Papers by Nicolas Wasylyszyn
BSR 2017 Normandie, 2021
La réalisation d’une opération de dégagement, nettoyage puis de restauration des maçonneries des ... more La réalisation d’une opération de dégagement, nettoyage puis de restauration des maçonneries des quais sur la rive droite de la Seine, au droit des Tourelles à Vernonnet, par l’association CHAM et à l’initiative de la Ville de Vernon, a fourni des informations inattendues sur ce vestige et ses relations avec le fleuve.
Afin de documenter de façon plus satisfaisante les maçonneries en cours de restauration, deux sondages mécaniques ont été pratiqués. Les objectifs étaient de vérifier si la Seine pouvait atteindre anciennement le mur de l’ouvrage avancé des Tourelles le plus proche du fleuve, d’évaluer l’homogénéité ou l’hétérogénéité des parties enterrées des maçonneries, de documenter la sédimentation récente en rive nord du lit mineur au droit de l’ouvrage militaire des Tourelles.
Archéologie médiévale, 1990
Wasylyszyn Nicolas. Saint-Martin de Boscherville (Seine-Maritime). Jardins de l'abbaye Saint-... more Wasylyszyn Nicolas. Saint-Martin de Boscherville (Seine-Maritime). Jardins de l'abbaye Saint-Georges.. In: Archéologie médiévale, tome 20, 1990. p. 391
Archéologie médiévale, 1992
Fouache Michel, Wasylyszyn Nicolas. Saint-Martin-de-Boscherville (Seine-Maritime). Le réfectoire ... more Fouache Michel, Wasylyszyn Nicolas. Saint-Martin-de-Boscherville (Seine-Maritime). Le réfectoire de l'abbaye Saint-Georges-de-Boscherville.. In: Archéologie médiévale, tome 22, 1992. pp. 464-465
Since 1978, excavations have been carried out in the abbey of St-Georges in St-Martin-de-Boscherv... more Since 1978, excavations have been carried out in the abbey of St-Georges in St-Martin-de-Boscherville (district of Duclair, locality of Rouen). These works have permitted to bring to light and study two religious establishments which have followed each other : a collegiate founded in 1055, and a benedictine abbey built on the same site in 1113. These searches have underscored the superposition of three groups of monastic buildings, which have succeeded one another between the eleventh and the thirteenth century. The excavations have brought new elements about rural collegiate and their conversion into monastic establisments. They fit in with a search program concerning the building of religious communities in Upper Normandy.
Archéologie médiévale, 1992
Wasylyszyn Nicolas. Saint-Martin-de-Boscherville (Seine-Maritime). Logis seigneurial du XIe s.. I... more Wasylyszyn Nicolas. Saint-Martin-de-Boscherville (Seine-Maritime). Logis seigneurial du XIe s.. In: Archéologie médiévale, tome 22, 1992. pp. 425-426
Archéologie de la France-informations, Mar 1, 2004
Lors de la mise en valeur du domaine de l'abbaye Saint-Georges, des recherches archéologiques ont... more Lors de la mise en valeur du domaine de l'abbaye Saint-Georges, des recherches archéologiques ont été entreprises de 1990 à 1993. Ces fouilles font suite aux travaux de Jacques Le Maho qui aboutirent au dégagement d'un fanum en bois de la fin du I er s. av. J.-C. Reconstruit en pierre, il a été remanié à plusieurs reprises et utilisé jusqu'au III e s. Le site fut, de nouveau, occupé à partir de la seconde moitié du VII e s. par plusieurs édifices chrétiens à l'origine de l'abbaye fondée en 1113 par Guillaume de Tancarville, chambellan du roi Henri I er Beauclerc [(
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2006
Archéologie médiévale, 1992
Wasylyszyn Nicolas, Thomas Martine. Corneville-sur-Risle (Eure). Abbaye Notre-Dame.. In: Archéolo... more Wasylyszyn Nicolas, Thomas Martine. Corneville-sur-Risle (Eure). Abbaye Notre-Dame.. In: Archéologie médiévale, tome 22, 1992. p. 442
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Sep 1, 2019
Quelques observations archéologiques et architecturales L'église Saint-Pierre à Cuverville avait ... more Quelques observations archéologiques et architecturales L'église Saint-Pierre à Cuverville avait jusqu'alors attiré l'intérêt des historiens de l'art pour son choeur édifié au XII e siècle dans un style roman tardif. C'est notamment pour cette raison que seule cette partie de l'édifice ainsi que le clocher avaient été inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1933. Jusqu'alors, la nef n'avait pas attiré l'attention des spécialistes. Les rares descriptions architecturales de cette partie de ce bâtiment étaient très laconiques et dataient cette construction d'un remaniement du XVIII e siècle.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Dec 1, 2021
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Sep 1, 2010
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2006
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Sep 1, 2018
Vue générale de la façade nord de l'église 1-Introduction L'église Saint-Martin à Armentières-sur... more Vue générale de la façade nord de l'église 1-Introduction L'église Saint-Martin à Armentières-sur-Avre est située dans l'Eure au nord de la nationale 12 dans l'un des hameaux constituant cette commune à l'habitat dispersé. Comme la plupart des édifices ruraux romans du XI e siècle, cette église a peu retenu l'attention des historiens de l'art. En effet, ce type d'église ne comporte aucun détail architectural remarquable et aucune sculpture. Le développement ces dernières années de l'archéologie du bâti a fait évoluer la connaissance de ces bâtiments qui sont les plus anciens encore en élévation dans le paysage de nos campagnes. Ainsi, cette église Saint-Martin d'Armentières-sur-Avre n'a quasiment jamais été citée dans les ouvrages spécialisés hormis dans le livre intitulé Le Grison, une pierre étrange dans l'histoire du bâti entre Val de Seine et bords du Loir 1. Pourtant cet édifice mérite une étude plus fine tant pour son histoire que pour son architecture dont certains éléments remontent au moins au milieu du XI e siècle.
sous la direction de Fabienne Dugast, Formation et gestion des territoires de la Préhistoire à nos jours, approches et perspectives exploratoires autour de la Vallée de l'Eure, 2021
Depuis quelques décennies, des études sur les églises les plus anciennes se sont déployées en Fra... more Depuis quelques décennies, des études sur les églises les plus anciennes se sont déployées en France. Ces recherches ont montré que certains édifices construits entre le haut Moyen Âge et la première moitié du XIe siècle sont encore partiellement en élévation. L’essor de l’archéologie du bâti a permis des avancées importantes dans la connaissance de l’évolution de cette architecture.
En Normandie, la recherche sur les édifices cultuels et militaires les plus anciens se développe depuis 25 ans. Elle permet de la même façon de mieux connaître l’architecture du haut Moyen Âge et du début du XIe siècle. L’étude stratigraphique des maçonneries, l’analyse des matériaux de construction et les datations au radiocarbone apportent des éléments importants concernant l’évolution de ces très anciens bâtiments mais également sur les zones de peuplement à ces périodes médiévales.
Les recherches d’archéologie du bâti sur la Vallée de l’Eure, dans sa partie Euroise, ont révélé une forte présence d’édifices cultuels dont les parties les plus anciennes ont été construites entre le IXe et le début du XIe siècle. Ces églises ont toutes les particularités architecturales des bâtiments édifiés à cette période dans d’autres secteurs du nord-ouest de la France et du Centre.
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université de Nantes, Dec 1, 2021
Quelques observations archéologiques et architecturales L'église Saint-Pierre à Cuverville avait ... more Quelques observations archéologiques et architecturales L'église Saint-Pierre à Cuverville avait jusqu'alors attiré l'intérêt des historiens de l'art pour son choeur édifié au XII e siècle dans un style roman tardif. C'est notamment pour cette raison que seule cette partie de l'édifice ainsi que le clocher avaient été inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1933. Jusqu'alors, la nef n'avait pas attiré l'attention des spécialistes. Les rares descriptions architecturales de cette partie de ce bâtiment étaient très laconiques et dataient cette construction d'un remaniement du XVIII e siècle.
Vue générale de la façade nord de l'église 1-Introduction L'église Saint-Martin à Armentières-sur... more Vue générale de la façade nord de l'église 1-Introduction L'église Saint-Martin à Armentières-sur-Avre est située dans l'Eure au nord de la nationale 12 dans l'un des hameaux constituant cette commune à l'habitat dispersé. Comme la plupart des édifices ruraux romans du XI e siècle, cette église a peu retenu l'attention des historiens de l'art. En effet, ce type d'église ne comporte aucun détail architectural remarquable et aucune sculpture. Le développement ces dernières années de l'archéologie du bâti a fait évoluer la connaissance de ces bâtiments qui sont les plus anciens encore en élévation dans le paysage de nos campagnes. Ainsi, cette église Saint-Martin d'Armentières-sur-Avre n'a quasiment jamais été citée dans les ouvrages spécialisés hormis dans le livre intitulé Le Grison, une pierre étrange dans l'histoire du bâti entre Val de Seine et bords du Loir 1. Pourtant cet édifice mérite une étude plus fine tant pour son histoire que pour son architecture dont certains éléments remontent au moins au milieu du XI e siècle.
L’église de la Sainte-Trinité à la Trinité-de-Thouberville est un édifice cultuel paroissial situ... more L’église de la Sainte-Trinité à la Trinité-de-Thouberville est un édifice cultuel paroissial situé légèrement à l’écart de cette petite commune de l’est du Roumois. Ce bâtiment religieux mérite une attention particulière pour sa qualité architecturale et pour ses différentes phases de construction. En effet, certaines parties remontent certainement à l’aube de l’An Mil. Pourtant, elle n’a pas retenu l’attention des historiens de l’art et des archéologues du bâti. D’ailleurs, elle était mentio..
Pour l’époque médiévale, peu de sources écrites mentionnent Reuilly, et encore moins l’église Sai... more Pour l’époque médiévale, peu de sources écrites mentionnent Reuilly, et encore moins l’église Saint-Christophe. Le texte le plus ancien encore conservé ou connu cite ce nom sous la forme Roeillé (Cartulaire de la Trinité sur le Mont de Rouen). En 1181, on l’écrit Rullyacus (Bulle du Pape Luce III) et Réillié en 1190 (Charte de l’Abbaye de la Noë). L’origine de ce toponyme fait peu débat. En effet, il provient vraisemblablement du nom d’homme Regulus, Régilius ou Régulius auquel est ajouté le ..
Uploads
Papers by Nicolas Wasylyszyn
Afin de documenter de façon plus satisfaisante les maçonneries en cours de restauration, deux sondages mécaniques ont été pratiqués. Les objectifs étaient de vérifier si la Seine pouvait atteindre anciennement le mur de l’ouvrage avancé des Tourelles le plus proche du fleuve, d’évaluer l’homogénéité ou l’hétérogénéité des parties enterrées des maçonneries, de documenter la sédimentation récente en rive nord du lit mineur au droit de l’ouvrage militaire des Tourelles.
En Normandie, la recherche sur les édifices cultuels et militaires les plus anciens se développe depuis 25 ans. Elle permet de la même façon de mieux connaître l’architecture du haut Moyen Âge et du début du XIe siècle. L’étude stratigraphique des maçonneries, l’analyse des matériaux de construction et les datations au radiocarbone apportent des éléments importants concernant l’évolution de ces très anciens bâtiments mais également sur les zones de peuplement à ces périodes médiévales.
Les recherches d’archéologie du bâti sur la Vallée de l’Eure, dans sa partie Euroise, ont révélé une forte présence d’édifices cultuels dont les parties les plus anciennes ont été construites entre le IXe et le début du XIe siècle. Ces églises ont toutes les particularités architecturales des bâtiments édifiés à cette période dans d’autres secteurs du nord-ouest de la France et du Centre.
Afin de documenter de façon plus satisfaisante les maçonneries en cours de restauration, deux sondages mécaniques ont été pratiqués. Les objectifs étaient de vérifier si la Seine pouvait atteindre anciennement le mur de l’ouvrage avancé des Tourelles le plus proche du fleuve, d’évaluer l’homogénéité ou l’hétérogénéité des parties enterrées des maçonneries, de documenter la sédimentation récente en rive nord du lit mineur au droit de l’ouvrage militaire des Tourelles.
En Normandie, la recherche sur les édifices cultuels et militaires les plus anciens se développe depuis 25 ans. Elle permet de la même façon de mieux connaître l’architecture du haut Moyen Âge et du début du XIe siècle. L’étude stratigraphique des maçonneries, l’analyse des matériaux de construction et les datations au radiocarbone apportent des éléments importants concernant l’évolution de ces très anciens bâtiments mais également sur les zones de peuplement à ces périodes médiévales.
Les recherches d’archéologie du bâti sur la Vallée de l’Eure, dans sa partie Euroise, ont révélé une forte présence d’édifices cultuels dont les parties les plus anciennes ont été construites entre le IXe et le début du XIe siècle. Ces églises ont toutes les particularités architecturales des bâtiments édifiés à cette période dans d’autres secteurs du nord-ouest de la France et du Centre.
(Organisée par Nicolas Wasylyszyn, Mariacristina Varano, Fabrice Henrion)
Depuis plus de vingt-cinq ans, des études d’archéologie du bâti ont commencé sur les églises les plus anciennes des départements de l’Eure et de la Seine-Maritime. Ces dernières années, ce thème de recherche s’est étendu à toute la Normandie. Des opérations d’archéologie sédimentaire et du bâti se sont multipliées sur les constructions religieuses antérieures à la fin du XIe siècle. L’objectif de cette journée d’étude est de rendre compte des résultats de certaines de ces recherches. Depuis 2022, elles nourrissent un Projet Collectif de Recherche intitulé Les églises en Normandie de l’Antiquité tardive à la fin du XIe siècle.