Books by Alexandre Bande
Les Juifs, une tache aveugle dans le récit national, 2021
Present since the Roman Empire on the t present-day France erritory, the Jews are most often rele... more Present since the Roman Empire on the t present-day France erritory, the Jews are most often relegated to a blind spot in historiography, and this “blind spot” in the national narrative is particularly evident in school textbooks, from the Third Republic to the present day.
Why are the medieval expulsions never mentioned from the modern era onwards? And when the Jews are mentioned in French history, why is it that they are most often discussed in terms of the persecutions they suffered and not the originality of their contributions? In what way is the current writing of this history still dependent on archaic models? How should it be approached in secondary and university education? What perspectives does archaeology open? What role can museums play? Archaeologists, historians, sociologists, curators, and teachers, gathered at the Museum of Jewish Art and History in 2019, shed light on these questions, which also refer to the place of minorities in the nation.
Présents dès l’Empire romain sur le territoire de la France actuelle, les juifs sont le plus souvent relégués dans un angle mort de l’historiographie, et cette « tache aveugle » dans le récit national est particulièrement manifeste dans les manuels scolaires, de la IIIe République à nos jours. Pourquoi les expulsions médiévales ne sont-elles jamais mentionnées à partir de l’époque moderne ? Et, lorsqu’on évoque les juifs dans l’histoire de France, pourquoi est-ce le plus souvent sous l’angle des persécutions qu’ils eurent à subir et non de l’originalité de leurs contributions ? En quoi l’écriture actuelle de cette histoire est-elle encore tributaire de modèles archaïques ? Comment l’aborder dans l’enseignement secondaire et universitaire ? Quelles perspectives l’archéologie ouvre-t-elle ? Quel rôle les musées peuvent-ils jouer ? Archéologues, historiens, sociologues, conservateurs et enseignants, réunis au musée d’art et d’histoire du Judaïsme en 2019, éclairent ces questions qui renvoient également à la place des minorités dans la nation.
Papers by Alexandre Bande
Robert Laffont eBooks, Jan 18, 2024
Didactica Historica, 2019
Didactica Historica, 2019
Nul n’a jamais songe a interroger le sens profond des sepultures de cœur des rois et reines de Fr... more Nul n’a jamais songe a interroger le sens profond des sepultures de cœur des rois et reines de France a une epoque ou souverains, theologiens et medecins, par le biais de sermons, de traites et de Miroirs, font de ce « grand promu de la fin du Moyen Âge », selon la formule de Jacques Le Goff, le receptacle de toutes les vertus et de tous les vices. Si la pratique de l’inhumation separee du cœur est ancienne en Angleterre et dans l’Empire, elle n’est attestee dans le royaume de France que dans la premiere moitie du XIIIe siecle. Ce rituel se diffuse ensuite, au XIVe siecle, au sein du domaine capetien et se mue en un veritable privilege dynastique grâce a une exceptionnelle autorisation pontificale. A partir de 1380, a la mort de Charles V, le cœur du roi est l’objet de tous les egards. Inhume lors d’une ceremonie specifique, il est place dans une urne richement decoree ou repose sous un somptueux gisant. L’objectif est multiple : les tombeaux de cœur attirent les prieres et valorisent le sanctuaire qui l’accueille tout en enracinant la memoire du lignage capetien sur le territoire de France, des couvents mendiants parisiens a Saint-Louis de Poissy, de la cathedrale de Rouen a la necropole dionysienne. Alexandre Bande livre ainsi la singuliere histoire des sepultures de cœur du XIIIe siecle au XVe siecle et narre la naissance d’un cœur personnifie, deifie et hypostasie.
Comment entre-t-on en ville ? Cela paraissait simple au temps des bonnes murailles : sous l’oeil ... more Comment entre-t-on en ville ? Cela paraissait simple au temps des bonnes murailles : sous l’oeil vigilant des gardes, on franchissait une porte monumentale, on passait un pont. La beauté de l’entrée était signe de puissance. Mais les villes n’ont pas toujours eu murs, fossés et clefs et aujourd’hui n’en n’ont plus… En 2001 une vingtaine de spécialistes, urbanistes, historiens et juristes ont confronté à Orléans leurs points de vue sur le sujet. À la lecture de la quinzaine de communications proposées ici, on se rend compte, comme le souligne une introduction magistrale, qu’« entrer en ville » est un acte multiforme. Connaître l’endroit de la distinction entre le dehors et le dedans : est-ce si simple pour des cités où les différents seuils sont encore mal connus dans leur chronologie et leurs emplacements exacts ? Rome, abordée ici par trois fois de l’Antiquité au xviie siècle, semble un cas d’école ! L’historiographie souligne l’importance des liturgies des déplacements des souvera...
Didactica Historica
Photographs from the «Auschwitz album» are often used to illustrate textbooks and are indeed an e... more Photographs from the «Auschwitz album» are often used to illustrate textbooks and are indeed an exceptional corpus which History teachers ought to draw from in order to build and enrich classes on Auschwitz and the Shoah. However, as is often the case when dealing with sources, and more specifically with photographs, it is particularly important to pay close attention when using such documentation, so as to understand their limits and avoid pitfalls.
En France, entre le milieu du XIIIe siecle et le milieu du XVIe le coeur du roi devient l'obj... more En France, entre le milieu du XIIIe siecle et le milieu du XVIe le coeur du roi devient l'objet de nombreuses attentions. Non seulement il se trouve au centre d'un discours theorique (biblique, theologique, medical, politique) mais il inspire egalement des considerations tres concretes. Ainsi, a partir du milieu du XIIIe siecle, les souverains francais adoptent progressivement un nouveau rite funeraire : l'inhumation separee du coeur. Pour de multiples raisons (conjoncturelles, spirituelles, familiales, "politiques"), cette pratique s'imposera malgre l'opposition de l'eglise. D'un rite funeraire occasionnel les souverains francais de la fin du Moyen Age, ont fait a un rythme tres irregulier, un veritable rituel. L'inhumation separee du coeur s'appuyant sur des pratiques particulieres, renforce le rituel des funerailles royales et constitue un rituel specifique qui contribue a mettre en valeur la place du roi au sein de la societe.
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Books by Alexandre Bande
Why are the medieval expulsions never mentioned from the modern era onwards? And when the Jews are mentioned in French history, why is it that they are most often discussed in terms of the persecutions they suffered and not the originality of their contributions? In what way is the current writing of this history still dependent on archaic models? How should it be approached in secondary and university education? What perspectives does archaeology open? What role can museums play? Archaeologists, historians, sociologists, curators, and teachers, gathered at the Museum of Jewish Art and History in 2019, shed light on these questions, which also refer to the place of minorities in the nation.
Présents dès l’Empire romain sur le territoire de la France actuelle, les juifs sont le plus souvent relégués dans un angle mort de l’historiographie, et cette « tache aveugle » dans le récit national est particulièrement manifeste dans les manuels scolaires, de la IIIe République à nos jours. Pourquoi les expulsions médiévales ne sont-elles jamais mentionnées à partir de l’époque moderne ? Et, lorsqu’on évoque les juifs dans l’histoire de France, pourquoi est-ce le plus souvent sous l’angle des persécutions qu’ils eurent à subir et non de l’originalité de leurs contributions ? En quoi l’écriture actuelle de cette histoire est-elle encore tributaire de modèles archaïques ? Comment l’aborder dans l’enseignement secondaire et universitaire ? Quelles perspectives l’archéologie ouvre-t-elle ? Quel rôle les musées peuvent-ils jouer ? Archéologues, historiens, sociologues, conservateurs et enseignants, réunis au musée d’art et d’histoire du Judaïsme en 2019, éclairent ces questions qui renvoient également à la place des minorités dans la nation.
Papers by Alexandre Bande
Why are the medieval expulsions never mentioned from the modern era onwards? And when the Jews are mentioned in French history, why is it that they are most often discussed in terms of the persecutions they suffered and not the originality of their contributions? In what way is the current writing of this history still dependent on archaic models? How should it be approached in secondary and university education? What perspectives does archaeology open? What role can museums play? Archaeologists, historians, sociologists, curators, and teachers, gathered at the Museum of Jewish Art and History in 2019, shed light on these questions, which also refer to the place of minorities in the nation.
Présents dès l’Empire romain sur le territoire de la France actuelle, les juifs sont le plus souvent relégués dans un angle mort de l’historiographie, et cette « tache aveugle » dans le récit national est particulièrement manifeste dans les manuels scolaires, de la IIIe République à nos jours. Pourquoi les expulsions médiévales ne sont-elles jamais mentionnées à partir de l’époque moderne ? Et, lorsqu’on évoque les juifs dans l’histoire de France, pourquoi est-ce le plus souvent sous l’angle des persécutions qu’ils eurent à subir et non de l’originalité de leurs contributions ? En quoi l’écriture actuelle de cette histoire est-elle encore tributaire de modèles archaïques ? Comment l’aborder dans l’enseignement secondaire et universitaire ? Quelles perspectives l’archéologie ouvre-t-elle ? Quel rôle les musées peuvent-ils jouer ? Archéologues, historiens, sociologues, conservateurs et enseignants, réunis au musée d’art et d’histoire du Judaïsme en 2019, éclairent ces questions qui renvoient également à la place des minorités dans la nation.