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Revue Numismatique 2009, p. 113-127
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Les émissions, par Clazomènes, de tétradrachmes à types personnels au milieu du ii e s. av. J.-C. figurant au droit Zeus Sôter Épiphanès et au revers une amazone ne peuvent être mises en relation avec la victoire d'Eumène II sur les Galates en 66. Ces monnaies, frappées à l'occasion de panégyries, célébraient une épiphanie salvatrice de Zeus Sôter, peut-être au cours de la guerre qui opposa Prusias II à Attale II.
Kernos, 2015
Cet article trouve sa source dans ma thèse de doctorat (Surnommer Zeus. Contribution à l'étude des structures et des dynamiques du polythéisme attique à travers ses épiclèses, de l'époque archaïque au Haut-Empire, Université Rennes 2, 2013), actuellement en cours de publication (à paraître dans un prochain supplément Kernos), dans le cadre d'un mandat post-doctoral BeIPD-COFUND à l'Université de Liège. Sauf indication contraire, les dates sont entendues avant notre ère, l'Acropole et l'Agora (avec une majuscule) sont celles d'Athènes. Pour les sources littéraires, sauf mention contraire, on se réfère aux éditions de la CUF, à l'exception de : Scholies anciennes à Aristophane, Nuées (éd. HOLWERDA) ; Tzetzès à Aristophane, Nuées (éd. HOLWERDA) ; Scholies à Démosthène (éd. DILTS) ; Hésychios (éd. LATTE) ; Photios, Lexique (éd. THEODORIDIS) ; Souda (éd. ADLER). Pour le détail des attestations des épiclèses évoquées ici sans référence, je renvoie à la BDEG. Je remercie vivement Pierre Brulé, Vinciane Pirenne-Delforge et le lecteur anonyme de Kernos pour leurs relectures attentives et leurs précieuses remarques. 1 Giove Polieo in Athene : c'est ainsi qu'Otto Jahn titrait il y a tout juste 150 ans un mémoire essentiellement consacré, déjà, aux Dipolies et aux Bouphonies. S'ouvrait ainsi un long et riche débat historiographique sur l'interprétation de cette fête et de la mise à mort du boeuf qui en constituait probablement le rituel central. Or, si ce débat a abondamment nourri la réflexion sur les questions sacrificielles 1 , il a paradoxalement occulté la figure du Zeus Polieus athénien auquel ces cérémonies étaient consacrées. Après un siècle et demi de production scientifique, force est de constater, en effet, que toute la lumière n'a pas été faite sur le rôle et la place de ce Zeus au sein du panthéon attique. Alors que l'interprétation des Bouphonies, et notamment de sa relation par Porphyre dans son traité De l'abstinence (De Abstinentia), est toujours fort discutée, on s'accorde en effet à voir dans ce Zeus « de la polis » le protecteur de la cité, la signification de son épiclèse ne semblant pas poser problème 2. 2 Or, une telle signification ne va pas de soi, ne serait-ce qu'en raison de la polysémie du terme polis lui-même, qui peut en effet désigner la communauté humaine (la polis-cité) tout autant que l'acropole (la polis-citadelle) 3. Un premier niveau d'interrogation consiste donc à se demander si Zeus était Polieus en Attique parce qu'il était conçu comme un Zeus Polieus à Athènes Kernos, 28 | 2015 Zeus Polieus sur l'Acropole : cadres et portée du culte politique Les principales informations dont on dispose au sujet de Zeus Polieus concernent son culte à l'échelle politique, qui avait pour principaux cadres son sanctuaire acropolitain et la fête des Dipolies. Ces données sont toutefois éparses et ne permettent d'en reconstituer Zeus Polieus à Athènes Kernos, 28 | 2015 [Δι]ὸς Π̣ ολιέως ἄβατον Abaton de Zeus Polieus. Compte tenu de sa nature, une telle borne n'était sans doute pas intégrée au cimetière du Cynosarges lui-même. Il est possible qu'il s'agisse d'une pierre errante ; le cas échéant,
Les mises en scène de l'épiphanie du nouveau dieu de Stratonicée, Zeus Panamaros Joy rivault Université Bordeaux-Montaigne L'attaque du sanctuaire de Panamara par le général romain Labiénus et par les Parthes en 40/39 av. J .-C. est à l'origine de la mise en scène épiphanique de Zeus Panamaros dans un décret de Stratonicée et sur les monnaies de la cité 1. Cette situation de crise marque la création, au i er siècle av. J .-C ., d'une nouvelle identité divine, dans un contexte cultuel préexistant. Celleci correspond à des attentes particulières de la part des fidèles et permet de cerner l'étendue des champs d'action du dieu, notamment par le système des épiclèses 2. Dans le contexte stratonicéen de cette époque, la manifestation salvatrice d'un nouveau dieu tutélaire 3 permet de résoudre la crise et de la préserver dans la mémoire cultuelle de la communauté en la célébrant durant les fêtes en l'honneur du dieu. Ces festivités épiphaniques, les Panamaréia, célèbrent ainsi tous les ans le séjour ponctuel de la statue de Zeus Panamaros, partie de son sanctuaire extra-urbain de Panamara pour séjourner, le temps de cette manifestation spectaculaire, dans le sanctuaire urbain du dieu, le bouleutèrion de Stratonicée 4. Il s'agit alors de remercier la divinité, de prolonger son pouvoir protecteur et de renforcer les liens communautaires. Les remarquables dossiers épigraphiques et numismatiques de Stratonicée et de Panamara, rarement étudiés simultanément, nous permettent de suivre le processus de création de ce nouveau culte, notamment à travers une scénographie épiphanique. Le présent article propose ainsi une relecture des inscriptions du i er siècle av. J .-C. au iii e siècle apr. J.-C. afin de redéfinir 1 I. Stratonikeia 10. 2 Brulé, 1998. 3 Nous considérons que Zeus Panamaros est un nouveau dieu dans la mesure où il est bien distinct, à Panamara, de Zeus Karios : bien qu'ils partagent le même sanctuaire, chacun possède une identité à part entière (son épiclèse, son image, ses pratiques cultuelles et ses champs d'actions propres) .
B. Collette-Dučić, ‘L’unité des vertus chez Zénon de Citium et son interprétation chrysippéenne’, in B. Collette-Dučić and S. Delcomminette (eds.), Unité et origines des vertus dans la philosophie antique (Bruxelles: Ousia, 2014), 237-267., 2014
Zénon, fondateur du Portique, est aussi le premier des stoïciens à avoir cherché à démontrer l'unité des vertus et, en particulier, leur inséparabilité.
Kyphi 4, p. 61-66, 2005
A L'ÉPOQUE PTOLÉMAÏQUE, les clergés de Thébaïde ont spéculé sur la Ville, lieu des origines. Des hymnes consacrés à Thèbes témoignent de l 'inventivité des prêtres, s'efforçant de produire, à côté des épithètes anciennes, de nouvelles désignations de la cité d'Amon. Les deux dédicaces de restauration au nom de Ptolémée Évergète II gravées sur la porte du ne pylône de Karnak ne sont que le prétexte à un savant éloge de la ville de Thèbes 2 • Pareillement, le défilé des nomes et le bandeau de soubassement de la porte de Montou à Karnak-Nord ont permis aux prêtres de montrer toute leur érudition pour qualifier Thèbes-lavictorieuse, bénéficiaire des produits del 'Égypte entière 3 . À travers les nombreuses désignations de Thèbes, les théologiens ont mis en évidence le caractère unique de la cité d'Amon (w(.t ; w(.t njw.t) 4 , sa prééminence sur les autres villes d'Égypte (l:znw.t njw.wt (spJ.wt)) 5 ; elle est «la ville qui fait advenir toutes les villes par son nom » (njw.t bpr njw.t nb /:zr rn~s) 6 • Sa qualité de ville-première (mw.t njw.wt) 7 , origine des dieux, est mise en avant.
Les dieux d'Homère III. Attributs onomastiques, ed. Corinne Bonnet et Gabriella Pironti, 2021
“Zeus Panomphaios : Réécritures et traditions de l'exégèse”, Les dieux d'Homère III. Attributs onomastiques, ed. C. Bonnet and G. Pironti, De Boccard (2021), p. 55-79. Après avoir examiné les trajectoires de la recherche sur les épithètes divines dans le précédent chapitre, celui-ci s'intéresse à retracer la topographie des reconfigurations d'une épithète à travers la diversité des textes où elle apparaît. Il s'agira d'appliquer le modèle de la compétence avancé ci-dessus au corpus concret analysé ici. Comme le chapitre précédent se servait du cas de Zeus Panomphaios comme fil directeur à travers les moments de la recherche moderne, ce chapitre complémentaire s'attache à situer chaque attestation ancienne de Panomphaios dans son environnement de signification particulier. Le but est de produire une vision d'ensemble des déploiements d'une épithète divine, en suivant les développements d'une archive de textes en dialogue.
Sur les traces de Zeus, 2021
Sur les traces de Zeus et des Olympiens Trait d'union entre le sud (la Libye) et le nord (l'archipel grec), et proche du Levant, l'île de Crète [Κρήτη] semble avoir joué un rôle prépondérant pour des raisons géopolitiques. Elle a en effet une position charnière entre trois mondes: l'Asie, l'Afrique et l'Europe. Et puisque l'on mentionne ce dernier continent, son nom n'est-il pas dû à un épisode mythologique célèbre dont l'issue est justement la Crète? Allons plus loin encore. Évoquons l'Histoire: on s'aperçoit alors que la civilisation minoenne a non seulement été brillante, mais a été antérieure à toutes celles du monde occidental (plus de deux millénaires avant notre ère!). Il semble donc judicieux de se pencher sur le rôle joué par la Crète dans la mythologie grecque; du moins dans celle des Olympiens. L'analyse suivante se propose donc de suivre les traces du premier d'entre eux: à savoir Zeus [Ζεύς] maître incontesté de l'Olympe. Aux temps lointains des Titans régnait un certain Kronos [Κρόνος], ayant pour épouse Rhéa [Ῥέα], sa soeur. Kronos voulait être maître du cosmos [κόσµος, kosmos, "l'ordre" et non pas l'univers, tel qu'on le conçoit de nos jours]. Nous avons choisi d'orthographier Kronos avec un K
One of the bronze plates formerly in the Bianchini collection, which entered the Cabinet des Médailles (Paris) at the end of the 18th century, bears a text and an image, supposedly unintelligible and therefore thought to be of a magic nature. A new examination of this artefact, actually the main part of a bracelet, shows that it depicts an assembly of twenty-eight divinities, illustrating the religious landscape of Egypt in the 2nd-3rd century, and that it is inscribed with two short acclamations. The first one exalts the greatness of the name of Sarapis, the second that of Neôtera the invincible. The identity of this goddess is difficult to define, but she often seems to correspond to a form of Isis assimilated to Korè. The glorifying invocation of these two gods, depicted with their pantheon, may be considered to be an expression of what is today called “megatheism”.
In Ph. Borgeaud et al. (Hgg.), Interprétations de Moïse: Égypte, Judée, Grèce et Rome. Jerusalem Studies in Religion and Culture 10, Leiden/Boston 2010, 85-102., 2010
Josèphe se soit parfois inspiré de motifs héroïques issus de la mythologie grecque ou romaine, on rencontre néanmoins également, pour presque chaque aspect de la vie héroïque de Moïse chez Josèphe, des parallèles dans les sources juives. Les mythologèmes que l'on retrouve dans la version joséphienne (et qui sont absents en partie dans l'original biblique) existent donc autant dans la tradition juive tardive, rabbinique, voire médiévale 6 , que dans la tradition gréco-romaine. Ces variantes juives se sont développées dans le même espace culturel que les récits païens comparables. Il n'est donc pas surprenant que l'on y trouve des parallèles. L'histoire de Moïse chez Flavius Josèphe est un exemple typique d'un ancien mythe héroïque. La question consistant à savoir dans quelle mesure la version de Josèphe aurait été infl uencée par des traditions païennes, se heurte à des limites. L'annonce de la naissance de Moïse L'oracle annonciateur de la naissance d'un héros est un motif bien répandu dans la mythologie grecque (on le rencontre par exemple dans les mythes de Cyrus, OEdipe, Persée ou Paris) ; en revanche, il est inconnu dans l'histoire biblique de Moïse 7 . Ce motif rencontre cependant une place importante dans la version chez Josèphe. Par un tel oracle, on confère au héros in spe, avant même qu'il ne naisse, une grande importance, laquelle va de pair avec un certain danger. Les modalités de la prophétie (reçue en rêve ou non), la nature de celui qui la révèle, sont variables, de même que la teneur de la prophétie, et 6 Il existe un consensus dans les études joséphiennes pour considérer que la tradition rabbinique, bien que transmise dans des textes postérieurs à Josèphe, doit être inclue dans la « Quellenforschung » ; cf. la discussion de cette question chez Louis H. Feldman, 1998, pp. 42-43 et Howard Jacobson, 1983, pp. 22-23 qui renvoie à Géza Vermès, 1973 the present inquiry clearly shows how unwise and unscholarly it is to neglect, in the study of early Jewish exegesis, the testimony of a midrashic collection merely on the grounds of its late appearance. » Des réserves chez Silvia Castelli, 2002, p. 88 (« tuttavia, l'uso delle fonti rabbiniche per chiarire le opere di Giuseppe è metodologicamente problematico, data la receniorità di tali opere rispetto agli scritti del nostro autore. »), mais cf. ibid., p.46 : « (. . .) Giuseppe non intenda soltanto le Scritture (. . .) ma la tradizione giudaica nella sua globalità. » Cf. aussi ci-dessous n. 23. 7 Cf. Hérodote I,108 (Astyage, le dernier roi des Mèdes, rêve de son détrônement par Cyrus) ; Eschyle, Sept. 745-749 (trois fois un oracle avertit Laïos, le père d'OEdipe, d'une paternité) ; Apollodore 2,4,1-5 (Acrisios est averti par un oracle que le fi ls de sa fi lle Danaé (Persée) le tuerait) ; Cicéron, Div. I,21 (Priame rêve de la naissance de Paris).
Document généré le 18/05/2016 περίληψη Ή V. Grâce πρότεινε νά ταυτιστεί ό Ζήνων πού εμφανίζεται στά σφραγίσματα αμφορέων τοΰ ναυαγίου τοΰ Serçe Limam (γύρω στό 280-275 π.Χ.), μέ τόν επίτροπο της δωρεάς τοΰ 'Απολλώνιου, τόν Ζήνωνα τών 'Αρχείων της Φιλαδέλφειας. Αυτή ή πρόταση παρουσιάζει πολλές δυσκολίες : τυπολογικές, γιατί άμφορεΤς καί σφραγίσματα μοιάζουν πολύ μέ τήν κνιδιακή ομάδα τοΰ Σωφάνη (ή προέλευση Ιχει επιβεβαιωθεί άπό τήν ανακάλυψη τοΰ εργαστηρίου Muhaltepe στή χερσόνησο Datça), γεωλογικές, καί τέλος χρονολογικές γιατί τήν εποχή του ναυαγίου, δ Ζήνων ό Καύνιος ήταν τό πολύ 10 ετών. Μία κνιδιακή προέλευση αύτης της ομάδας Α τοΰ Ζήνωνα φαίνεται σάν τή λύση πού αρμόζει καλύτερα. Σέ δύο παραρτήματα συγκεντρώνονται μία περιγραφή τοΰ εργαστηρίου τοΰ Σωφάνη στό Muhaltepe καί Ινα «corpus» τών σφραγισμάτων αύτης της ομάδας.
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L'Antiquité à la BnF, 2023
Thomas Faucher (ed.) - Money Rules! The Monetary Economy of Egypt, from Persians until the Beginning of Islam, Ifao, Bibliothèque d'Etude 176, Le Caire, 2020
S. Inowlocki & B. Decharneux (éd), Philon d'Alexandrie. Un penseur à l'intersection des cultures gréco-romaine, orientale, juive et chrétienne, 2011
Le Christ revient de Crotone, 2020
EPITOME ABRÉGER LES TEXTES ANTIQUES sous la direction d'Isabelle Boehm et Daniel Vallat, 2021
Byzantinisches Archiv 36 (De Gruyter, Berlin/Boston, ISBN 978-3-11-063386-3 ), 2019
Caroline Perrée (coord.), L’ex-voto ou les métamorphoses du don. El exvoto o las metamorfosis del don, México, CEMCA, IRN Miracle-CNRS. [ePub], 2021
Collection Vérité des Mythes, 2017
Éditions Safran, Bruxelles, 2014