Fouille d' Aiano-Torraccia di Chiusi
[Italiano - version française infra] l progetto internazionale «VII Regio. Il caso della Val d’Elsa in età romana e tardoantica» ha come scopo una più ampia comprensione dei fenomeni di popolamento e dei modi di vita nel territorio rurale della Val d’Elsa ed in particolare nel comune di San Gimignano. Il quadro cronologico dello studio è ampio: dalle prime fase della romanizzazione alla tarda Antichità (I secolo a.C. - VI-VII secolo d.C.); nell’ambito di tale progetto, dunque, lo scavo del sito della villa di Torraccia di Chiusi costituisce un tassello fondamentale per la ricerca.
Il progetto comprende diverse fasi e prende in considerazione vari metodi e livelli di studio. In effetti, considerando la complessità della ricerca, è apparso utile e necessario dividere il progetto in vari campi attribuiti a diverse squadre scientifiche che, pur appartenendo a organizzazioni differenti, lavorano tutte sotto la direzione e la coordinazione dell’UCL. Lo scavo di Torraccia di Chiusi costituisce il punto centrale della ricerca perché consente una comprensione più completa e più approfondita del fenomeno storico-archeologico del territorio della Val d’Elsa. Tuttavia, il progetto prende in esame vari siti di quest’area territoriale, suscettibili di fornire dati utili per la definizione di un modello interpretativo sulla base di un quadro cronologico e spaziale più ampio.
Il progetto prevede tre assi di ricerca:
- il passaggio tra il mondo etrusco e il mondo romano: la fase di romanizzazione;
- lo sviluppo, tra resistenza culturale e continuità, della romanità etrusca;
- il mondo della tarda Antichità ed il passaggio tra paganesimo e cristianità: il caso dello scavo di Torraccia di Chiusi.
[French] Le projet international 'VII Regio. le Val d'Elsa pendant l'époque romaine et l'antiquité tardive' a pour but une meilleure compréhension du peuplement et des modes de vie sur le territoire rural du Val d'Elsa, et en particulier dans la commune de San Gimignano. Le cadre chronologique de l'étude est ample : des premières phases de la romanisation à l'antiquité tardive (Ier siècle av.J.-C. - VI-VIIe siècles ap. J.-C.) ; la fouille du site de la villa de Torraccia di Chiusi constitue une base fondamentale pour la recherche.
Le projet comprend différentes phases et envisage diverses méthodes et niveaux d'étude. En effet, compte tenu de la complexité de la recherche, il est apparu utile et nécessaire de subdiviser le projet en plusieurs domaines attribués à différentes équipes scientifiques appartenant chacune à différentes organisations, mais travaillant toutes sous la direction de l' UCL. La fouille à Torraccia di Chiusi constitue le point central de la recherche parce qu'il permet une compréhension plus complète et plus approfondie du phénomène historico-archéologique du territoire du Val d'Elsa. Néanmoins, le projet considère plusieurs sites de cette aire territoriale, susceptibles de fournir des données utiles pour la définition d'un modèle interprétatif sur base d'un cadre chronologique et spatial plus large.
Le projet prévoit trois axes de recherche :
- Le passage entre le monde étrusque et le monde romain : la phase de romanisation ;
- Le développement, entre résistance culturelle et continuité, de la romanité étrusque ;
- Le monde de l'antiquité tardive et le passage entre paganisme et christianisme : le cas de la fouille de Torraccia di Chiusi.
Supervisors: Marco Cavalieri
Address: Louvain-la-Neuve / San Gimignano
Il progetto comprende diverse fasi e prende in considerazione vari metodi e livelli di studio. In effetti, considerando la complessità della ricerca, è apparso utile e necessario dividere il progetto in vari campi attribuiti a diverse squadre scientifiche che, pur appartenendo a organizzazioni differenti, lavorano tutte sotto la direzione e la coordinazione dell’UCL. Lo scavo di Torraccia di Chiusi costituisce il punto centrale della ricerca perché consente una comprensione più completa e più approfondita del fenomeno storico-archeologico del territorio della Val d’Elsa. Tuttavia, il progetto prende in esame vari siti di quest’area territoriale, suscettibili di fornire dati utili per la definizione di un modello interpretativo sulla base di un quadro cronologico e spaziale più ampio.
Il progetto prevede tre assi di ricerca:
- il passaggio tra il mondo etrusco e il mondo romano: la fase di romanizzazione;
- lo sviluppo, tra resistenza culturale e continuità, della romanità etrusca;
- il mondo della tarda Antichità ed il passaggio tra paganesimo e cristianità: il caso dello scavo di Torraccia di Chiusi.
[French] Le projet international 'VII Regio. le Val d'Elsa pendant l'époque romaine et l'antiquité tardive' a pour but une meilleure compréhension du peuplement et des modes de vie sur le territoire rural du Val d'Elsa, et en particulier dans la commune de San Gimignano. Le cadre chronologique de l'étude est ample : des premières phases de la romanisation à l'antiquité tardive (Ier siècle av.J.-C. - VI-VIIe siècles ap. J.-C.) ; la fouille du site de la villa de Torraccia di Chiusi constitue une base fondamentale pour la recherche.
Le projet comprend différentes phases et envisage diverses méthodes et niveaux d'étude. En effet, compte tenu de la complexité de la recherche, il est apparu utile et nécessaire de subdiviser le projet en plusieurs domaines attribués à différentes équipes scientifiques appartenant chacune à différentes organisations, mais travaillant toutes sous la direction de l' UCL. La fouille à Torraccia di Chiusi constitue le point central de la recherche parce qu'il permet une compréhension plus complète et plus approfondie du phénomène historico-archéologique du territoire du Val d'Elsa. Néanmoins, le projet considère plusieurs sites de cette aire territoriale, susceptibles de fournir des données utiles pour la définition d'un modèle interprétatif sur base d'un cadre chronologique et spatial plus large.
Le projet prévoit trois axes de recherche :
- Le passage entre le monde étrusque et le monde romain : la phase de romanisation ;
- Le développement, entre résistance culturelle et continuité, de la romanité étrusque ;
- Le monde de l'antiquité tardive et le passage entre paganisme et christianisme : le cas de la fouille de Torraccia di Chiusi.
Supervisors: Marco Cavalieri
Address: Louvain-la-Neuve / San Gimignano
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Papers by Fouille d' Aiano-Torraccia di Chiusi
dont la datation remonte à la fin du IIIe s. ap. J.-C. ou au début du IVe s. ap. J.-C., et qui se caractérise par sa monumentalité architecturale et sa richesse décorative.
La vie de la villa comporte plusieurs phases : un réaménagement important à la fin du IVe s. ap. J.-C. a été mis en évidence tandis que vers la fin du siècle suivant, une fois que le site est abandonné, elle subit les premières spoliations de matériaux. In fine, au cours des VIe et
VIIe siècles ap. J.-C., la villa en ruines est occupée par des groupes d’artisans, dont la culture matérielle est manifestement allochtone et qui y installent des ateliers pour le traitement du fer, du verre, de l’or et probablement aussi du bronze. Dans les ateliers, les matières
premières des activités de recyclage sont les matériaux tirés du démontage de murs et des éléments décoratifs et fonctionnels de la villa (les enduits peints des murs, les marqueteries en marbre des pavements, les mosaïques, les tuyaux en plomb du système hydraulique etc.).
Concernant les récipients de transport, les fouilles ont livré des fragments appartenant à des amphores apparentées au type dit « Empoli » dont la circulation se situe aux IVe et Ve s. ap. J.-C. L’analyse stratigraphique de ces trouvailles a permis de formuler quelques hypothèses quant au réseau de commerce où s’insérait la vie de la villa durant la transition entre Antiquité tardive et haut Moyen-âge.
that were found at the Roman villa excavated in Aiano (Siena, Tuscany). More than 1,600 fragments have been uncovered. They consist of small,
square monochrome pieces in green or blue, extremely refined, that were part of representations of polychrome fish. A comparison with similar pieces found elsewhere suggests that the glass paste was probably made in Egypt and imported to Aiano as a luxury item.
Unfortunately, these sectilia are preserved only in small fragments because the mosaics, together with other materials (marble, glass, and metals), were plundered and fused in a systematic process of reusing the building materials of the villa.
The archaeological relief is thus supposed to offer a complete and rapid documentation. At the same time, it must be enriched with all the information needed for a deeper analysis of the archaeological object itself.
In the last years, the introduction and continuous improvements of many instruments (e.g. laser scanners and photogrammetric technologies) have led to a sensible qualitative and quantitative change in the recording of the material structure.
In particular, the possibility to combine different relief technologies – obtaining high resolution, 3D geometrically correct models of buildings or of entire archaeological sites (which could be further investigated thanks to archaeological analysis or other procedures), has modified the archaeological approach towards the material “datum” and its divulgation.
In order to achieve a better knowledge of nowadays technologies, the divulgation of different employed methodologies – through their application in research contexts – is the best way of transmission and comparison. This contribution is dedicated to the presentation and detailed analysis of a photogrammetric RGB point-clouds technology, used for the relief of a living-room during the archaeological excavation at Aiano-Torraccia di Chiusi (City of San Gimignano).
Their purpose was to pinpoint archaeological remains and spend less time and money for digging.
At the end of fieldwork and data treatment, they used a Computer Aided Design Program (CAD) to overlap geophysical and archaeological layers and check geophysical results on archaeological remains.
Despite of surveys in many others archaeological sites, they obtained few and not much pinpointing results: surveys located anomalies lower than 1/4 of the archaeological remains dug in 2008 and 2009.
With this paper they want to analyze (and try to work in a better way in the future!) geophysical surveys errors caused by wrong calibration database, low accuracy of grid intersections and too long grid lines, in relationship to site condition and kind of archaeological remains.
These technical problems should certainly add up a less than optimal operational synergy between archaeologists and geologists during the data's post-processing: an analysis of these 'mistakes' can help to determinate a better way to future actions.
from the early fourth to the sixth centuries AD, were
discovered at the archaeological site of Aiano-Torraccia di
Chiusi (Siena, Italy). After being abandoned in the sixth
century AD, the complex was occupied by a group of
Ostrogothic or Lombardic artisans in the period between
the sixth and the seventh centuries AD. Many ceramic
remains (coarse pottery and red slip ceramics) from the first
to the seventh centuries AD have been discovered on this
archaeological site. These findings have been analysed
using different analytical techniques (optical microscopy
(OM), X-ray diffraction (XRD), X-ray fluorescence (XRF),
scanning electron microscope-energy dispersive spectroscopy
(SEM-EDS), attenuated total reflection Fourier transform
infrared (ATR-FTIR), and micro-Raman in order to
characterize the ceramic body, the coating, the temper, and
to investigate the compositional relationship between the
different kinds of ceramics. The use of different techniques
on the same samples yielded information at different scales.
OM and SEM-EDS yielded interesting information on the
coarse pottery: the analyses performed on some minerals
and rock fragments suggest that stone tesserae from the
Roman villa (in the form of numerous marble fragments)
were used in the production of this pottery. Bulk analyses
(XRD and XRF) and subsequent micro-analyses (SEMEDS,
ATR-FTIR, and micro-Raman) of the red slip pottery
revealed clear chemical, mineralogical and textural differences:
some ceramics (the TCC sample group) typically
have a Fe-enriched coating while others (the INGR sample
group) present a clear difference in grain size but no
chemical or mineralogical differences between the ceramic
body and the coating.
nécessaires, on prendra en considération aussi bien la période précédente, qui
coïncide avec l’implantation et l’apogée du système des villas, entre le IIe siècle a.C.n. et le IIe siècle p.C.n., que la fin du VIIe siècle, qui voit la structuration définitive d’un nouveau type de paysage agraire. En effet, comme le notent plusieurs spécialistes, le VIIIe siècle voit la disparition définitive des dernières « formes de vie » de l’Antiquité tardive : la conquête arabe des côtes africaines et d’une grande partie de l’Espagne ainsi que les profondes transformations économiques provoquées par la fragmentation administrative et politique marquent le début d’une nouvelle ère.
well-organized iron smithy, three rooms in which Roman glass tesserae and glass fragments were recycled and reworked, and apparently also a workshop for the production of copper-based items. The latter can only be hypothesized because of the remains recovered from some not yet fully
excavated areas, behind the North/North-East wall, in which the waste from the workshops was dumped. Other remains suggest that in one or more rooms of the Roman architectural structure gold was also worked. Well organized and efficient Lombardic workshops for so many different
productions, connected to each other and competently provided with water and possibly fuel for their various needs, dated to this period have never been identified and thoroughly studied before. This article presents the analysis data of the materials from the excavation, which allows the reconstruction of the different glass working processes carried out on this site.
zwischen dem 3. und 7. Jh. n. Chr. wandelten.
dont la datation remonte à la fin du IIIe s. ap. J.-C. ou au début du IVe s. ap. J.-C., et qui se caractérise par sa monumentalité architecturale et sa richesse décorative.
La vie de la villa comporte plusieurs phases : un réaménagement important à la fin du IVe s. ap. J.-C. a été mis en évidence tandis que vers la fin du siècle suivant, une fois que le site est abandonné, elle subit les premières spoliations de matériaux. In fine, au cours des VIe et
VIIe siècles ap. J.-C., la villa en ruines est occupée par des groupes d’artisans, dont la culture matérielle est manifestement allochtone et qui y installent des ateliers pour le traitement du fer, du verre, de l’or et probablement aussi du bronze. Dans les ateliers, les matières
premières des activités de recyclage sont les matériaux tirés du démontage de murs et des éléments décoratifs et fonctionnels de la villa (les enduits peints des murs, les marqueteries en marbre des pavements, les mosaïques, les tuyaux en plomb du système hydraulique etc.).
Concernant les récipients de transport, les fouilles ont livré des fragments appartenant à des amphores apparentées au type dit « Empoli » dont la circulation se situe aux IVe et Ve s. ap. J.-C. L’analyse stratigraphique de ces trouvailles a permis de formuler quelques hypothèses quant au réseau de commerce où s’insérait la vie de la villa durant la transition entre Antiquité tardive et haut Moyen-âge.
that were found at the Roman villa excavated in Aiano (Siena, Tuscany). More than 1,600 fragments have been uncovered. They consist of small,
square monochrome pieces in green or blue, extremely refined, that were part of representations of polychrome fish. A comparison with similar pieces found elsewhere suggests that the glass paste was probably made in Egypt and imported to Aiano as a luxury item.
Unfortunately, these sectilia are preserved only in small fragments because the mosaics, together with other materials (marble, glass, and metals), were plundered and fused in a systematic process of reusing the building materials of the villa.
The archaeological relief is thus supposed to offer a complete and rapid documentation. At the same time, it must be enriched with all the information needed for a deeper analysis of the archaeological object itself.
In the last years, the introduction and continuous improvements of many instruments (e.g. laser scanners and photogrammetric technologies) have led to a sensible qualitative and quantitative change in the recording of the material structure.
In particular, the possibility to combine different relief technologies – obtaining high resolution, 3D geometrically correct models of buildings or of entire archaeological sites (which could be further investigated thanks to archaeological analysis or other procedures), has modified the archaeological approach towards the material “datum” and its divulgation.
In order to achieve a better knowledge of nowadays technologies, the divulgation of different employed methodologies – through their application in research contexts – is the best way of transmission and comparison. This contribution is dedicated to the presentation and detailed analysis of a photogrammetric RGB point-clouds technology, used for the relief of a living-room during the archaeological excavation at Aiano-Torraccia di Chiusi (City of San Gimignano).
Their purpose was to pinpoint archaeological remains and spend less time and money for digging.
At the end of fieldwork and data treatment, they used a Computer Aided Design Program (CAD) to overlap geophysical and archaeological layers and check geophysical results on archaeological remains.
Despite of surveys in many others archaeological sites, they obtained few and not much pinpointing results: surveys located anomalies lower than 1/4 of the archaeological remains dug in 2008 and 2009.
With this paper they want to analyze (and try to work in a better way in the future!) geophysical surveys errors caused by wrong calibration database, low accuracy of grid intersections and too long grid lines, in relationship to site condition and kind of archaeological remains.
These technical problems should certainly add up a less than optimal operational synergy between archaeologists and geologists during the data's post-processing: an analysis of these 'mistakes' can help to determinate a better way to future actions.
from the early fourth to the sixth centuries AD, were
discovered at the archaeological site of Aiano-Torraccia di
Chiusi (Siena, Italy). After being abandoned in the sixth
century AD, the complex was occupied by a group of
Ostrogothic or Lombardic artisans in the period between
the sixth and the seventh centuries AD. Many ceramic
remains (coarse pottery and red slip ceramics) from the first
to the seventh centuries AD have been discovered on this
archaeological site. These findings have been analysed
using different analytical techniques (optical microscopy
(OM), X-ray diffraction (XRD), X-ray fluorescence (XRF),
scanning electron microscope-energy dispersive spectroscopy
(SEM-EDS), attenuated total reflection Fourier transform
infrared (ATR-FTIR), and micro-Raman in order to
characterize the ceramic body, the coating, the temper, and
to investigate the compositional relationship between the
different kinds of ceramics. The use of different techniques
on the same samples yielded information at different scales.
OM and SEM-EDS yielded interesting information on the
coarse pottery: the analyses performed on some minerals
and rock fragments suggest that stone tesserae from the
Roman villa (in the form of numerous marble fragments)
were used in the production of this pottery. Bulk analyses
(XRD and XRF) and subsequent micro-analyses (SEMEDS,
ATR-FTIR, and micro-Raman) of the red slip pottery
revealed clear chemical, mineralogical and textural differences:
some ceramics (the TCC sample group) typically
have a Fe-enriched coating while others (the INGR sample
group) present a clear difference in grain size but no
chemical or mineralogical differences between the ceramic
body and the coating.
nécessaires, on prendra en considération aussi bien la période précédente, qui
coïncide avec l’implantation et l’apogée du système des villas, entre le IIe siècle a.C.n. et le IIe siècle p.C.n., que la fin du VIIe siècle, qui voit la structuration définitive d’un nouveau type de paysage agraire. En effet, comme le notent plusieurs spécialistes, le VIIIe siècle voit la disparition définitive des dernières « formes de vie » de l’Antiquité tardive : la conquête arabe des côtes africaines et d’une grande partie de l’Espagne ainsi que les profondes transformations économiques provoquées par la fragmentation administrative et politique marquent le début d’une nouvelle ère.
well-organized iron smithy, three rooms in which Roman glass tesserae and glass fragments were recycled and reworked, and apparently also a workshop for the production of copper-based items. The latter can only be hypothesized because of the remains recovered from some not yet fully
excavated areas, behind the North/North-East wall, in which the waste from the workshops was dumped. Other remains suggest that in one or more rooms of the Roman architectural structure gold was also worked. Well organized and efficient Lombardic workshops for so many different
productions, connected to each other and competently provided with water and possibly fuel for their various needs, dated to this period have never been identified and thoroughly studied before. This article presents the analysis data of the materials from the excavation, which allows the reconstruction of the different glass working processes carried out on this site.
zwischen dem 3. und 7. Jh. n. Chr. wandelten.
Ad oggi sono state esaminate le classi ceramiche presenti nella stratigrafia dei vani A ed E - scavati nella campagna 2006 – che offrono un quadro di estrema omogeneità nelle produzioni, attraverso le fasi di vita, abbandono e crollo, relative al probabile riutilizzo tardoantico dell’edificio di età classica.
Si tratta di materiali in acroma grezza, acroma depurata e rivestita di rosso inquadrabili- per i caratteri morfologici e per i rapporti di presenza tra le classi e le forme del corredo- tra VI e inizio VII secolo d.C.
In questa sede ci soffermiamo sulle caratteristiche tecniche e d’uso delle ceramiche da fuoco (acroma grezza), che offrono un panorama più completo di tipi rispetto alle altre classi.
Per i tipi più attestati delle singole forme verrà presentata la caratterizzazione degli impasti, in base ai primi risultati delle analisi in corso.
the 6th A.D., were discovered. The complex, abandoned in the 6th century A.D. was occupied by a group of barbaric artisans (Lombards or Ostrogoths) in the period between the 6th and the 7th century A.D. Numerous ceramic findings (simil africane, ingobbiate, acrome grezze) dated back to 5- 7 th century were discovered in the archaeological site.
These findings were analyzed using different analytical methodologies (OM, XRD, XRF, SEMEDS, ATR FTIR and micro-Raman) in order to characterize the paste and the cover of the
ingobbiate (INGR) and simil africane (TCC), the paste and the tempera of the acrome grezze (AG) and to determine the compositional relationship among different kinds of ceramics.
The ceramic findings can be placed in a chronological range that goes from the second half-end of the V century A.D., until VII century A.D.
A constant presence of ceramics acrome grezze, ingobbiate (red covered), acrome depurate and semidepurate, characterizes the phases of existence, neglect and collapse of the structure and of the tardoantico and altomedievale re-use.
The abundance of so-called ceramics ingobbiate (red covered) and their relative large diffusion, represents a strongly element characterizing the tardoantiche and transition between tardoantiche and altomedioevale phases. This prompts to the Université Catholique de Louvain and to the University of the Studies of Florence to performe a complete archeometric study of these ceramic typologies. Analytical methodologies have been carried out in order to determine the composition of the different ceramics findings, in particular the “ingobbiate”. XRD, XRF, micro-Raman, SEM-EDS and petrographic analyses have been performed. A FTIR spectrometer in ATR configuration has been used for the comparison of the composition of the ceramic pastes of ingobbiate and their covering (ingobbio).
Archeometric investigations realized also on the ceramics acrome grezze and semidepurate allowed the knowlwdge of the local production in a large time interval.
Moreover the characterization of the findings of the raw clay packages in the archeological site allowed hypothesizing the kind of materials used in the realization of the ceramics.
Tra il 2005-2008 si è indagato 1/10 della superficie totale della villa, pari ad 1 ha. Le strutture architettoniche rinvenute sono suddivise in numerosi ambienti, tra cui si segnala una a sala a pianta triangolare, con absidi in corrispondenza dei vertici.
Il complesso subisce una profonda trasformazione tra seconda metà del V e il VI sec. d.C., acquisendo una forte connotazione produttiva, così come mostrano lo scavo di alcuni ambienti ove, ad esempio, sono emerse fornaci ed altri apprestamenti per la lavorazione dell’argilla, dei metalli e del vetro.
Dalla 'sala triabisdata' e dagli ambienti attigui proviene la maggior dei materiali ceramici, rinvenuti negli strati di abbandono del sito, relativi al probabile riutilizzo tardoantico dell’edificio, tra V-VII sec. d.C.: tra questi anche un discreto numero di lucerne, frammentarie e integre.
Tra i pezzi più interessanti, attualmente in fase di studio, si segnalano una lucerna integra di produzione probabilmente locale imitante produzioni siro-palestinesi di V sec. d.C., e lucerne in Terra Sigillata Africana con monogramma di Cristo.
The building was abandoned in the 6th c., but in the period between the 6th and the 7th c. AD a group of Lombardic (Langobard) artisans coming from Eastern Europe, settled down in the villa remains and installed various workshops in the rooms of the representative part of the villa.
They include a ceramic workshop with a kiln and spaces for different working stages, three rooms in which Roman glass mosaic tesserae and glass fragments were recycled, and a large and well organized iron smithy. Apparently there was also a workshop for the production of copper-based items, based on indications gathered from the remains behind the North/North-East wall, in not yet fully excavated areas, where the waste from the workshops was dumped. Other remains suggest that, in one or more rooms of the Roman architectural structure, gold was also worked.
Rational and efficient Lombardic workshops for so many different productions, dated to this period, have never been identified and thoroughly studied before in Italy.
The workshops were connected one to another and were provided with water from a complex system of channels, probably fed by a higher positioned reservoir. In the smithy all important structures are well preserved and can be reconstructed in detail. The blacksmith workshop was well organized and a large amount of iron working debris, such as bun-shaped working slag and hammer scale, but also iron objects and object fragments have been recovered from the excavated area.
This paper presents the reconstruction and the graphic renderings of the different workshop features. It also shows the preliminary analysis data of part of the large amount of materials from the excavation which will be studied in detail in the next years.
A partire dal 2005, l’Université catholique de Louvain (Belgio) dirige una missione di scavo presso il sito in questione e le indagini archeologiche dell’area si svolgono nell’ambito di un ampio ed articolato progetto internazionale di studi dal titolo “VII Regio. La Val d’Elsa in età romana e tardoantica” che ha come fine lo studio integrato di una regione caratterizzatasi, fin dall’età protostorica, come crocevia di percorsi che attraversavano la Toscana centro-settentrionale interna sia in senso Nord-Sud, sia in senso Est-Ovest. Più specificamente l’ambito di studio riguarda sia le forme d’insediamento nella regione Etruria in età romana – in particolare dell’area volterrana – sia le trasformazioni tra tarda Antichità e alto Medioevo.
I materiali ceramici, rinvenuti ad Aiano-Torraccia di Chiusi, si possono collocare in un range cronologico che va dalla seconda metà-fine V secolo d.C., fino ai livelli più tardi di riutilizzo dell’area indagata, datati al VII secolo d.C. Tali manufatti presentano un quadro abbastanza omogeneo delle produzioni attestate: una costante presenza di ceramica acroma grezza, rivestita di rosso, acroma depurata e semidepurata caratterizza le diverse fasi di vita, abbandono, crollo e riutilizzo tardoantico ed altomedievale della struttura di età classica.
In particolare, l’abbondanza di ceramiche cosiddette “rivestite di rosso” e di ceramica acroma grezza e l’importanza che entrambe rivestono, essendo elementi fortemente caratterizzanti delle fasi tardoantiche e di quelle di transizione tra tardoantico e altomedioevo, hanno posto l’esigenza di uno studio specifico che analizzasse tali gruppi di manufatti, con un approccio sia morfologico-formale sia archeometrico.
L’Université catholique de Louvain, il Centre Européen d’Archéométrie dell’Université de Liège ed il Laboratorio Materiali Lapidei del Dipartimento di Restauro e Conservazione dei Beni Architettonici dell’Università degli Studi di Firenze hanno dunque collaborato nel tentativo di ripercorrere le principali fasi di vita della villa di Aiano-Torraccia di Chiusi, attraverso l’analisi degli impasti delle ceramiche e della loro trasformazione lungo l’arco cronologico a nostra disposizione,
Oggetto del presente intervento saranno le indagini archeometriche svolte al fine di conoscere la composizione chimica dei diversi impasti, le condizioni di cottura ed i tipi di rivestimento delle ceramiche in questione così che si possa comprendere meglio la loro tecnica di lavorazione ed, in futuro, avanzare ipotesi sulla loro area di produzione.
At the end of 4th century A.D., the villa was subjected at significant restoration and, perhaps, also a resizing.
At the end of the 5th century A.D., it was abandoned, and for the first time spoiled of the main part of marble, reused for the production of lime.
Between the 6th and the 7th century A.D., it was occupied by craftsman that installed several workshops for the iron, glass, gold, lead and probably bronze manufacturing; they used, villa’s architectural and decorative parts, for the production of base material. Among the handcrafted plant there was a furnace for the pottery production (not yet dug).
The main parts of the found pottery on the villa’s dig, comes from the latest phase, and documents the material culture between the 5th and the 7th century A.D.
Theses detections allows us to appreciate coexistence of Roman age shapes and production’s techniques, with same anticipation of those of the Early Middle Ages.
These coexistence becomes clear from the lecture of the functional and technological characters of the cooking pottery (prevalent shapes: cooking pots, casseroles, cups, small handled pots, clibani/baking dishes, lids), multifunctional devices, only apparently poor and of minor value.
Dal 2005 una missione belgo-italiana guidata dall’Université catholique de Louvain nell’ambito del Progetto internazionale “VII Regio. La Valdelsa in età romana e nella tarda-antichità”, ha in concessione lo scavo di un vasto sito archeologico ubicato nel settore orientale dell’ager Volaterranus. L’area, già nota per numerosi quanto significativi ritrovamenti di epoca romana, ha evidenziato, nel corso delle sei campagne svolte, una realtà insediativa complessa, caratterizzata da una villa costruita verosimilmente tra la fine del III e gli inizi del IV sec. d.C. con una architettura ed un apparato decorativo di tipo monumentale. I dati stratigrafici emersi durante la campagna di scavi 2010 hanno evidenziato come le fasi di vita del sito precedentemente supposte, si debbano verosimilmente limitare, emergendo come il progetto di realizzazione della cosiddetta sala esalobata, sia stato interrotto per un radicale rifacimento, probabilmente intercorso non prima dell’ultimo quarto del IV sec. d.C. In particolare la sala esalobata fu trasformata in modo radicale, sia dal punto di vista architettonico sia funzionale: il livello pavimentale fu notevolmente abbassato, tre esedre furono alternatamente abbattute e al loro posto furono costruiti altrettanti ambienti rettangolari. La nuova sistemazione ha conferito l’insolita forma di una sala triloba a base triangolare, ben diversa dal τρίκογχος classico perché esito di una complessa vicenda costruttiva. Il pavimento della sala successivo alla ristrutturazione è costituito da un cementizio a base litica con decorazione geometrica al centro dell’ambiente e nell’abside prospiciente il vestibolo, mentre le altre due esibiscono un emblema centrale di tipo decorativo (quello meglio conservato rappresenta un calice fiorito inserito in una guilloche delimitata da un arco di cerchio a profilo dentellato).
Nel corso del V sec. d.C., verosimilmente verso la fine, la struttura evidenzia i primi segni di abbandono e crollo: alcune parti (come la sala triloba) sono abbandonate e, progressivamente, sono obliterate dal crollo dei rivestimenti parietali e delle coperture, mentre altre porzioni subiscono le prime spoliazioni, finalizzate principalmente al recupero di “marmi” per la produzione di calce.
Se nella comunicazione dell’anno scorso si era dato conto del reimpiego delle tessere musive in pasta vitrea della villa, il poster di quest’anno vorrebbe mettere in prospettiva l’analisi dei sectilia che decoravano la villa. Dallo scavo e da una serie di prospezioni di superficie provengono diversi frammenti di blocchi di marmo bianco (verosimilmente lunense), di maggiori dimensioni rispetto alle crustae, lavorati e pertinenti a soglie, stipiti o gradini, accanto a una porzione di capitello di lesena. Lo studio autoptico associato ad una serie di sezioni sottili al microscopio ha permesso d’identificare e talora rivedere la provenienza dei diversi litotipi analizzati: oltre al locale giallo di Siena, utilizzato per la sua somiglianza cromatica, a minor costo, al marmor Numidicum e ad una serpentinite a matrice verde sempre d’estrazione probabilmente toscana (gabbro), si è potuta costatare la presenza di sectilia in marmor Lacedaemonium, cipollino, portasanta, pavonazzetto, greco scritto (relativa ad una scanalatura di lesena) e lapis Porphyrites. Purtroppo tutta la marqueterie è il risultato di quanto scampato alla distruzione sistematica della decorazione (frantumazione, calcinazione etc.) allo scopo di farne smagrante per una produzione in situ di ceramica grezza durante il VI sec. d.C., così come le analisi archeometriche sulle ceramiche comprovano. Da ciò discende la difficoltà di ricostruzione di possibili sistemi decorativi pavimentali e/o parietali. La presentazione del poster, negli intenti di chi scrive, potrebbe sollecitare possibili suggerimenti all’uopo.
The ruins of the representative part of the villa, altered in the 4th c., consist of a room with apses and an opus signinum floor with limestone tesserae mosaics, surrounded by a structure characterized by curvilinear walls. Between the 6th and the 7th century C.E. the remains of the structure were occupied by a group of people of clear Germanic origin with a consequent change in function. The space was parceled to host various workshops in which ceramics, iron and other materials were produced. In some of the re-adapted rooms structures for glass production can be recognized.
The studies carried out also on the finds of commercial containers and Amphorae in particular.
The main part of the Amphorae founded in the villa dates from the beginning of 4th century C.E., to the end of the 5th century A.D. Therefore the shapes (Keay XIIIa, Keay XXIII, Keay LII, Keay LXIIa etc.) show commercial contacts with Italia, Hispaniae and Africa and place the villa inside of the commercial trades on Mediterranean Sea.
Le luxe de la villa au cours de cette première phase transparaît de la qualité des appareils décoratifs tant pavimenteux (nombreux sectilia, fragments de tapis de mosaïque, seuils en marbre) que pariétaux (nombreuses tesselles de mosaïque et petites plaques pour marqueterie en pâte de verre, portions d’enduit peint, stucs architectoniques et crustae marmoreae), découverts presque toujours à l’état fragmentaire.
Par la suite, probablement dans le dernier quart du IVème siècle, la villa subit des remaniements. La salle hexalobée est ainsi radicalement transformée, tant du point de vue architectonique que fonctionnel: une exèdre sur deux est abattue et remplacée par des salles rectangulaires. Ce nouvel agencement confère à la pièce la forme insolite d’une salle trilobée à base triangulaire.
À la fin du Vème siècle la structure montre les premiers signes d’abandon et d’effondrement. Certaines parties, comme la salle trilobée, sont abandonnées et progressivement oblitérées par l’effondrement des revêtements pariétaux et des couvertures. D’autres secteurs subissent les premières spoliations qui ont principalement consisté en la récupération du marbre pour produire des dégraissants destinés à la réalisation in situ de céramique grossière.
Ultérieurement, la villa, désormais à l’état de ruines, devient une aire dans laquelle est récupéré et conservé un matériel hétérogène (fer, alliage de cuivre, or, pâte de verre) destiné à la fabrication de petits objets d’artisanat tels que des fibules, des bracelets ou des perles de collier. C’est durant cette phase que les pièces rectangulaires construites à l’extérieur de la salle trilobée accueillent de petites officines pour le travail de l’or, du bronze et de la céramique et que dans les salles du sud s’implantent des officines dédiées au travail du verre et du fer.
Dans le courant de la deuxième moitié du VIIème siècle la structure semble être définitivement abandonnée. L’aire montre toutefois des traces de fréquentation encore durant tout le Haut Moyen-âge, peut-être en raison de la présence à proximité du site de la via Francigena dont le tracé est attesté grâce au témoignage de Sigéric, archevêque de Canterbury, qui parcourt cette région à la fin du Xème siècle.
Dans ce poster, nous nous proposons de présenter les données archéométriques obtenues par l’application de différentes méthodes d’analyse sur les marbres constituant les appareils décoratifs pavimenteux et pariétaux de la villa : observation de lames minces au microscope polarisant avec l’aide de l’analyse d’image, analyse chimique et minéralogique par fluorescence de rayons X et par diffraction de rayons X, analyse isotopique. Nous exposerons également des exemples de réutilisation de ces matériaux de décoration en pierre (en particulier, en marbre) comme dégraissant de céramique grossière réalisée au cours du Vème siècle.
The area had never been studied before the summer of 2005, when the Université catholique de Louvain (UCL, Belgium) decided to start an international project, called “VII Regio. Elsa Valley during Roman Age and Late Antiquity”, to systematically explore the site and re-examine, on the basis of new data, the numerous questions, on the population, the economy, the rural environment, etc. of the Valdelsa area in the Roman period.
Numerous ceramic findings (acrome grezze, ingobbiate, acrome depurate and semidepurate, sigillate africane) were discovered in the archaeological site; dated 5-7th century, they characterize the phases of existence, neglect and collapse of the structure and of the Late Roman and early Middle Ages re-use.
The abundance of the so-called ceramics ingobbiate (red slipped) and their relative large diffusion, represents a strongly element characterizing the last re-use phase of the villa. This prompts to the Université catholique de Louvain and to the University of Florence to performer a complete archeometric study of these ceramic typologies.
The red slipped ceramics were analyzed using different analytical methodologies (OM, SEM- EDS, ATR FTIR and micro-Raman) in order to characterize the paste and the cover of the ingobbiate and to determine the compositional relationship among different kinds of ceramics. [Cantisani et al.]
The micro-Raman technique allowed dealing with a terminological difficult subject about the cover too.
Infatti, nell’ambito delle attività di ricerca condotte durante l’estate scorsa, è stata individuata una grande sala (Vano U), non ancora definita in lunghezza (al momento oltre 20 metri) e larga 8 metri, caratterizzata da tre pilastri al centro e da una grande apertura sul lato est: in questo contesto è stato riconosciuto un vero e proprio cantiere volto allo stoccaggio, con successiva frantumazione, di lacerti musivi provenienti dalle pavimentazioni a mosaico della villa. Un vero e proprio cantiere di smontaggio ritrovato in buono stato di conservazione ed utile a comprendere le attività di reimpiego dei materiali della villa tardoantica.
Parallelamente all’attività di scavo, sono proseguite le analisi archeometriche sui materiali lapidei pertinenti alla villa, che si sono concentrate in particolare sui marmi bianchi allo scopo di identificare le aree di provenienza, e sui materiali ritenuti locali onde definire le aree di approvvigionamento di cava. Sono state utilizzate tecniche analitiche quali diffrattometria a raggi X, analisi microstrutturali condotte in sezione sottile petrografica, analisi isotopiche.
Il presente lavoro illustra in sintesi i dati preliminari relativi ai contesti ceramici – anfore e lucerne comprese – pertinenti, in maggioranza, all'utilizzo dell'area come luogo di predazione e come officina multiproduttiva e ad una sua rifrequentazione, dopo una breve stasi, forse di nuovo come spazio di approvvigionamento e/o recetto seppur con caratteri di minore sistematicità.
L’arco cronologico di questa complessa attività è compreso tra la seconda metà del V e l’inizio del VII d.C., e probabilmente tra la metà del V e la metà del VI secolo si ha il momento di più intensa ed insieme più articolata frequentazione, legato alle attività produttive ivi installate.
di realizzare un intervento di scavo, analisi e sintesi storico-archeologiche nel territorio dell’alta Val d’Elsa, in Toscana, tra le province di Siena e Firenze.
Dall’inizio delle attività di scavo, nel 2005, precedute da una serie d’indagini geofisiche preliminari finalizzate alla valutazione archeologica del sito, al 2015, l’area indagata ha raggiunto una superficie di circa m2 2.000 dei quasi 10.000 stimati, consentendo di verificare il grande interesse archeologico ed il notevole stato di conservazione del complesso monumentale. Pur avendo complessivamente esposto finora una porzione ancora ridotta della villa, i dati fin
qui acquisiti sono così significativi da permettere di considerare Aiano come un esempio emblematico delle ricche residenze rurali dell’aristocrazia della Toscana tardoantica.
umana in vari strati del vano U. Di qui discende l'impossibilità di ricostruire, stanti i dati attuali, gli spazi,
le modalità ed i fini di tale apparato decorativo, che doveva essere notevole, visti i numerosi ritrovamenti di
decorazioni di lusso estremo: marmi, sectilia in pasta vitrea e tessere rivestite di foglia d’oro, mosaici affreschi e stucchi....
Dall’analisi delle caratteristiche dimensionali del mosaico è stato infatti possibile esprimere alcune considerazioni sia sull’impianto generale del progetto decorativo sia sulle modalità di esecuzione del lavoro, con lo scopo di far confluire tali riflessioni nel progetto scientifico di conoscenza del patrimonio archeologico dell’area, comprendente l’intervento di scavo, l’analisi e la sintesi storico-archeologica.
In particolare l’analisi condotta sulla decorazione musiva della sala mediante il rilievo, ha verificato l’esistenza di un modulo compositivo di base, rintracciabile nonostante una variazione nelle misure rilevate pari, in genere, a 2 cm e dovuta all’incertezza propria delle misurazioni del rilievo, allo stato di conservazione della decorazione musiva e alla irregolarità di posa delle tessere. Complessivamente, è emersa l’applicazione di un modulo compositivo di base per le decorazioni interne ai riquadri (più o meno rispettato nella realizzazione) mentre più difficilmente si evince la presenza di un modulo per gli elementi di riquadro maggiori, ovvero la corda delle semicirconferenze delle absidi ed i lati dell’esagono costituente il perimetro della sala (ivi comprese le absidi tamponate). Sembra quindi che nel progetto di composizione del mosaico si sia proceduto tracciando le forme che si adattassero alle preesistenze, senza seguire modularità costanti e diffuse; dentro queste forme, invece, si potrebbe affermare che si sia impiegata una decorazione sulla base di un modulo noto, derivato da un sottomultiplo del piede romano.
Tali evidenze confermerebbero la frettolosità di una messa in opera che, oltre ad impiegare materiali di recupero (quali le tessere), ricorre a artigiani non sempre all’altezza del compito, ma ancora formati ad una tradizione che, almeno metrologicamente, sembrar rifarsi a quella del mosaico di età classica romana.
L’interesse precipuo del volume collettaneo La villa dopo la villa risiede nel tentativo di presentare un quadro dell’archeologia delle ville tardoantiche tra bilanci e nuove prospettive, con particolare riferimento all’Italia settentrionale, pur non mancando riferimenti ad altre regioni della penisola e ad altre aree geografiche del Mediterraneo, in particolare la Spagna e le Gallie. Infatti, se il panorama sulle ville della tarda Antichità si presenta ricco di casi esemplari, analisi puntuali e sintesi che hanno portato a formulare modelli storico-archeologici sul Centro ed il Sud dell’Italia – a parte alcuni contesti ampiamente studiati e comunicati, come Desenzano del Garda – il Nord della penisola, soprattutto l’area compresa tra la Lombardia occidentale e il Piemonte, risultava meno conosciuto, ancorché oggetto di ricerche puntuali.
La curiosità di approfondimento delle evidenze archeologiche in quei contesti e il desiderio di una messa a confronto di siti quali Palazzo Pignano (non lungi da Milano) e Aiano (in provincia di Siena) con altri del Nord Italia hanno costituito l’impulso a dare vita al volume, esperimento editoriale la cui prosecuzione, auspicata da più parti, potrebbe continuare in futuro con nuovi e diversi orizzonti geografici da riscoprire.
Il pavimento proviene da una ampia sala (100 mq), costituita da una struttura centrale a pianta triangolare con esedre sui tre angoli, circoscritta da un altrettanto imponente ambulatio pentalobata munita sul fronte di ingresso di un importante vestibolo.
Il testo delinea le caratteristiche del pavimentazione sia sotto il profilo decorativo sia tecnico. A tal fine, si è provveduto, ad un piccolo sondaggio esplorativo al di sotto del piano d’allettamento del pavimento stesso per comprenderne meglio la composizione della pasta e la messa in opera.
In tale contesto rientra anche lo studio delle evidenti tracce di rubricatura superficiale: poco più di una “pellicola” cromatica cui si associa, lungo la trama musiva, la stesura pittorica di una linea continua, di colore scuro, che segue il profilo e l’andamento delle tessere.
La tipologia decorativa si caratterizza per l’atipicità delle scelte dei repertori propri ai cementizi dell’Etruria centro-settentrionale; la decorazione ripropone, infatti, forme espressive proprie piuttosto ai sistemi musivi della tarda Antichità: al posto dei comuni schemi decorativi basati sul punteggiato e/o sul reticolato declinati nelle loro varie forme, si evidenziano modelli che paiono desunti da ben altri repertori, cui si associa, inoltre, una estrema eterogeneità: guilloches, kantharos fiorito, ottagoni inscritti, calici curvi con occhiali, etc. nel medesimo pavimento.
Infine si intende anche affrontare il più complesso problema della datazione del pavimento che, in base sia alla stratigrafia verticale sia orizzontale che ai materiali ceramici rinvenuti, pare collocarsi tra la fine del IV e la prima metà del V sec. d.C., facendo scendere di secoli le attestazioni di tali soluzioni pavimentali.
(early 4th cent.-middle 7th cent.), from the luxurious residence to its final dismantling. This paper presents some preliminary
archaeological and archaeometrical data on cooking and domestic coloured coated ware, related to the last phase.
tra il III ed il V secolo d.C. ed abbandonata nel periodo tra la fine del V e gli inizi del VI sec.
Tra il VI ed il VII secolo le rovine della villa, rimaneggiata nel IV secolo, furono defunzionalizzate e riadattate per inserirvi una serie di impianti di produzione di vario tipo da un gruppo la cui cultura materiale riflette chiari influssi germanici. Oltre alla lavorazione del ferro ed alla produzione ceramica, in alcuni vani della villa, completamente riadattati, si riconoscono strutture adibile alla produzione del vetro. I residui di lavorazione e lo studio dei reperti e delle strutture permettono di ricostruire l'organizzazione dell'officina del vetro e di definirme almeno una parte della produzione
In un momento successivo – che i dati stratigrafici collocano nell’ultimo quarto del IV sec. d.C. – forse per un evento naturale traumatico, la villa fu sottoposta a consistenti restauri, se non a veri e propri rifacimenti. In particolare la sala esalobata fu trasformata in modo radicale, sia dal punto di vista architettonico sia funzionale: il livello pavimentale fu notevolmente abbassato, tre esedre furono alternatamente abbattute e al loro posto furono costruiti altrettanti ambienti rettangolari. La nuova sistemazione ha conferito l’insolita forma di una sala triloba a base triangolare, ben diversa dal τρίκογχος classico perché esito di una complessa vicenda costruttiva. Il pavimento della sala successivo alla ristrutturazione è costituito da un cementizio a base litica con decorazione geometrica al centro dell’ambiente e nell’abside prospiciente il vestibolo, mentre le altre due esibiscono un emblema centrale di tipo decorativo (quello meglio conservato rappresenta un calice fiorito inserito in una guilloche delimitata da un arco di cerchio a profilo dentellato).
Se in questa fase la sala perde la funzione di passaggio – le aperture vengono definitivamente tamponate – per definirsi come sala da otium, l’ambulatio esterna, che i crolli dei laterizi suggeriscono essere coperta, conserva la propria funzionalità.
Nel corso del V sec. d.C., verosimilmente verso la fine, la struttura evidenzia i primi segni di abbandono e crollo: alcune parti (come la sala triloba) sono abbandonate e, progressivamente, sono obliterate dal crollo dei rivestimenti parietali e delle coperture, mentre altre porzioni subiscono le prime spoliazioni, finalizzate principalmente al recupero di marmi per la produzione di calce.
Solo in un momento successiva la villa, ormai allo stato di rudere, diventa un’area in cui si recupera e si conserva materiale eterogeneo (ferro, leghe di rame, oro, pasta vitrea) per la fabbricazione di piccoli oggetti di artigianato come spilloni, armille e vaghi di collana: è in questa fase, ad esempio, che gli ambienti rettangolari, costruiti esternamente alla sala triloba, accolgono piccole officine per la lavorazione dell’oro (vano L), del bronzo (vano I) e della ceramica (vano H), mentre negli ambienti a sud si impiantano officine dedite alla lavorazione del vetro (vestibolo, vano A) e del ferro (vano B).
Nel corso della seconda metà del VII sec. d.C. la struttura, per quanto attiene alla parte indagata dagli scavi, sembra definitivamente abbandonata, anche se l’area evidenzia tracce di frequentazione ancora per tutto l’alto medioevo forse per la presenza di un importante diverticolo della via Francigena, secondo la testimonianza del vescovo di Canterbury Sigeric che percorse questo tracciato sullo scorcio del X sec. d.C.
Durante il VI-VII secolo, dunque, la villa cambia totalmente funzione e diviene una vera e propria cava di materie prime, tra cui, il vetro. Infatti reimpiegando le centinaia di migliaia tessere musive parietali in pasta vitrea, i nuovi frequentatori della villa iniziano una produzione di vaghi di collana policromi, pendenti etc. Le analisi archeometriche hanno dimostrato la medesima composizione fisico-chimica tra tessere (materia prima) e vaghi (oggetti prodotti). Inoltre il rinvenimento di almeno una fornace da vetro non lascia dubbi in proposito.
Altra attività associata è il recupero, dalle tessere ialine a foglia d’oro dell’antica villa, del prezioso metallo mediante la tecnica della cuppellazione. L’attività metallurgica legata all’oro è comprovata dal rinvenimento di ben due pietre di paragone (Lydius lapis o basanites, secondo quanto riporta Plinio il Vecchio) provenienti dallo scavo.
Three topics are particularly developed as follows:
- The topographic and toponymic setting of the situation in the valley near the Foci river, where the Villa was built;
- A first close examination and a comparative study about the method, goals and limits of the three geo-diagnostic campaigns on site;
- A synthesis about one of the most representative ceramic group, the red covering ceramics and its production and cultural belongings.
Dal 2005 una missione belgo-italiana guidata dall’Université catholique de Louvain nell’ambito del Progetto internazionale “VII Regio. La Valdelsa in età romana e nella tarda-antichità”, ha in concessione lo scavo di un vasto sito archeologico ubicato nel settore orientale dell’ager Volaterranus. L’area, già nota per numerosi quanto significativi ritrovamenti di epoca romana, ha evidenziato, nel corso delle sei campagne svolte, una realtà insediativa complessa, caratterizzata da una villa costruita verosimilmente tra la fine del III e gli inizi del IV sec. d.C. con una architettura ed un apparato decorativo di tipo monumentale. I dati stratigrafici emersi durante la campagna di scavi 2010 hanno evidenziato come le fasi di vita del sito precedentemente supposte, si debbano verosimilmente limitare, emergendo come il progetto di realizzazione della cosiddetta sala esalobata, sia stato interrotto per un radicale rifacimento, probabilmente intercorso non prima dell’ultimo quarto del IV sec. d.C. In particolare la sala esalobata fu trasformata in modo radicale, sia dal punto di vista architettonico sia funzionale: il livello pavimentale fu notevolmente abbassato, tre esedre furono alternatamente abbattute e al loro posto furono costruiti altrettanti ambienti rettangolari. La nuova sistemazione ha conferito l’insolita forma di una sala triloba a base triangolare, ben diversa dal τρίκογχος classico perché esito di una complessa vicenda costruttiva. Il pavimento della sala successivo alla ristrutturazione è costituito da un cementizio a base litica con decorazione geometrica al centro dell’ambiente e nell’abside prospiciente il vestibolo, mentre le altre due esibiscono un emblema centrale di tipo decorativo (quello meglio conservato rappresenta un calice fiorito inserito in una guilloche delimitata da un arco di cerchio a profilo dentellato).
Nel corso del V sec. d.C., verosimilmente verso la fine, la struttura evidenzia i primi segni di abbandono e crollo: alcune parti (come la sala triloba) sono abbandonate e, progressivamente, sono obliterate dal crollo dei rivestimenti parietali e delle coperture, mentre altre porzioni subiscono le prime spoliazioni, finalizzate principalmente al recupero di “marmi” per la produzione di calce.
Se nella comunicazione dell’anno scorso si era dato conto del reimpiego delle tessere musive in pasta vitrea della villa, il poster di quest’anno vorrebbe mettere in prospettiva l’analisi dei sectilia che decoravano la villa. Dallo scavo e da una serie di prospezioni di superficie provengono diversi frammenti di blocchi di marmo bianco (verosimilmente lunense), di maggiori dimensioni rispetto alle crustae, lavorati e pertinenti a soglie, stipiti o gradini, accanto a una porzione di capitello di lesena. Lo studio autoptico associato ad una serie di sezioni sottili al microscopio ha permesso d’identificare e talora rivedere la provenienza dei diversi litotipi analizzati: oltre al locale giallo di Siena, utilizzato per la sua somiglianza cromatica, a minor costo, al marmor Numidicum e ad una serpentinite a matrice verde sempre d’estrazione probabilmente toscana (gabbro), si è potuta costatare la presenza di sectilia in marmor Lacedaemonium, cipollino, portasanta, pavonazzetto, greco scritto (relativa ad una scanalatura di lesena) e lapis Porphyrites. Purtroppo tutta la marqueterie è il risultato di quanto scampato alla distruzione sistematica della decorazione (frantumazione, calcinazione etc.) allo scopo di farne smagrante per una produzione in situ di ceramica grezza durante il VI sec. d.C., così come le analisi archeometriche sulle ceramiche comprovano. Da ciò discende la difficoltà di ricostruzione di possibili sistemi decorativi pavimentali e/o parietali. La presentazione del poster, negli intenti di chi scrive, potrebbe sollecitare possibili suggerimenti all’uopo.
BOZZE NEL pdf
situata nel cuore della Toscana, in val d’elsa, tra Siena,
volterra e Firenze. la vita della villa è databile a partire
dal iii-iv sec. d.C. al vii sec. d.C.
Della superficie totale della villa, circa 1 ha, tra il 2005-
2009 si è indagato meno di 1/10. le strutture architettoniche
rinvenute sono suddivise in numerosi ambienti, tra
cui si segnala una a sala a pianta triangolare, con absidi in
corrispondenza dei vertici.
il complesso subisce una profonda trasformazione tra
seconda metà del v e il vi sec. d.C., acquisendo una forte
connotazione produttiva, così come mostrano lo scavo di
alcuni ambienti ove, ad esempio, sono emerse fornaci ed
altri apprestamenti per la lavorazione dell’argilla, dei
metalli e del vetro.
Dalla “sala triabisdata” e dagli ambienti attigui proviene
la maggior dei materiali ceramici, rinvenuti negli strati
di abbandono del sito, relativi al probabile riutilizzo tardoantico
dell’edificio, tra v-vii sec. d.C.: tra questi anche
un discreto numero di lucerne, frammentarie e integre.
Tra i pezzi più interessanti, attualmente in fase di
studio, si segnalano una lucerna integra di produzione
probabilmente locale imitante modelli siro-palestinesi di
v sec. d.C., e lucerne in Terra Sigillata africana con
monogramma di Cristo.
At the end of 4th century A.D., the villa was subjected at significant restoration and, perhaps, also a resizing.
At the end of the 5th century A.D., it was abandoned, and for the first time spoiled of the main part of marble, reused for the production of lime.
Between the 6th and the 7th century A.D., it was occupied by craftsman that installed several workshops for the iron, glass, gold, lead and probably bronze manufacturing; they used, villa’s architectural and decorative parts, for the production of base material. Among the handcrafted plant there was a furnace for the pottery production (not yet dug).
The main parts of the found pottery on the villa’s dig, comes from the latest phase, and documents the material culture between the 5th and the 7th century A.D.
Theses detections allows us to appreciate coexistence of Roman age shapes and production’s techniques, with same anticipation of those of the Early Middle Ages.
These coexistence becomes clear from the lecture of the functional and technological characters of the cooking pottery (prevalent shapes: cooking pots, casseroles, cups, small handled pots, clibani/baking dishes, lids), multifunctional devices, only apparently poor and of minor value.
quale ha come obiettivo di realizzare un intervento di scavo, analisi e sintesi storico-archeologiche nel territorio dell’alta e media Val d’Elsa, tra le province di Siena e Firenze.
Il progetto, coordinato dallo scrivente per conto dell’Université catholique de Louvain (Belgio), ha come fine lo studio integrato di una regione contraddistintasi, fin dall’età protostorica,
come crocevia di percorsi che attraversavano la Toscana centro-settentrionale interna sia in senso Nord-Sud, sia in senso Est-Ovest. Queste presenze hanno lasciato notevoli tracce, soprattutto per i periodi storici caratterizzati da forme stabili d’occupazione del territorio. Più specificamente
l’ambito di studio riguarda sia i modi d’insediamento nella regione Etruria in età romana – in particolare dell’area volterrana – sia le trasformazioni tra tarda Antichità e alto Medioevo. La stretta valle del torrente Fosci, lungo la quale sorge la villa di Aiano-Torraccia di Chiusi, proprio perché occupata in maniera continuativa dal III sec. a. C. fino almeno alla fine del VII d. C., permette di analizzare queste dinamiche, non presentandosi dunque come fine unico della ricerca, ma come esempio-campione che, unitamente ad altri studi sul territorio, andrà a suggerire un modello interpretativo diacronico per l’area specifica della Val d’Elsa.
Il presente contributo vuole presentare alcuni dati relativi a diversi ambiti della ricerca sviluppatasi in seno allo scavo della villa: sintesi progettuale; contestualizzazione geo-topografica del sito; analisi geodiagnostiche applicate al sito; studio architettonico-strutturale della villa; prime conclusioni sulla cultura materiale e produttiva espresse durante le fasi finali della vita in villa.
Infatti, nell’ambito delle attività di ricerca condotte durante l’estate scorsa, è stata individuata una grande sala (Vano U), non ancora definita in lunghezza (al momento oltre 20 metri) e larga 8 metri, caratterizzata da tre pilastri al centro e da una grande apertura sul lato est: in questo contesto è stato riconosciuto un vero e proprio cantiere volto allo stoccaggio, con successiva frantumazione, di lacerti musivi provenienti dalle pavimentazioni a mosaico della villa. Un vero e proprio cantiere di smontaggio ritrovato in buono stato di conservazione ed utile a comprendere le attività di reimpiego dei materiali della villa tardoantica.
Parallelamente all’attività di scavo, sono proseguite le analisi archeometriche sui materiali lapidei pertinenti alla villa, che si sono concentrate in particolare sui marmi bianchi allo scopo di identificare le aree di provenienza, e sui materiali ritenuti locali onde definire le aree di approvvigionamento di cava. Sono state utilizzate tecniche analitiche quali diffrattometria a raggi X, analisi microstrutturali condotte in sezione sottile petrografica, analisi isotopiche.
longinqua, a building erected between the late 3rd and the early 4th centuries AD. The research project was funded by
the Université catholique de Louvain and was part of the international project VII Regio. Valdelsa during the Roman
Age and late Antiquity. This site shows monumental features, and at the end of the 4th century AD underwent major
restoration. It was then abandoned one century later, when it was ravaged and most of the marble building-material
was taken away. Between the 6th and the 7th centuries AD, the site was occupied by craftsmen, who established several
workshops for metal manufacturing (including iron, gold, lead and probably bronze), as well as glass and ceramics
kilns. These craftsmen used the building material of the villa as raw materials.
The majority of the amphorae recovered during the excavation dates between the beginning of the 5th century and the
early 7th century AD, but only spatheia amphorae were found in layers dating to the period during which these objects
were actually produced and circulated. All the other amphorae (and perhaps the spatheia also) might have been reused
in the workshops. The shapes of these amphorae imply commercial contacts with Hispania and Africa, placing the villa
within a Mediterranean trade network.
Il presente lavoro illustra in sintesi i dati preliminari relativi ai contesti ceramici – anfore e lucerne comprese – pertinenti, in maggioranza, all'utilizzo dell'area come luogo di predazione e come officina multiproduttiva e ad una sua rifrequentazione, dopo una breve stasi, forse di nuovo come spazio di approvvigionamento e/o recetto seppur con caratteri di minore sistematicità. L’arco cronologico di questa complessa attività è compreso tra la seconda metà del V e l’inizio del VII d.C., e probabilmente tra la metà del V e la metà del VI secolo si ha il momento di più intensa ed insieme più articolata frequentazione, legato alle attività produttive ivi installate.
Aiano-Torraccia di Chiusi (Siena), an example of the wealthy rural residences of late-antique aristocracy in Central Italy, dating from the 3rd/4th c. to the 7th c. A.D. Compared to other villas in Tuscany, Latium and Umbria, the case of Aiano, otherwise peculiar, has a similar development between the 5th and the 7th c. A.D.: that is, implantation of workshops to the detriment of the residential structures, and eventually humble occupation and gradual abandonment.
Si è quindi avviata una prima fase d’indagini chimico-fisiche volte alla caratterizzazione delle materie prime impiegate. Le indagini hanno permesso di definire la natura degli agenti fondenti, stabilizzanti, affinanti e coloranti, permettendo inoltre una prima, ma dettagliata classificazione dei frammenti e la definizione delle tecniche produttive.
È stato così possibile non solo identificare il recto e il verso dei frammenti ma soprattutto studiarne i colori, le forme, gli spessori, i motivi decorativi e persino le tracce degli strumenti utilizzati dalle antiche maestranze, acquisendo così i riferimenti utili per delineare un’ipotesi di ricomposizione generale dei sectilia, facenti parte di più pannelli decorativi dallo sfondo verde e turchese (a suggerire un fondale marino) con diverse specie di pesci e molluschi. I frammenti affini sono stati quindi accorpati e ricomposti su supporti reversibili permettendone un alloggiamento preciso e sicuro. Si è pertanto giunti a ricostituire parzialmente alcuni pesci e molluschi, oltre a parte dei fondali, e ad avviare la ricostruzione virtuale delle parti mancanti tramite elaborazione digitale.
L’analisi accurata dei sectilia ha inoltre consentito di studiarne approfonditamente la tecnica esecutiva: i frammenti hanno rivelato una lavorazione estremamente raffinata, di grande perizia, con effetti di sfumature e di dettagli non presenti in analoghi cicli decorativi.
A conclusione dell’intervento i sectilia sono stati riposti all’interno di un innovativo sistema contenitivo costituito da più strati per assicurarne il trasporto e il ricovero in sicurezza, permettendo al contempo un’agile visione degli stessi e favorendo le operazioni di consultazione e confronto.
The extent of the corpus of glass slabs, in particular, immediately suggests interesting perspectives on both the archaeological and technological issues. Thanks to a cooperation between archaeologist, conservators, IT and scientists, an in-depth study of the repertory is in progress to provide important information about the technologies and the raw materials used to produce a number of selected samples.
High resolution images have been obtained via Reflectance Transformation Imaging (RTI) to better understand all the different phases characterizing the manufacture of the more complex slabs. Due to their flexibility and low analytical costs, portable and non-invasive analytical techniques provided a fast and quite accurate definition of the chemical and mineralogical properties of each sample and a first classification of the large number of slabs in compositional clusters. Portable X-Ray Fluorescence (p-XRF) and Fiber Optics Reflectance Spectroscopy (FORS) allowed a first definition of the chemical variability within the repertory and provided indications about both manufacturing and coloring techniques.
paving the trilobate hall, can be dated between the end of the 4th and the beginning of the 5th century AD and it was already published in the AISCOM proceedings. The intervention was limited to a small part
of the floor only, in order to develop the best method to be applied in the future to the whole artifact. The conservation treatment followed the common practice and the good conservation of the rest of the floor was
ensured by a minimum intervention, to allow the seasonal covering. Some archaeometric analysis have been carried out and some observations about the manufacturing technique are presented here, focusing on pictorial finishing.
in order to understand what objects were produced in the workshops, and what was the target in terms of market.
all'alto Medioevo. È in questo contesto che il progetto si
prefigge l'obiettivo di analizzare i fenomeni di acculturazione
e di passaggio tra l'etruscità e la piena romanità e tra il
paganesimo e la cristianizzazione, con particolare riferimento
agli effetti sulle forme di occupazione e di sfruttamento dei
territorio e aile manifestazioni della cultura materiale.
Il sito di Aiano-Torraccia di Chiusi, proprio perché occupato in maniera continuativa dal IV sec. a.c. al VII d.C.,
permette di analizzare queste dinamiche, non presentandosi
dunque come fine unico della ricerca, ma come esempio campione insieme ad altre realtà che andranno a suggerire un modello interpretativo diacronico per un'area specifica della Toscana centro-settentrionale.
ln questa sede abbiamo deciso
La sfida è proporre un'offerta turistica-culturale, non solo di massa, pensata prevalentemente per un turismo one day, ma rivolta anche a settori d'interesse più mirati, mediante una diversificazione dell'offerta e una diffusione sul territorio dei flussi. A tal proposito, l'archeologia è stata considerata quale potenzialità da valorizzare in un contesto che nasce attorno all'importante percorso della via Francigena, ma che vede nella villa romana di Aiano un punto d'attrazione turistico - oltre che scientifico e culturale - da sostenere. L'idea è, mediante fondi pubblici e privati (italiani ed europei), di creare un parco archeologico sul sito, aperto ed attrezzato, ma in tutto rispetto del paesaggio toscano incontaminato, ovvero la valle del Foci. A questo primo obiettivo, se ne aggiunge un secondo, ancor più ambizioso, che prevede di allestire, nelle rinnovate sale del Museo Archeologico di San Gimignano, quattro sale completamente dedicate alla villa d'Aiano. La cornice è il settecentesco ex convento di Santa Chiara ove, grazie a fondi regionali, la presentazione della ricerca ad Aiano avrà come obiettivo l'informazione/educazione del pubblico ed il suo divertimento mediante un medium espositivo fondato sia sulla realtà aumentata sia sull'interazione tra materiali archeologici e arte contemporanea.
Saranno infatti invitati artisti visivi a reinterpretare la villa e i suoi materiali secondo il linguaggio contemporaneo. Lo scopo del progetto è quello di creare un dialogo e un ponte simbolico fra l'arte dell'antichità e quella della nostra epoca. Tramite la visione dell'artista contemporaneo sarà possibile avere una nuova chiave di lettura del sito archeologico. San Gimignano ha una tradizione importante in questo tipo di progettualità: infatti, fin dal 1994, ha presentato opere di artisti contemporanei pensate espressamente per dialogare con il patrimonio storico del sito Unesco.
Grazie ai progetti Affinità, curato da G. Briganti e L. Laureati, e Arte all'Arte, nonché grazie all'Associazione Arte Continua, San Gimignano ospita oggi fra gli altri opere di Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Eliseo Mattiacci, Kiki Smith, Joseph Kosuth e Luisa Rabbia.
Siena, Palazzo Patrizi, via di città 75
14-15 LUGLIO
9.00-17.30