nordique à clin ni à la construction méditerranéenne à franc-bord et à tenons et mortaises chevillées, P. Marsden (1966, 1976) la rattacha à une tradition celtique en écho aux écrits de Jules César (Bell. Gall., 3, 13) sur les bateaux de la flotte vénète. L'idée fut reprise et développée par D. Ellmers (1969) qui étendit la notion de construction celtique au domaine de la batellerie fluviale. Depuis, au cours des années 70 et 80, les nombreuses découvertes d'épaves de barges fluviales possédant les mêmes caractéristiques, en Suisse (Bevaix et Yverdon au lac de Neuchâtel), dans la basse vallée du Rhin aux Pays-Bas (Zwammerdam, Druten, Woerden) et en Belgique (Pommeroeul), notamment, ont permis de préciser les caractéristiques essentielles de la construction navale romano-celtique ou gallo-romaine dont les meilleures synthèses ont été fournies par
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Laporte (L.) dir. - Des premiers paysans aux premiers métallurgistes sur la façade atlantique de la France (3500 -2000 av. J.-C.). p.455-469. , 2009
Revue archéologique de l'Ouest, 2009
Gallia 74.2, 2017
Laporte (L.) dir. - Des premiers paysans aux premiers métallurgistes sur la façade atlantique de la France (3500 -2000 av. J.-C.). p. 505., 2009
Parlement[s], Revue d'histoire politique, 2020
Gaulois des Alpes, Archéologie funéraire et parures., 2023
Bulletin de la Société tournaisienne de Géologie, Préhistoire et Archéologie, XVI, n° 4, p. 159-172, 2020
Cahiers ORSTOM, 1976
Boulud-Gazo S. (dir.), 2014 - Le Campaniforme et l’âge du Bronze dans les Pays de la Loire, projet collectif de recherche : bilan d’activité 2013, SRA Pays de la Loire, Nantes.
Cahiers numismatiques, n° 203, 2015