Marek Derwich, Mikhail Dmitriev (dir.), Fonctions sociales et politiques de culte des saints dans les sociétés de rite grec et latin au Moyen Âge et à l'époque moderne. Approche comparative Opera ad Historiam Monasticam Spectantia. Series I: Colloquia, 3), Wrocław: LARHCOR, 1999, pp. 486
Contens:
Preface; Avant-propos
Sociétés de rite latin. Europe Occidentale
Jürgen Strothmann, Der ... more Contens:
Preface; Avant-propos
Sociétés de rite latin. Europe Occidentale
Jürgen Strothmann, Der Heilige als Haupt der Geselschaft. Versuche der Stiftung kollektiver Identität in mittelalterlichen Gesellschaften, pp. 21–42
Wolfert van Egmond, Éloge ou légitimation politique ? Les prophéties sur l’évêque Baldéric d’Utrecht (917–975) dans la « Vita Radbodi », pp. 43–52
Jeroen Deploige, Social profiles and religious interiorization in the hagiographic production of the southern Low Countries, 1000–1300, pp. 53–60
Jean-Loup Lemaître, Les sanits fontateurs. Étude de cas : sant Pierre de Chavanon, pp. 61–76
Patrick Henriet, Un exemple de religiosité politique : saint Isidore et les rois de Léon (XIe–XIIIe siècles), pp. 77–95
Société de rite latin. Europe Centrale
Henryk Fros SJ, Le culte des saints en Europe Centrale (Bohème, Pologne, Hongrie) et son rôle socio-politique du Xe au XIIIe siècles, pp. 99–109
Wojciech Mrozowicz, Die politische Rolle des Kultes des hl. Adalbert, Stanislas und der hl. Hedwig im Polen des 13. Jahrhunderts, pp. 111–124
Zenon Piech, Darstellungen des heiligen Stanislaus als schutzheiligen des Herrschers des Staates und der Dynastie der Jagiellonen, pp. 125–160
Halina Manikowska, Le culte des saints patrons de villes dans l’archidiocèse de Gniezno au bas Mouen Âge, pp. 161–181
Przemysław Wiszewski, The Effigies of the Blessed Virgin Mary or Saints on the Medieval Seals of Silesian Cities and Towns (since the 13th to the Middle of the 16th Century), pp. 183–208
Izabela Siekierska, Feiertag im mittelalterichen Polen: Gebote und Verbote, pp. 209–226
Marie Bláhová, Der Kult des heiligen Wenzel in der Ideologie Karls IV, pp. 235–236
Ivan Hlavácek, Die heimischen und lokalen Heiligen in den urkundlichen Datierungen Böhmens des Hoch- und Spätmittelalters (Einige Sondierungen), pp. 237–246
Jan Harasimowicz, Die Verehrung der “biblischen Heiligen” in der evangelischen Kirche Schlesiens im. 16. und 17. Jahrhundert, pp. 247–270
Joanna Szczepankiewicz-Battek, Der Heiligenkult in Schlesien als Beispiel der Trennung Dissoziation der katholischen zum evangelischer Kultur, pp. 271–279
Sociétés de rite grec. Russie
Pierre Gonneau, Fonctions de l’ iconographie dans la diffusion du culte des saints moines russes (XIVe-XVIe s.), pp. 283–329
Gail Lenhoff, The Cult of Saint Nikita The Stylite in Pereslavl’ and Among The Muscovite Elite, pp. 331–346
Michel Dmitriev, Sainteté et culte des saints dans les polémiques religieuses russes au milieu du XVIe siècle : Zinovij Otenskij et le "starec” Artemij, pp. 347–366
Elena B. Smilianskaia, Insulted Saints and Defiled Icons : Blasphemy, Popular Religion and Modern Rationalism in Early Imperial Russia from the Late 1680s-1750s, pp. 367–379
Sociétés de rite grec. Europe du Sud
Johannes Pahlitsch, Ein "politischer Heiliger” zur Zeit der Komnenen : Leontios II. von Jerusalem, pp. 383–400
Dmitry I. Polyviannyi, The Cults of Saints in the Political Ideology of the Bulgarian Empire, pp. 401–417
Gehrard Podskalsky SJ, Die Verehrung des hl. Johannes (Ioann) von Rila in Bulgarien und in der Slavia orthodox, pp. 419–430
Sociétés de rite grec. Et latin. Approche comparative
Marina Yurievna Paramonova, Heiligkeit und Verwandschaft : die dynastyschen Motove in den lateinischen Wenzelslegenden und den Legenden der Boris und Gleb, pp. 433–455
Andrew Gow, Popular Persuasions: Flagellants and the Construction of Sanctity in Latin and Orthodox Christendom, pp. 457–468
Marco Mostert, Comment étudier le culte des saints? En guise de conclusion, pp. 469–473
Nicole Lemaître, Conclusions, pp. 475–481
Liste des participants, pp. 482–484
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Papers by Pierre Gonneau
Preface; Avant-propos
Sociétés de rite latin. Europe Occidentale
Jürgen Strothmann, Der Heilige als Haupt der Geselschaft. Versuche der Stiftung kollektiver Identität in mittelalterlichen Gesellschaften, pp. 21–42
Wolfert van Egmond, Éloge ou légitimation politique ? Les prophéties sur l’évêque Baldéric d’Utrecht (917–975) dans la « Vita Radbodi », pp. 43–52
Jeroen Deploige, Social profiles and religious interiorization in the hagiographic production of the southern Low Countries, 1000–1300, pp. 53–60
Jean-Loup Lemaître, Les sanits fontateurs. Étude de cas : sant Pierre de Chavanon, pp. 61–76
Patrick Henriet, Un exemple de religiosité politique : saint Isidore et les rois de Léon (XIe–XIIIe siècles), pp. 77–95
Société de rite latin. Europe Centrale
Henryk Fros SJ, Le culte des saints en Europe Centrale (Bohème, Pologne, Hongrie) et son rôle socio-politique du Xe au XIIIe siècles, pp. 99–109
Wojciech Mrozowicz, Die politische Rolle des Kultes des hl. Adalbert, Stanislas und der hl. Hedwig im Polen des 13. Jahrhunderts, pp. 111–124
Zenon Piech, Darstellungen des heiligen Stanislaus als schutzheiligen des Herrschers des Staates und der Dynastie der Jagiellonen, pp. 125–160
Halina Manikowska, Le culte des saints patrons de villes dans l’archidiocèse de Gniezno au bas Mouen Âge, pp. 161–181
Przemysław Wiszewski, The Effigies of the Blessed Virgin Mary or Saints on the Medieval Seals of Silesian Cities and Towns (since the 13th to the Middle of the 16th Century), pp. 183–208
Izabela Siekierska, Feiertag im mittelalterichen Polen: Gebote und Verbote, pp. 209–226
Marie Bláhová, Der Kult des heiligen Wenzel in der Ideologie Karls IV, pp. 235–236
Ivan Hlavácek, Die heimischen und lokalen Heiligen in den urkundlichen Datierungen Böhmens des Hoch- und Spätmittelalters (Einige Sondierungen), pp. 237–246
Jan Harasimowicz, Die Verehrung der “biblischen Heiligen” in der evangelischen Kirche Schlesiens im. 16. und 17. Jahrhundert, pp. 247–270
Joanna Szczepankiewicz-Battek, Der Heiligenkult in Schlesien als Beispiel der Trennung Dissoziation der katholischen zum evangelischer Kultur, pp. 271–279
Sociétés de rite grec. Russie
Pierre Gonneau, Fonctions de l’ iconographie dans la diffusion du culte des saints moines russes (XIVe-XVIe s.), pp. 283–329
Gail Lenhoff, The Cult of Saint Nikita The Stylite in Pereslavl’ and Among The Muscovite Elite, pp. 331–346
Michel Dmitriev, Sainteté et culte des saints dans les polémiques religieuses russes au milieu du XVIe siècle : Zinovij Otenskij et le "starec” Artemij, pp. 347–366
Elena B. Smilianskaia, Insulted Saints and Defiled Icons : Blasphemy, Popular Religion and Modern Rationalism in Early Imperial Russia from the Late 1680s-1750s, pp. 367–379
Sociétés de rite grec. Europe du Sud
Johannes Pahlitsch, Ein "politischer Heiliger” zur Zeit der Komnenen : Leontios II. von Jerusalem, pp. 383–400
Dmitry I. Polyviannyi, The Cults of Saints in the Political Ideology of the Bulgarian Empire, pp. 401–417
Gehrard Podskalsky SJ, Die Verehrung des hl. Johannes (Ioann) von Rila in Bulgarien und in der Slavia orthodox, pp. 419–430
Sociétés de rite grec. Et latin. Approche comparative
Marina Yurievna Paramonova, Heiligkeit und Verwandschaft : die dynastyschen Motove in den lateinischen Wenzelslegenden und den Legenden der Boris und Gleb, pp. 433–455
Andrew Gow, Popular Persuasions: Flagellants and the Construction of Sanctity in Latin and Orthodox Christendom, pp. 457–468
Marco Mostert, Comment étudier le culte des saints? En guise de conclusion, pp. 469–473
Nicole Lemaître, Conclusions, pp. 475–481
Liste des participants, pp. 482–484
Rome, 5-7 novembre 2015
Institut Pontifical Oriental (piazza di Santa Maria Maggiore, 7 – Aula Magna)
École française de Rome (piazza Navona, 62 – salle de séminaires, rez-de chaussée)
Organisé par Marie-Hélène BLANCHET, Frédéric GABRIEL, Laurent TATARENKO
Sous l’égide de l’École française de Rome, de l’Institut d’histoire de la pensée classique (CNRS, Lyon), du laboratoire Orient et Méditerranée (CNRS, Paris), de l’École normale supérieure de Lyon, du Labex CoMod (Lyon), du Labex Resmed (Paris), avec la collaboration de l’Institut Pontifical Oriental (Rome)
Par définition, l’Église est « une ». Sous l’apparente simplicité de la qualification se loge une souplesse remarquable de pensées et de pratiques de l’unité, qui se sont déployées au cours de l’histoire dans diverses directions. L’autocéphalie est l’une d’elles et renvoie à l’origine, dans le cadre du christianisme oriental, aux archevêques et aux métropolites élus localement sans requérir l’intervention d’une instance supérieure. Toutefois, le terme a fini par désigner les Églises qui cherchent à faire reconnaître leur indépendance institutionnelle. À côté des questions propres à la géographie ecclésiastique et à l’ecclésiologie, suscitées par la dialectique entre une légitimité fondée sur la validation extérieure et des aspirations centrifuges de la part des structures religieuses locales, l’autocéphalie renvoie également à des histoires politiques et culturelles spécifiques. Ainsi, apparue précocement avec l’archevêché chypriote, elle s’est surtout développée dans le monde slave, marqué à partir de l’époque médiévale par un fractionnement croissant des pouvoirs en place. Avec l’étude critique de ces évolutions sémantiques et pratiques, nous adopterons une démarche comparatiste pour analyser les relations entre Églises autocéphales et pouvoirs politiques dans l’Europe orientale et balkanique au cours des Xe-XXe siècles.