Articles et travaux personnels by Cécile DUNOUHAUD
Depuis les demonstrations d’Alain Corbin, la Haute-Vienne est reconnue comme etant un departement... more Depuis les demonstrations d’Alain Corbin, la Haute-Vienne est reconnue comme etant un departement pauvre. Situe sur la bordure occidentale du Massif central, il offre toutes les caracteristiques de la pauvrete et de ses differents degres. La presente etude a pour but d’etudier les moyens mis en action afin de remedier a cette pauvrete, ainsi que l’evolution de cette politique de 1815 a 1914. Les bureaux de bienfaisance, les fourneaux economiques, le depot de mendicite sont tout autant de solutions qui s’offrent aux pouvoirs publics afin de remedier a la pauvrete. Ces etablissements sont, jusqu’aux annees 1870 geres par des hommes dont les sentiments sont avant tout mus par la charite et le catholicisme. A ce titre, le passage dans les annees 18801890 vers une municipalite de gauche represente bien une rupture dans la gestion des structures d’assistance. La question la plus emblematique est celle de la laicisation de l’hopital de Limoges a la fin du siecle. De meme, la montee en puis...
Propositions pédagogiques personnelles - Lycée by Cécile DUNOUHAUD
HGGSP-Terminale-Thème 3-Histoire et mémoires-Axe conclusif : L'histoire et les mémoires du génoci... more HGGSP-Terminale-Thème 3-Histoire et mémoires-Axe conclusif : L'histoire et les mémoires du génocide des juifs et des Tsiganes ART SPIEGELMAN,
Fiche production de ressources-HGGPS niveau de 1ère Thème 2 : analyser les dynamiques des puissan... more Fiche production de ressources-HGGPS niveau de 1ère Thème 2 : analyser les dynamiques des puissances internationales (24-25 heures) Cette séquence s'insère dans le chapitre introductif au thème 2 qui doit revenir sur les caractéristiques de la puissance à l'échelle internationale aujourd'hui et aborder l'identification des fondements et des manifestations de la puissance à l'échelle internationale dans les champs diplomatiques, militaires, culturels, économiques et financiers en prenant appui sur des exemples contemporains.
2 : Conflits de patrimoine. Les frises du Parthénon depuis le XIXe siècle Objectifs pédagogiques ... more 2 : Conflits de patrimoine. Les frises du Parthénon depuis le XIXe siècle Objectifs pédagogiques : utiliser les acquis des années précédentes (chapitre Athènes au Vème siècle), Prélèvements d'informations d'après des documents vidéo et un texte long, Éclairage des documents à l'aide de connaissances non présentes dans les documents, Travailler l'argumentaire et le développement sur un problème actuel, Remettre en perspective des événements.
HGGSP-terminale-Thème 2-faire la guerre faire la paix Film : Barry Lyndon de Stanley Kubrick, 197... more HGGSP-terminale-Thème 2-faire la guerre faire la paix Film : Barry Lyndon de Stanley Kubrick, 1975, extrait Comparaison avec le récit d'une bataille de la Guerre de Sept ans : la bataille de Rossbach (1757) Objectifs pédagogiques : Culture générale et découverte d'un classique cinématographique Critique d'une oeuvre cinématographique : dans quelle mesure un film est représentatif de l'histoire en général et des scènes de bataille en particulier ? Document 1 : extrait vidéo du film Barry Lyndon : scène de la charge Affiche du film Résumé : Barry Lyndon est un film historique anglo-américain écrit et réalisé par Stanley Kubrick et sorti en 1975. Il est adapté des Mémoires de Barry Lyndon, roman rédigé par William Makepeace Thackeray et publié en 1843. Avec dans les rôles principaux et Marisa Berenson, le film évoque la vie et le destin d'un jeune arriviste irlandais sans le sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal) dans la société anglaise du XVIIIème siècle, de son ascension sociale pleine d'audace et de perversité. après avoir épousé la Comtesse de Lyndon (Marisa Berenson) qui lui apporte une fortune considérable et lui donne un fils, jusqu'à sa déchéance finale. Film d'une très grande beauté visuelle, il a été nommé sept fois aux Oscars et remporta quatre récompenses. Il fut cependant un échec commercial dans les pays anglo-saxons, malgré de bonnes critiques. Le film se divise en 2 parties. La première se situe dans le contexte de la Guerre de Sept ans.
Groupe 1 Les débats antérieurs à 1848 : pourquoi et comment mettre le pauvre au travail ? Documen... more Groupe 1 Les débats antérieurs à 1848 : pourquoi et comment mettre le pauvre au travail ? Document 1 : comment mettre le pauvre au travail selon le baron de Gérando « Occupons-nous maintenant des pauvres auquel ne manque. Les forces pour le travail, mais auxquelles manque le travail lui-même. Ici le secours sera différent, mais il n'est pas moins nécessaire. Car, il s'agit non seulement d'assouvir la faim, mais de prévenir la fainéantise, le désordre, le vice, le crime, la férocité peut-être ; des fléaux plus terribles que la maladie, que la mort elle-même. Il y a encore ici des distinctions très importantes à établir. S'agit-il d'un travail offert par l'administration publique, où trouver chez des particuliers ? […] Nous ne nous où nous arrêterons pas à démontrer, qu'en général il est à tous égards plus utiles que l'administration n'ouvre un travail que pour son service propre et direct ; que même, dans le travail ouvert par l'administration […] Il est toujours utile qu'elle s'associe l'industrie privée ; que dans ce genre de service, il est préférable qu'elle n'appelle les indigents aux travaux momentanés extraordinaires ; que les salaires offerts par elle aux indigents doivent toujours être inférieurs à ce que procure, dans le même ordre de travaux, l'industrie privée. On ne saurait trop faire attention à ce que l'administration publique, en employant des bras, ne dérange pas les combinaisons naturelles de l'industrie particulière ; et c'est ce qui arrive quand elle crée une concurrence fâcheuse. Les travaux de filature et de tissage, par exemple, entrepris par l'administration, s'ils jettent leurs produits dans leur commerce réduisent la consommation destinée aux manufactures ordinaires ; et, si la règle de tenir les salaires plus bas, dans les ateliers de charité, est observée, ils font aussi baisser les prix : on s'expose donc à faire des pauvres nouveaux, par le chômage des fabriques, en voulant aider les pauvres qui existent. Si l'on confie à des indigents les travaux publics d'un ordre constant et régulier, on rejette dans l'inaction une partie des ouvriers qui, comptant sur cet emploi, avait embrassé cette profession. Si on élève les salaires au niveau de ceux offerts par les ateliers privés, on court risque de créer des indigents simulés, de faire déserter les ateliers ordinaires, d'empêcher un indigent sans travail de se créer des ressources propres. […] À tous égards, il est donc désirable de procurer aux indigents valides, autant qu'il est possible, un travail ordinaire, un travail pour compte des particuliers, un travail analogue à leur tempérament, leur sexe, leur capacité, leurs habitudes antérieures. Ils feront plus, ils feront mieux, ils gagneront davantage, ils retrouveront un état fixe, et la société tout entière gagnera. […] Des bureaux de placement bien entendu serviront utilement à ce but. Mais, nos tuteurs officieux, par cela même qu'ils sont disséminés partout, aideront heureusement à trouver de l'emploi pour des bras inactifs. Qui sait si, dans une foule de cas, ils ne pourront les employer eux-mêmes ? [… ] alors, l'administration publique doit toujours tenir en réserve des travaux extraordinaires à exécuter pour les moments de crise ; alors, les hôpitaux et hospices feront sagement de réserver pour ces mêmes temps de crise, le renouvellement de leur mobilier, de leur linge, des étoffes de tout genre, et de s'entendre avec des entrepreneurs qui, pour sa commande extraordinaire, ayant besoin de bras nouveaux, pourront employer les indigents sans renvoyer leurs ouvriers accoutumés, et auront même besoin de bras nouveau. Ce sera une sorte de réserve en travail, prête pour l'époque où un autre travail est interrompu […]». Baron de Gérando Le visiteur du pauvre, Paris, Colas imprimeur-libraire, 1820, extraits pp 103-113 (l'orthographe a été modernisée) Document 2 : l'organisation du travail selon Louis Blanc Le gouvernement serait considéré comme le régulateur suprême de la production, et investi, pour accomplir sa tâche, d'une grande force. […] Le gouvernement lèverait un emprunt, dont le produit serait affecté à la création d'ateliers sociaux, dans les branches les plus importantes de l'industrie nationale. Cette création exigeant une mise de fonds considérable, le nombre des ateliers originaires serait rigoureusement circonscrit ; mais en vertu de leur organisation même, comme on le verra plus bas il serait doué d'une force d'expansion immense. […] Seraient appelés à travailler dans les ateliers sociaux jusqu'à concurrence du capital primitivement rassemblé pour l'achat des instruments de travail, tous les ouvriers qui offriraient des garanties de moralité. Comme éducation fausse et
Auteur de la séquence : Cécile Dunouhaud-30 janvier 2022 1 ère Générale-Thème 2-La France dans l'... more Auteur de la séquence : Cécile Dunouhaud-30 janvier 2022 1 ère Générale-Thème 2-La France dans l'Europe des nationalités : politique et société (1848-1871) Chapitre 1-La difficile entrée dans l'âge démocratique : la Deuxième République et le Second Empire
Seconde Guerre mondiale - Shoah by Cécile DUNOUHAUD
Présentation de la soirée sur le site du Mémorial Depuis trente ans, l'historiographie sur le naz... more Présentation de la soirée sur le site du Mémorial Depuis trente ans, l'historiographie sur le nazisme et la Shoah a profondément évolué, grâce aux travaux d'une nouvelle génération de chercheuses et chercheurs, notamment concernant les centres de mises à mort, l'aide et le sauvetage en France, l'Allemagne, le monde arabo-musulman et la Shoah, mais aussi les défis de l'enseignement de la Shoah, les enjeux des voyages sur les lieux de mémoire, ou encore le négationnisme et le lien entre complotisme et antisémitisme... Des éléments clés seront partagés concernant ces thématiques. En présence de Valérie Igounet, docteure en histoire à Sciences Po Paris, directrice adjointe de l'Observatoire du conspirationnisme, Cindy Biesse, historienne, enseignante, Christophe Tarricone, professeur agrégé d'histoiregéographie, d'Alexandre Bande, docteur en histoire, de Pierre-Jérôme Biscarat, chargé de mission pour la ville de Lyon à la Mémoire, aux Droits et aux Cultes, d'Olivier Lalieu, historien, responsable de l'aménagement des lieux de mémoire et projets externes au Mémorial de la Shoah, et de Dominique Trimbur, chercheur associé au Centre de recherche français à Jérusalem (CRFJ).
Jeudi 3 Février 2022, à 19h30-Mémorial de la Shoah-1 ère partie de la soirée Table ronde organisé... more Jeudi 3 Février 2022, à 19h30-Mémorial de la Shoah-1 ère partie de la soirée Table ronde organisée dans le cadre du cycle "autour du 27 Janvier 1945" et à l'occasion
Ce dimanche 24 janvier 2021, le Mémorial de la Shoah proposait, crise sanitaire oblige, via inter... more Ce dimanche 24 janvier 2021, le Mémorial de la Shoah proposait, crise sanitaire oblige, via internet, deux tables rondes, à l'occasion de la publication du numéro 212 de la Revue d'histoire de la Shoah, « Vichy, les Français et la Shoah : un état de la connaissance scientifique », avec un dossier préparé et dirigé par Laurent Joly. La première table ronde de l'après-midi était intitulée : « Vichy, Pétain et la Shoah : la thèse du « moindre mal » de 1945 à nos jours » et proposait de revenir sur cette théorie remise au goût du jour par un certain nombre de polémistes, dont Éric Zemmour. La seconde table ronde avait pour objectif de faire le point sur l'état de la recherche sur un thème central et instrumentalisé dans les médias : « Vichy, les français et la Shoah » avec ce questionnement de départ : « Pour quelles raisons Vichy a-t-il accepté de contribuer à la politique génocidaire des nazis en 1942 ? Comment expliquer que la majorité des Juifs aient pu survivre en France ? Depuis les années 1940, les spécialistes débattent de ces deux questions fondamentales. La table ronde rendra compte de cette historiographie et des avancées les plus récentes de la recherche ». La table ronde, introduite par Julie Maek, réunissait : Laurent Joly, directeur de recherches au CNRS, Centre de recherches historiques, EHESS, qui a dirigé le numéro et rédigé l'un des articles intitulé : « Une correspondance sur Pierre Laval et la rafle du Vél' d'Hiv en 1967 -René de Chambrun, Claude Lévy, Joseph Kessel », Jacques Semelin, historien, directeur de recherches émérite au CNRS, et auteur de l'article dans le volume intitulé « La survie des Juifs en France : une approche multifactorielle », Renaud Meltz, professeur en histoire contemporaine à l'université de Haute-Alsace, auteur d'une monumentale biographie sur Pierre Laval paru chez Perrin en 2018, a rédigé l'article intitulé : « Laval, un antisémite qui s'ignore, persécuteur cynique », Serge Klarsfeld, historien, avocat et président des FFDJF, initialement annoncé est finalement absent, à regret.
Certificat de non-appartenance à la race juive établi par le Commissariat général aux questions j... more Certificat de non-appartenance à la race juive établi par le Commissariat général aux questions juives, 1944. Coll. particulière.
Compte-rendu de conférence Auteur : Cécile Dunouhaud La fabrique nazie d'un islam imaginaire Mémo... more Compte-rendu de conférence Auteur : Cécile Dunouhaud La fabrique nazie d'un islam imaginaire Mémorial de la Shoah Jeudi 14 janvier 2021, live internet, 19h30 Cette rencontre intitulée « La fabrique nazie d'un islam imaginaire » avait pour but d'éclairer les pans d'une histoire mal connue, objet de nombreuses spéculations sur les relations entre les représentants de l'islam et les nazis, leurs buts communs et les actions des soldats musulmans engagés dans la SS. Confinement et crise sanitaire oblige, le Mémorial de la Shoah s'est adapté et propose depuis quelques temps une série de conférences et de rencontres en direct via internet. Eclairer un pan d'histoire mal connue Ce jeudi 14 janvier 2021, la programmation n'a pas manqué de susciter un réel intérêt auprès du public en organisant une rencontre réunissant David Motadel et Xavier Bougarel, auteurs de deux ouvrages, complémentaires, sur le sujet de la soirée. Nous recommandons leur lecture aux collègues amenés à faire face à des questions concernant la place et le rôle des musulmans durant la Seconde Guerre mondiale pendant leurs cours. Le hasard a voulu que ces deux études, qui évoquent des sujets voisins, soient parues en même temps et traitent d'un sujet à la fois bien connu mais aussi totalement méconnu … Bien connu dans le sens où tout le monde, ou du moins le public intéressé par la Seconde Guerre mondiale et concerné par cette partie des Balkans a entendu parler de la Waffen-SS Handschar en Bosnie-Herzégovine, mais mal connu dans le sens où personne ne sait exactement ce qu'il s'est passé, même si tout le monde a, au fond, sa petite idée. Jean-Arnault Dérens rappelle justement que très peu d'historiens s'étaient jusqu'alors plongés dans les archives et avaient véritablement effectué un travail scientifique sur ce sujet comme celui qui a réalisé Xavier Bougarel ainsi que, dans un cadre plus large, David Motadel. Les connaissances restaient encore brèves et ne bénéficiaient pas d'études exhaustives remettant en perspective les différents aspects de la question. David Motadel débute la rencontre en nous exposant un tableau global de la situation. Où les Allemands ont-ils été en contact avec les Musulmans ? Le concept de Jihad contre les Juifs Les propagandistes en Afrique du Nord et dans les Balkans tentent d'utiliser la rhétorique, le vocabulaire et l'iconographie religieuses pour mobiliser les musulmans. Par conséquent les textes sacrés sont politisés, avec en tête le Coran, et tout particulièrement le concept de jihad afin d'instrumentaliser la violence religieuse à des fins politiques. Musulmans et nazis dans la SS De plus, à partir de 1941, la Wehrmacht et les SS recrutent des dizaines de milliers de musulmans dans leurs unités dont des Bosniaques, des Tatars et des musulmans originaires du Caucase et de l'Asie Centrale. Ainsi, des soldats musulmans furent présents à Stalingrad, à Varsovie, à Milan mais aussi à Berlin pour assurer la défense de la ville. Des motivations autres que religieuses : « sauver sa peau » dans la SS Quelle fut la part de la religion dans l'engagement des musulmans aux côtés des Nazis ? En réalité, il n'y avait pas de motif religieux pour les rejoindre. Les individus se sont engagés avant tout pour échapper à la famine et aux maladies régnant dans les camps. Ils pensaient que l'uniforme allemand leur permettrait de survivre à la guerre. Dans les régions où les SS sont recrutés parmi la
Compte-rendus lectures et conférences by Cécile DUNOUHAUD
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