Sonia Goldblum
The central question of the investigation to be pursued during this research stay is: How did German Jews after 1945 reflect on German-Jewish relations before 1933, how did they evaluate this relationship and how did they face the possibility of reconciliation? What role did the idea of a "German-Jewish symbiosis" play in the debates? In order to investigate this complex of questions, I will use testimonies by authors who were already adults before the Shoah and devoted themselves to the question of German-Jewish relations in articles, essays, letters and diaries or other autobiographical texts. The decisive factor for this reflection is the debate that began in the early 1960s about the concept of "German-Jewish symbiosis". Gershom Scholem plaid a polarizing role in this debate, since he was the first to firmly deny the legitimacy of such expression, especially in his programmatic and frequently quoted texts to German-Jewish dialogue. This controversy can be followed up in various other sources, such as Scholem's exchanges of letters with intellectuals, for instance T.W. Adorno, L. Strauss or P. Szondi – or in texts by other protagonists, who answer to his statements. The form of argumentation of the respective actors in this debate must be taken into consideration and compared with similar arguments before 1933. This investigation is at the interface between Jewish studies, cultural studies and the history of ideas. It is also a contribution to research about Jewish collective memory.
Address: FLSH - UHA
10, rue des frères Lumière
68093 Mulhouse cedex
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Books by Sonia Goldblum
It is said that wine facilitates communication, but it also sometimes brings out the other in oneself. It is therefore the links between wine (as a mediating device) and otherness that are at the heart of this interdisciplinary volume (literature, linguistics, semiotics, information and communication sciences, economics, and vine sciences).
https://doi.org/10.5281/zenodo.8252496
Systematische Studien zu den Eigenheiten des Briefdiskurses im 20. Jahrhundert sind nach wie vor ein Desiderat der Forschung. Briefwechsel der Moderne werden zwar im Rahmen von Studien zu einzelnen Autoren oder zum Brief im Allgemeinen behandelt; aus dem Blick gerät dabei aber zumeist, dass vor allem die erste Hälfte des 20. Jahrhunderts zahlreiche produktive und prominente Briefschreiber/-innen aufzuweisen hat, zumal in den letzten Jahren stetig neue Briefwechsel aus den Jahren 1918 bis 1939 erschienen sind. Diese Editionen lassen neue Netzwerke, Arbeitsgemeinschaften und intellektuelle Freundschaften zutage treten. Sie zeigen aber auch die große Bedeutung des Briefs in der Kultur- und Mediengeschichte. Der Band bietet eine umfassende Bestandsaufnahme der Briefkorpora und ein vertieftes Verständnis der epistolarischen Praxis dieser Epoche.
Mit Beiträgen u. a. zum Briefwechsel zwischen Ernst Bloch und Walter Benjamin, zum Briefwechsel zwischen Adorno und Kracauer, zu der Dramatikerin Stanislawa Przybyszewska sowie zu Thomas Manns Offenen Briefen zur Zeit der Weimarer Republik.
Rosenzweig, deux penseurs qui incarnent la richesse de la culture judéo-allemande avant
l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Leur amitié voit le jour en 1921, dans le cadre de la Maison
d’études juives de Francfort, et s’intensifie progressivement. La nouvelle traduction de la
Bible, que les deux hommes entreprennent en 1925, vient d’une certaine manière sceller
cette affection. C’est ce projet qui la mènera à la postérité, même si Buber est contraint de
le mener seul à son terme, après le décès de Rosenzweig en 1929. Mais au-delà de ce
projet majeur, ces lettres rendent comptent de toute une réflexion culturelle et
théologique sur le judaïsme, la manière de l’enseigner et de lui redonner une signification
vivante pour la population assimilée de l’Allemagne de l’entre-deux guerres.
Traduit de l'allemand et préfacé par Sonia Goldblum
Papers by Sonia Goldblum
Cet essai traite de la question de savoir comment les Juifs allemands des années 1910 et de l’entre-deux-guerres envisageaient leur vie en Allemagne avec les Allemands non juifs et comment ils réfléchissaient à leurs relations mutuelles. Deux grands débats seront examinés, qui permettront d’expliciter les positions existantes et de montrer le caractère symptomatique des débats dans l’Allemagne des années 1910, à l’heure où commence le mouvement qu’on a coutume d’appeler, à la suite de Martin Buber, la « Renaissance juive ». Il s’agit, d’une part, des débats autour de l’essai « Deutsch-jüdischer Parnass » de Moritz Goldstein de mars 1912 et, d’autre part, du livre Deutschtum und Judentum de Hermann Cohen de 1915, et des réactions qu’ils ont provoquées. Les années 1910 marquèrent une phase de transition, avant que l’affirmation de soi des Juifs allemands dans la République de Weimar ne s’étende à tous les domaines de la culture et de la vie quotidienne. Les différents textes serviront d’exemples de la recherche d’une certaine compréhension du peuple et de la nation, ainsi que de l’émancipation et de l’assimilation.
The aim of this paper is to provide an analysis of the letter anthology Deutsche Menschen published and annotated by Walter Benjamin. This book was published 1936 under a pseudonym and keeps record of the German-language letter practice in the 19th century. The investigation will firstly show how Benjamin underpins his apprehension of these letters by developing a poetics of letters reading, which he presents especially in a letter to Ernst Schoen written on the 19th of September 1919.
Secondly, after a succinct reconstruction of the backgrounds of the project Deutsche Menschen, the peculiar time conception, which is conveyed by Benjamin’s way of reading letters should be taken into view. A final step will show how the temporal compression that this anthology brings about interlaces Benjamin’s voice with those of the letter writers. This provides a hidden message on Walter Benjamin’s situation in the 1930s and more generally on the political situation in Europe at that time.
Keywords : Walter Benjamin, Deutsche Menschen, epistolary writing, temporality, exile
Titel : Briefwechsel auf der Probe der Zeit. Walter Benjamin als Briefsammler
Ziel des vorliegenden Aufsatzes ist es, eine Analyse der von Walter Benjamin herausgegebenen und kommentierten Briefsammlung Deutsche Menschen zu liefern. Dieses 1936 pseudonym erschienene Buch dokumentiert die deutschsprachige Briefpraxis im 19. Jahrhundert Die Untersuchung soll zum Einen zeigen, wie Benjamin seine Lektüre dieser Briefe theoretisch untermauert, indem er eine Poetik des Briefeslesens entwickelt, die vor allem in einem Brief an Ernst Schoen vom 19. September 1919 zu finden ist. Zum anderen soll nach einer bündigen Rekonstruktion der Hintergründe des Projekts Deutsche Menschen die eigenartige Form der Zeitlichkeitskonzeption in den Blick genommen werden, die in Benjamins Auffassung mit dem Lesen der Briefe anderer einhergeht. In einem letzten Schritt wird gezeigt, wie die zeitliche Verdichtung, die diese Sammlung hervorbringt, von einer Verschränkung der Stimme Benjamins mit denjenigen der Briefverfasser begleitet wird, die eine versteckte Botschaft zur Situation Walter Benjamins in den 1930er Jahre und allgemein zur politischen Situation in Europa liefert.
Stichwörter : Walter Benjamin, Deutsche Menschen, Epistolarisches Schreiben, Zeitlichkeit, Exil
Titre : Les correspondances à l’épreuve du temps. Walter Benjamin, collectionneur de lettres.
L’objectif du présent article est de livrer une analyse de l’anthologie de lettres, intitulée Deutsche Menschen, éditée et commentée par Walter Benjamin. Ce livre paru sous pseudonyme en 1936 rend compte de la pratique épistolaire germanophone au 19ème siècle. L’objectif de l’analyse et d’abord de montrer comment Benjamin élabore un fondement théorique pour la lecture de ces lettres, qui est notamment développé dans la lettre à Ernst Schoen du 19 septembre 1919. Ensuite, après avoir reconstruit rapidement le contexte dans lequel se constitue le projet Deutsche Menschen, on s’intéressera à la forme particulière que prend la temporalité dans la conception benjaminienne de la lecture de lettres. Enfin, dans un dernier temps, on montrera comment le télescopage temporel mis au jour par cette anthologie s’accompagne d’un croisement des voix qui livre un message discret concernant la situation de Benjamin dans les années 1930 et plus généralement sur la situation en Europe à cette époque.
Mots-clés : Walter Benjamin, Allemands, une série de lettres, écriture épistolaire, temporalité, exil.
Une somme indispensable sur le philosophe et exégète allemand de la Bible du début du XXe siècle qui fut un grand acteur de la culture européenne et l’un des premiers à jeter des ponts entre les mondes juif et chrétien.
Yehoyada Amir, David Banon, Hanoch Ben-Pazi, Gérard Bensussan, Myriam Bienenstock, Dominique Bourel, Pierre Bouretz, Gabriella Caponigro, Francesco Paolo Ciglia, Sonia Goldblum, Jean Greisch, René Gutman, Joëlle Hansel, Alexis Lacroix, Elad Lapidot, Marc de Launay, Bernard-Henri Lévy, Andreas Losch, Enrico Lucca, Yann Moix, Ephraim Meir, Sophie Nordmann, Gesine Palmer, Guy Petitdemange, François Prolongeau, Jean-Louis Schlegel, Margaret Teboul, Norbert Waszek, Ynon Wygoda, Avishag Zafrani comme contributeurs.
Une polyphonie internationale conduite par Salomon Malka, journaliste, écrivain, biographe d’Emmanuel Levinas, auteur de nombreux essais dont, au Cerf, Franz Rosenzweig, le cantique de la révélation, et directeur de L’Arche, le magazine du judaïsme français.
Diese existentielle Dimension des im Brief gesprochenen Schweigens gilt es zunächst in zweierlei Hinsichten zu untersuchen. Es ist zum einen zu fragen, wie auf der pragmatischen Ebene das Schweigen im Briefwechsel signalisiert und inszeniert wird; muss es doch ins sprachliche Gewebe integriert werden, um als Schweigen überhaupt bemerkbar zu sein. Derartige textuelle Strategien zu ana-lysieren und zu hinterfragen, ist eines der Hauptanliegen des geplanten Beitrags. Zum anderen gilt es, der Frage nachzugehen, wie diese Auffassung des Schweigens als Mittel der Offenbarung mit dem jeweiligen Denken beider Autoren korrespondiert. Denn Heidegger steht der Sprache in hohem Maße skeptisch gegenüber, da sie immer die Gefahr läuft, dem „Man“ anheimzufallen, ein Risiko, vor dessen Hintergrund die im Briefwechsel zu lesenden Aussagen besser verstanden und mit Vorstellungen des ‚Schweigens als Lebensform‘ kontextualisiert werden können. Hingegen zeichnet sich Arendts Denken durch ein genuines Vertrauen in der Macht der Sprache und des kommunikativen Austausches aus, die in ihrer Studie "Vita Activa" gerade den Sinn des Handelns offenbaren. Dieser Unterschied, dessen Spuren im Briefwechsel zu finden sind, weist auf einen philosophischen Konflikt hin, der für das Verständnis des Denkens beider Autoren von großer Bedeutung ist.
Konfliktuös und konträr sind auch ihre politischen Positionen, die in der Korrespondenz indes nahezu ausgespart bleiben. Insbesondere Heideggers Rektorat unter den Nazis und seine diesem zugrunde liegende Motivation oder Überzeugung fungieren dort als signifikante Leerstelle, die als konkretes Verschweigen zu interpretieren und gesellschaftspolitisch rückzubinden ist.
Seinen poetischen Ausdruck schließlich findet Heideggers Annäherung an das Schweigen nicht nur im stilistischen Duktus seiner Briefe, sondern auch in den beigelegten Gedichten, die auf eigene Weise die literarischen Möglichkeiten des Schweigens ausloten und auf die Stille zielen. Die Frage nach dem Schweigen als Wegweiser durch den Briefwechsel mit Arendt zu nehmen, sollte es also erlauben, eine neue Dimension desselben sowohl auf formal-sprachlicher als auch auf philosophischer Ebene zu entdecken.
Friederike Schmitz / Sue Donaldson et Will Kymlicka
Introduction. La question animale
Introduction. The animal problem
Sonia GOLDBLUM et Marc LENORMAND
p. 107-115
--
Français : Alors que ne cessent de se multiplier les usages contemporains du mot diaspora, faisant parfois douter de la pertinence du terme, ce numéro de la revue Tracés cherche à en circonscrire l’intérêt analytique et heuristique à travers quelques grandes questions auxquelles les études diasporiques sont aujourd’hui confrontées. Comment se tissent, se tendent et se distendent les liens diasporiques ? En quoi la diaspora invite à penser l’historicité des migrations ? Comment emboîter diverses échelles d’observation (locale, nationale/régionale, globale) pertinentes pour l’étude des différents groupes diasporiques ? Les auteurs de ce numéro examinent tour à tour des foyers, des communautés, des sentiments, des relations diasporiques, en proposant de dépasser des approches considérées comme antagoniques (diasporas centrées vs. diasporas hybrides, approche critérielle vs. approche métaphorique, définition « ouverte » vs définition fermée). Les enquêtes portent sur des populations issues de diverses aires géographiques : les Grecs en Méditerranée (Mathieu Grenet), les Chinois en Polynésie (Anne-Christine Trémon), les Arméniens en Éthiopie (Boris Adjemian), les Africains à l’échelle du globe (Patrick Manning), ainsi que sur différentes périodes historiques, de la période la plus contemporaine (Sonja Pilz, Delphine Pagès-El Karoui) à l’Antiquité (Irad Malkin). La thématique de la diaspora se trouve également rattachée à des champs de recherche plus larges tels que les études sur les conflits et la mondialisation (Brigitte Beauzamy) ou les pratiques touristiques (Jennifer Bidet et Lauren Wagner). En outre, ce numéro offre pour la première fois au public francophone la traduction de deux textes fondateurs des études diasporiques : la tentative de théorisation sociologique de la diaspora entreprise par Robert Hettlage et le texte pionnier d’Abner Cohen sur les diasporas commerçantes, présenté par Claude Markovits. À la lecture de ces articles, la notion de diaspora apparaît comme un outil d’analyse fécond pour penser ensemble l’histoire des appartenances et des processus d’identifications, la nature des connexions migratoires, en même temps que l’articulation des échelles micro et macro.
--
Deutsch : In einer Zeit, in der das Wort Diaspora immer vielfältiger gebraucht wird, was hin und wieder zu einer Infragestellung der Relevanz des Begriffes führt, versucht diese Ausgabe der Zeitschrift Tracés seine heuristische und analytische Bedeutung zu umreißen. Dies geschieht durch einige herausragende Fragestellungen, mit denen die Diaspora studies derzeit konfrontiert sind. Wie knüpfen sich diasporische Verbindungen, wodurch erhalten bzw. lösen sie sich? In wie fern lädt die Diaspora dazu ein, Migration historisch zu denken? Wie können verschiedene Maßstäbe der Beobachtung (lokale, nationale /regionale, globale Ebene) miteinander verbunden werden?
Die Verfasser der vorliegenden Ausgabe untersuchen verschiedene diasporische Räume, Gemeinden, Gefühle und Beziehungen und regen dabei dazu an, den Gegensatz, der oft zwischen den Untersuchungsansätzen (zentrierte vs hybride Diaspora, kriteriellen vs. metaphorischen Ansatz, offene vs. geschlossene Definition) betont wird, zu überwinden. Die Analysen befassen sich sowohl mit Bevölkerungsgruppen aus verschiedenen geographischen Gebieten: Griechen im Mittelmeerraum (Mathieu Grenet), Chinesen in Polynesien (Anne-Christine Trémon), Armenier in Äthiopien (Boris Adjemian), Afrikaner in der ganzen Welt (Patrick Manning), als auch mit verschiedenen Epochen, vom zeitgenössischen Kontext (Sonja Pilz, Delphine Pagès-El Karoui) hin zur Antike (Irad Malkin). Das Themenkomplex Diaspora wird auch mit breiteren Forschungsfeldern wie den Studien zu Konflikten und Globalisierung (Brigitte Beauzamy) oder den touristischen Praktiken (Jennifer Bidet et Lauren Wagner) in Verbindung gebracht. Darüber hinaus liefert diese Ausgabe die erste französische Übersetzung zweier für die Diaspora studies grundlegenden Texte. Es handelt sich um Robert Hettlages Versuch einer soziologischen Theorie der Diaspora und um Abner Cohens bahnbrechende Studie zum Thema Handelsdiaspora, der von Claude Markovits eingeleitet wird.
Bei der Lektüre dieser Aufsätze erscheint der Diasporabegriff als ein fruchtbares Werkzeug, um die Geschichte der Zusammengehörigkeit, der Identifikationsprozesse und der Natur der Migrationsverbindungen mit der Artikulation der Mikro- und Maßstäbe zusammenzudenken.
It is said that wine facilitates communication, but it also sometimes brings out the other in oneself. It is therefore the links between wine (as a mediating device) and otherness that are at the heart of this interdisciplinary volume (literature, linguistics, semiotics, information and communication sciences, economics, and vine sciences).
https://doi.org/10.5281/zenodo.8252496
Systematische Studien zu den Eigenheiten des Briefdiskurses im 20. Jahrhundert sind nach wie vor ein Desiderat der Forschung. Briefwechsel der Moderne werden zwar im Rahmen von Studien zu einzelnen Autoren oder zum Brief im Allgemeinen behandelt; aus dem Blick gerät dabei aber zumeist, dass vor allem die erste Hälfte des 20. Jahrhunderts zahlreiche produktive und prominente Briefschreiber/-innen aufzuweisen hat, zumal in den letzten Jahren stetig neue Briefwechsel aus den Jahren 1918 bis 1939 erschienen sind. Diese Editionen lassen neue Netzwerke, Arbeitsgemeinschaften und intellektuelle Freundschaften zutage treten. Sie zeigen aber auch die große Bedeutung des Briefs in der Kultur- und Mediengeschichte. Der Band bietet eine umfassende Bestandsaufnahme der Briefkorpora und ein vertieftes Verständnis der epistolarischen Praxis dieser Epoche.
Mit Beiträgen u. a. zum Briefwechsel zwischen Ernst Bloch und Walter Benjamin, zum Briefwechsel zwischen Adorno und Kracauer, zu der Dramatikerin Stanislawa Przybyszewska sowie zu Thomas Manns Offenen Briefen zur Zeit der Weimarer Republik.
Rosenzweig, deux penseurs qui incarnent la richesse de la culture judéo-allemande avant
l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Leur amitié voit le jour en 1921, dans le cadre de la Maison
d’études juives de Francfort, et s’intensifie progressivement. La nouvelle traduction de la
Bible, que les deux hommes entreprennent en 1925, vient d’une certaine manière sceller
cette affection. C’est ce projet qui la mènera à la postérité, même si Buber est contraint de
le mener seul à son terme, après le décès de Rosenzweig en 1929. Mais au-delà de ce
projet majeur, ces lettres rendent comptent de toute une réflexion culturelle et
théologique sur le judaïsme, la manière de l’enseigner et de lui redonner une signification
vivante pour la population assimilée de l’Allemagne de l’entre-deux guerres.
Traduit de l'allemand et préfacé par Sonia Goldblum
Cet essai traite de la question de savoir comment les Juifs allemands des années 1910 et de l’entre-deux-guerres envisageaient leur vie en Allemagne avec les Allemands non juifs et comment ils réfléchissaient à leurs relations mutuelles. Deux grands débats seront examinés, qui permettront d’expliciter les positions existantes et de montrer le caractère symptomatique des débats dans l’Allemagne des années 1910, à l’heure où commence le mouvement qu’on a coutume d’appeler, à la suite de Martin Buber, la « Renaissance juive ». Il s’agit, d’une part, des débats autour de l’essai « Deutsch-jüdischer Parnass » de Moritz Goldstein de mars 1912 et, d’autre part, du livre Deutschtum und Judentum de Hermann Cohen de 1915, et des réactions qu’ils ont provoquées. Les années 1910 marquèrent une phase de transition, avant que l’affirmation de soi des Juifs allemands dans la République de Weimar ne s’étende à tous les domaines de la culture et de la vie quotidienne. Les différents textes serviront d’exemples de la recherche d’une certaine compréhension du peuple et de la nation, ainsi que de l’émancipation et de l’assimilation.
The aim of this paper is to provide an analysis of the letter anthology Deutsche Menschen published and annotated by Walter Benjamin. This book was published 1936 under a pseudonym and keeps record of the German-language letter practice in the 19th century. The investigation will firstly show how Benjamin underpins his apprehension of these letters by developing a poetics of letters reading, which he presents especially in a letter to Ernst Schoen written on the 19th of September 1919.
Secondly, after a succinct reconstruction of the backgrounds of the project Deutsche Menschen, the peculiar time conception, which is conveyed by Benjamin’s way of reading letters should be taken into view. A final step will show how the temporal compression that this anthology brings about interlaces Benjamin’s voice with those of the letter writers. This provides a hidden message on Walter Benjamin’s situation in the 1930s and more generally on the political situation in Europe at that time.
Keywords : Walter Benjamin, Deutsche Menschen, epistolary writing, temporality, exile
Titel : Briefwechsel auf der Probe der Zeit. Walter Benjamin als Briefsammler
Ziel des vorliegenden Aufsatzes ist es, eine Analyse der von Walter Benjamin herausgegebenen und kommentierten Briefsammlung Deutsche Menschen zu liefern. Dieses 1936 pseudonym erschienene Buch dokumentiert die deutschsprachige Briefpraxis im 19. Jahrhundert Die Untersuchung soll zum Einen zeigen, wie Benjamin seine Lektüre dieser Briefe theoretisch untermauert, indem er eine Poetik des Briefeslesens entwickelt, die vor allem in einem Brief an Ernst Schoen vom 19. September 1919 zu finden ist. Zum anderen soll nach einer bündigen Rekonstruktion der Hintergründe des Projekts Deutsche Menschen die eigenartige Form der Zeitlichkeitskonzeption in den Blick genommen werden, die in Benjamins Auffassung mit dem Lesen der Briefe anderer einhergeht. In einem letzten Schritt wird gezeigt, wie die zeitliche Verdichtung, die diese Sammlung hervorbringt, von einer Verschränkung der Stimme Benjamins mit denjenigen der Briefverfasser begleitet wird, die eine versteckte Botschaft zur Situation Walter Benjamins in den 1930er Jahre und allgemein zur politischen Situation in Europa liefert.
Stichwörter : Walter Benjamin, Deutsche Menschen, Epistolarisches Schreiben, Zeitlichkeit, Exil
Titre : Les correspondances à l’épreuve du temps. Walter Benjamin, collectionneur de lettres.
L’objectif du présent article est de livrer une analyse de l’anthologie de lettres, intitulée Deutsche Menschen, éditée et commentée par Walter Benjamin. Ce livre paru sous pseudonyme en 1936 rend compte de la pratique épistolaire germanophone au 19ème siècle. L’objectif de l’analyse et d’abord de montrer comment Benjamin élabore un fondement théorique pour la lecture de ces lettres, qui est notamment développé dans la lettre à Ernst Schoen du 19 septembre 1919. Ensuite, après avoir reconstruit rapidement le contexte dans lequel se constitue le projet Deutsche Menschen, on s’intéressera à la forme particulière que prend la temporalité dans la conception benjaminienne de la lecture de lettres. Enfin, dans un dernier temps, on montrera comment le télescopage temporel mis au jour par cette anthologie s’accompagne d’un croisement des voix qui livre un message discret concernant la situation de Benjamin dans les années 1930 et plus généralement sur la situation en Europe à cette époque.
Mots-clés : Walter Benjamin, Allemands, une série de lettres, écriture épistolaire, temporalité, exil.
Une somme indispensable sur le philosophe et exégète allemand de la Bible du début du XXe siècle qui fut un grand acteur de la culture européenne et l’un des premiers à jeter des ponts entre les mondes juif et chrétien.
Yehoyada Amir, David Banon, Hanoch Ben-Pazi, Gérard Bensussan, Myriam Bienenstock, Dominique Bourel, Pierre Bouretz, Gabriella Caponigro, Francesco Paolo Ciglia, Sonia Goldblum, Jean Greisch, René Gutman, Joëlle Hansel, Alexis Lacroix, Elad Lapidot, Marc de Launay, Bernard-Henri Lévy, Andreas Losch, Enrico Lucca, Yann Moix, Ephraim Meir, Sophie Nordmann, Gesine Palmer, Guy Petitdemange, François Prolongeau, Jean-Louis Schlegel, Margaret Teboul, Norbert Waszek, Ynon Wygoda, Avishag Zafrani comme contributeurs.
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Diese existentielle Dimension des im Brief gesprochenen Schweigens gilt es zunächst in zweierlei Hinsichten zu untersuchen. Es ist zum einen zu fragen, wie auf der pragmatischen Ebene das Schweigen im Briefwechsel signalisiert und inszeniert wird; muss es doch ins sprachliche Gewebe integriert werden, um als Schweigen überhaupt bemerkbar zu sein. Derartige textuelle Strategien zu ana-lysieren und zu hinterfragen, ist eines der Hauptanliegen des geplanten Beitrags. Zum anderen gilt es, der Frage nachzugehen, wie diese Auffassung des Schweigens als Mittel der Offenbarung mit dem jeweiligen Denken beider Autoren korrespondiert. Denn Heidegger steht der Sprache in hohem Maße skeptisch gegenüber, da sie immer die Gefahr läuft, dem „Man“ anheimzufallen, ein Risiko, vor dessen Hintergrund die im Briefwechsel zu lesenden Aussagen besser verstanden und mit Vorstellungen des ‚Schweigens als Lebensform‘ kontextualisiert werden können. Hingegen zeichnet sich Arendts Denken durch ein genuines Vertrauen in der Macht der Sprache und des kommunikativen Austausches aus, die in ihrer Studie "Vita Activa" gerade den Sinn des Handelns offenbaren. Dieser Unterschied, dessen Spuren im Briefwechsel zu finden sind, weist auf einen philosophischen Konflikt hin, der für das Verständnis des Denkens beider Autoren von großer Bedeutung ist.
Konfliktuös und konträr sind auch ihre politischen Positionen, die in der Korrespondenz indes nahezu ausgespart bleiben. Insbesondere Heideggers Rektorat unter den Nazis und seine diesem zugrunde liegende Motivation oder Überzeugung fungieren dort als signifikante Leerstelle, die als konkretes Verschweigen zu interpretieren und gesellschaftspolitisch rückzubinden ist.
Seinen poetischen Ausdruck schließlich findet Heideggers Annäherung an das Schweigen nicht nur im stilistischen Duktus seiner Briefe, sondern auch in den beigelegten Gedichten, die auf eigene Weise die literarischen Möglichkeiten des Schweigens ausloten und auf die Stille zielen. Die Frage nach dem Schweigen als Wegweiser durch den Briefwechsel mit Arendt zu nehmen, sollte es also erlauben, eine neue Dimension desselben sowohl auf formal-sprachlicher als auch auf philosophischer Ebene zu entdecken.
Friederike Schmitz / Sue Donaldson et Will Kymlicka
Introduction. La question animale
Introduction. The animal problem
Sonia GOLDBLUM et Marc LENORMAND
p. 107-115
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Français : Alors que ne cessent de se multiplier les usages contemporains du mot diaspora, faisant parfois douter de la pertinence du terme, ce numéro de la revue Tracés cherche à en circonscrire l’intérêt analytique et heuristique à travers quelques grandes questions auxquelles les études diasporiques sont aujourd’hui confrontées. Comment se tissent, se tendent et se distendent les liens diasporiques ? En quoi la diaspora invite à penser l’historicité des migrations ? Comment emboîter diverses échelles d’observation (locale, nationale/régionale, globale) pertinentes pour l’étude des différents groupes diasporiques ? Les auteurs de ce numéro examinent tour à tour des foyers, des communautés, des sentiments, des relations diasporiques, en proposant de dépasser des approches considérées comme antagoniques (diasporas centrées vs. diasporas hybrides, approche critérielle vs. approche métaphorique, définition « ouverte » vs définition fermée). Les enquêtes portent sur des populations issues de diverses aires géographiques : les Grecs en Méditerranée (Mathieu Grenet), les Chinois en Polynésie (Anne-Christine Trémon), les Arméniens en Éthiopie (Boris Adjemian), les Africains à l’échelle du globe (Patrick Manning), ainsi que sur différentes périodes historiques, de la période la plus contemporaine (Sonja Pilz, Delphine Pagès-El Karoui) à l’Antiquité (Irad Malkin). La thématique de la diaspora se trouve également rattachée à des champs de recherche plus larges tels que les études sur les conflits et la mondialisation (Brigitte Beauzamy) ou les pratiques touristiques (Jennifer Bidet et Lauren Wagner). En outre, ce numéro offre pour la première fois au public francophone la traduction de deux textes fondateurs des études diasporiques : la tentative de théorisation sociologique de la diaspora entreprise par Robert Hettlage et le texte pionnier d’Abner Cohen sur les diasporas commerçantes, présenté par Claude Markovits. À la lecture de ces articles, la notion de diaspora apparaît comme un outil d’analyse fécond pour penser ensemble l’histoire des appartenances et des processus d’identifications, la nature des connexions migratoires, en même temps que l’articulation des échelles micro et macro.
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Deutsch : In einer Zeit, in der das Wort Diaspora immer vielfältiger gebraucht wird, was hin und wieder zu einer Infragestellung der Relevanz des Begriffes führt, versucht diese Ausgabe der Zeitschrift Tracés seine heuristische und analytische Bedeutung zu umreißen. Dies geschieht durch einige herausragende Fragestellungen, mit denen die Diaspora studies derzeit konfrontiert sind. Wie knüpfen sich diasporische Verbindungen, wodurch erhalten bzw. lösen sie sich? In wie fern lädt die Diaspora dazu ein, Migration historisch zu denken? Wie können verschiedene Maßstäbe der Beobachtung (lokale, nationale /regionale, globale Ebene) miteinander verbunden werden?
Die Verfasser der vorliegenden Ausgabe untersuchen verschiedene diasporische Räume, Gemeinden, Gefühle und Beziehungen und regen dabei dazu an, den Gegensatz, der oft zwischen den Untersuchungsansätzen (zentrierte vs hybride Diaspora, kriteriellen vs. metaphorischen Ansatz, offene vs. geschlossene Definition) betont wird, zu überwinden. Die Analysen befassen sich sowohl mit Bevölkerungsgruppen aus verschiedenen geographischen Gebieten: Griechen im Mittelmeerraum (Mathieu Grenet), Chinesen in Polynesien (Anne-Christine Trémon), Armenier in Äthiopien (Boris Adjemian), Afrikaner in der ganzen Welt (Patrick Manning), als auch mit verschiedenen Epochen, vom zeitgenössischen Kontext (Sonja Pilz, Delphine Pagès-El Karoui) hin zur Antike (Irad Malkin). Das Themenkomplex Diaspora wird auch mit breiteren Forschungsfeldern wie den Studien zu Konflikten und Globalisierung (Brigitte Beauzamy) oder den touristischen Praktiken (Jennifer Bidet et Lauren Wagner) in Verbindung gebracht. Darüber hinaus liefert diese Ausgabe die erste französische Übersetzung zweier für die Diaspora studies grundlegenden Texte. Es handelt sich um Robert Hettlages Versuch einer soziologischen Theorie der Diaspora und um Abner Cohens bahnbrechende Studie zum Thema Handelsdiaspora, der von Claude Markovits eingeleitet wird.
Bei der Lektüre dieser Aufsätze erscheint der Diasporabegriff als ein fruchtbares Werkzeug, um die Geschichte der Zusammengehörigkeit, der Identifikationsprozesse und der Natur der Migrationsverbindungen mit der Artikulation der Mikro- und Maßstäbe zusammenzudenken.
York und seiner neuen Heimat Jerusalem schlägt. Darin eingeschlossen sind die drastischen politischen und privaten Ereignisse und Zäsuren während dieses Vierteljahrhunderts, welche die Briefe explizit oder implizit thematisieren. Diese gilt es herauszuarbeiten. Als privilegiertes Austauschmittel im Exil muss der Briefwechsel dabei auch in seinen formalen und sprachlichen Eigenschaften analysiert werden. Wichtig erscheint es in diesem Zusammenhang beispielsweise, zu fragen, wie der Sprachwechsel, der von Arendt und Scholem in den USA und Palästina/Israel vollzogen wird, sich im brieflichen Gespräch niederschlägt.
Arendts und Scholems Korrespondenz stellt ein kaum zu überschätzendes kulturgeschichtliches und literarisches Dokument dar, das Auskünfte gibt über ihre jeweilige Wahrnehmung des 2. Weltkriegs, des Holocausts und des Eichmann-Prozesses. Darüber hinaus dokumentieren die Briefe auch Arendts und Scholems Stellungnahmen zu jüdischen Themen, etwa zum Zionismus, und ihr persönliches Verhältnis zum Judentum, ebenso wie zur früheren Heimat Deutschland, wohin beide nach Kriegsende wieder reisen, um von den Nazis geraubte Kulturgüter für die Jewish Cultural Reconstruction zurückzugewinnen. Nicht zuletzt verspricht eine systematische und systematisierende Analyse des Briefwechsels auch neue Einblicke in Leben und Werk beider Denker, in ihre spannungsreiche Freundschaft –, wobei Genderaspekte hier von erheblicher Bedeutung sein sollten – aber auch in ihre Lebensbedingungen und sozialen Netzwerke allgemein.
Bei Benjamins Briefen ist zunächst die Vielzahl von Orten, an denen er Briefe geschrieben und empfangen hat, auffällig. Von Vaduz bis Port-Bou über Berlin, Paris, Ibiza; Svendborg u.a.m. dokumentieren sie den Lebensweg ihres Autors, indem sie ihn orten, von Hotels und Städten durch Beschreibungen oder Briefpapier Zeugnis ablegen. Sie sind der abstrakte Raum, in dem sich diese Orte, aber auch Wohnungen und Arbeitszimmer zu Stationen einer (intellektuellen) Biographie verdichten.
Denn wenn sich Arendt im Mai 1939 aus Paris erstmals an Scholem wendet, beginnt ein Dialog, der mit Unterbrechungen bis 1963 anhält und eine Brücke zwischen ihrem künftigen Lebensmittelpunkt New York und seiner neuen Heimat Jerusalem schlägt. Darin eingeschlossen sind die drastischen politischen und privaten Ereignisse und Zäsuren während dieses Vierteljahrhunderts, welche die Briefe explizit oder implizit
thematisieren. Diese gilt es herauszuarbeiten. Als privilegiertes
Austauschmittel im Exil muss der Briefwechsel dabei auch in seinen formalen und sprachlichen Eigenschaften analysiert werden. Wichtig erscheint es in diesem Zusammenhang beispielsweise, zu fragen, wie der Sprachwechsel, der von Arendt und Scholem in den USA und Palästina/ Israel vollzogen wird, sich im brieflichen Gespräch niederschlägt.
Arendts und Scholems Korrespondenz stellt ein kaum zu überschätzendes kulturgeschichtliches und literarisches Dokument dar, das Auskünfte gibt über ihre jeweilige Wahrnehmung des 2. Weltkriegs, des Holocausts und des Eichmann-Prozesses. Darüber hinaus dokumentieren die Briefe auch Arendts und Scholems Stellungnahmen zu jüdischen
Themen, etwa zum Zionismus, und ihr persönliches Verhältnis zum Judentum, ebenso wie zur früheren Heimat Deutschland, wohin beide nach Kriegsende wieder reisen, um von den Nazis geraubte Kulturgüter für die Jewish Cultural Reconstruction zurückzugewinnen. Nicht zuletzt verspricht eine systematische und systematisierende Analyse des Briefwechsels auch neue Einblicke in Leben und Werk beider Denker, in ihre spannungsreiche Freundschaft –, wobei Genderaspekte hier von erheblicher Bedeutung sein sollten – aber auch in ihre Lebensbedingungen und sozialen Netzwerke allgemein.